Critiques pour l'événement Confidences
Confidences. Voilà une comédie classique tant dans son thème que dans son traitement : un homme trompe sa femme et les parents de ce dernier tente de sauver le jeune couple. On ne peut guère faire plus classique. Honnêtement, on ne va pas voir cette pièce pour être étonné ou surpris. Non, l’ensemble est plutôt convenu (du début à la fin d’ailleurs). Confidences est une pièce gentillette.
Au niveau des comédiens, pas grand-chose à dire. Le duo Marie-Christine Barrault / Alain Doutey est largement à la hauteur des attentes du spectateur. Ils tiennent bien leurs rôles et c’est un régal à voir.
De manière générale, cette pièce est distrayante. Elle ne provoque pas de fou rire, mais on sourit et on rigole parfois.
Ce qui m’a beaucoup plus gêné, c’est la quantité de grossièretés contenues dans le texte. Alors, oui, on va me dire que cela donne un côté actuel à l’histoire, imitant le « parler jeune ». Bon, pourquoi pas, mais à mon avis toutes n’étaient cependant pas indispensables. A la longue, personnellement, cela m’a un peu lassé et, pour tout dire, a gâché un peu mon plaisir.
Confidences ne sera pas inoubliable, mais se laisse regarder. Sans plus.
Au niveau des comédiens, pas grand-chose à dire. Le duo Marie-Christine Barrault / Alain Doutey est largement à la hauteur des attentes du spectateur. Ils tiennent bien leurs rôles et c’est un régal à voir.
De manière générale, cette pièce est distrayante. Elle ne provoque pas de fou rire, mais on sourit et on rigole parfois.
Ce qui m’a beaucoup plus gêné, c’est la quantité de grossièretés contenues dans le texte. Alors, oui, on va me dire que cela donne un côté actuel à l’histoire, imitant le « parler jeune ». Bon, pourquoi pas, mais à mon avis toutes n’étaient cependant pas indispensables. A la longue, personnellement, cela m’a un peu lassé et, pour tout dire, a gâché un peu mon plaisir.
Confidences ne sera pas inoubliable, mais se laisse regarder. Sans plus.
Une pièce contemporaine agréable. J'ai passé un bon moment.
Marie-Christine Barrault domine la pièce ainsi qu'Arthur Fenwick. Le tout fonctionne très bien entre ces 2 générations.
Marie-Christine Barrault domine la pièce ainsi qu'Arthur Fenwick. Le tout fonctionne très bien entre ces 2 générations.
Malgré une interprétation à la hauteur de la réputation des comédiens et en particulier Marie-Christine Barrault et Alain Doutey, « Confidences » pour confidences cette comédie ne restera pas dans les annales du théâtre.
Pourtant tout était fait pour en faire un succès avec une adaptation d’Eric-Emmanuel
Schmitt de «Clever little lies » (Petits mensonges intelligents) et une mise en scène de Jean-Luc Moreau. Quoi qu’un peu crue au début, la pièce est écrite avec humour. Mais ça manque de rythme et ça traine un peu en longueur, je devrais dire en langueur pour en arriver à une chute très moraliste tout à fait dans l’esprit Américain bien pensant qui doit triompher à la fin.
Pourtant tout était fait pour en faire un succès avec une adaptation d’Eric-Emmanuel
Schmitt de «Clever little lies » (Petits mensonges intelligents) et une mise en scène de Jean-Luc Moreau. Quoi qu’un peu crue au début, la pièce est écrite avec humour. Mais ça manque de rythme et ça traine un peu en longueur, je devrais dire en langueur pour en arriver à une chute très moraliste tout à fait dans l’esprit Américain bien pensant qui doit triompher à la fin.
Lorsque je vois une pièce et que mes pensées ne vagabondent pas une seule fois, cela veut dire tout simplement que j’y ai trouvé de l’intérêt, que j’ai passé un bon moment et ce fut le cas pour Confidences.
C’est une pièce drôle, sans prétention qui parle de la difficulté au quotidien des relations amoureuses, de la fidélité dans le couple. Une belle prestation d’Alain Doutey avec des répliques drôles et ses mimiques. J’ai bien aimé le côté mère poule décalée de Marie C. Barrault, à la fois libre et conservatrice... un Arthur Fenwick en devenir.
J’ai eu par contre un peu de mal avec le ton de voix de Claudia Dimier, qui lui donnait un caractère trop niais à mon goût.
C’est une pièce drôle, sans prétention qui parle de la difficulté au quotidien des relations amoureuses, de la fidélité dans le couple. Une belle prestation d’Alain Doutey avec des répliques drôles et ses mimiques. J’ai bien aimé le côté mère poule décalée de Marie C. Barrault, à la fois libre et conservatrice... un Arthur Fenwick en devenir.
J’ai eu par contre un peu de mal avec le ton de voix de Claudia Dimier, qui lui donnait un caractère trop niais à mon goût.
J'ai passé un agréable moment en regardant cette pièce.
La voix de A. Doutey est relativement effacée, mais cela ne gêne pas trop.
Le jeu des acteurs est bon, M-C Barrault ayant peut-être une aura qui déborde sur ses partenaires de scène.
Mise en scène et décors m'ont également intéressé.
En revanche, j'aurais aimé une fin moins moralisatrice, et non ce revirement trop rapide et un peu attendu.
La voix de A. Doutey est relativement effacée, mais cela ne gêne pas trop.
Le jeu des acteurs est bon, M-C Barrault ayant peut-être une aura qui déborde sur ses partenaires de scène.
Mise en scène et décors m'ont également intéressé.
En revanche, j'aurais aimé une fin moins moralisatrice, et non ce revirement trop rapide et un peu attendu.
Voilà une jolie comédie pour commencer la rentrée.
L'adaptation d'Eric Emmanuel Schmitt est excellente et la pièce a été francisée. Bien sûr ce n'est pas un grand texte mais à l'heure où les comédies s'appauvrissent, les répliques sont de bonne tenue.
La distribution est très originale. Le couple Alain Doutey / Marie-Christine Barrault fonctionne à merveille. A noter la performance d'Arthur Fenwick particulièrement crédible en jeune père déboussolé par la rencontre d'un nouvel amour et de sa "femme" Claudia Dimier, très rafraîchissante, qui revient pour notre plus grand bonheur sur la scène parisienne après son excellente interprétation de "L'Etudiante et Monsieur Henri" il y a quelques années.
Pour une soirée de détente sans prétention pour tous les jeunes parents mais aussi pour les parents des jeunes parents !
L'adaptation d'Eric Emmanuel Schmitt est excellente et la pièce a été francisée. Bien sûr ce n'est pas un grand texte mais à l'heure où les comédies s'appauvrissent, les répliques sont de bonne tenue.
La distribution est très originale. Le couple Alain Doutey / Marie-Christine Barrault fonctionne à merveille. A noter la performance d'Arthur Fenwick particulièrement crédible en jeune père déboussolé par la rencontre d'un nouvel amour et de sa "femme" Claudia Dimier, très rafraîchissante, qui revient pour notre plus grand bonheur sur la scène parisienne après son excellente interprétation de "L'Etudiante et Monsieur Henri" il y a quelques années.
Pour une soirée de détente sans prétention pour tous les jeunes parents mais aussi pour les parents des jeunes parents !
Je mentirais si je disais que j'ai passé une mauvaise soirée, mais je n'ai vraiment pas été emballée.
Alain Doutey très sympathique a un vrai problème de voix qui l'efface par rapport aux autres qui ont vraiment du coffre. Etait-il malade ? Enroué ? En tout cas on a envie de lui dire de tousser un bon coup.
Marie-Christine Barrault formidable, enjouée elle a embarqué tout le monde. Ses partenaires se sont calés à elle.
Arthur Fenwick m'a semblé un peu scolaire. Bien, du panache mais débutant et ça se voit. A redécouvrir quand il aura plus d'expérience. Là il insiste, appuie, souligne, s'agace, s'énerve sans nuances...
Claudia Dimier est mignonnette, en devenir. Irrégulière dans son jeu parfois juste et parfois très à côté.
Globalement, les 4 comédiens semblent un peu spectateurs des 3 autres. Par moment ils se regardent jouer. Ça nous place nous-même en position de spectateur au lieu d'oublier que nous sommes face à des comédiens. Par moment j'en oubliais même la pièce en regardant les comédiens regarder les autres comédiens.
C'est pas trop mal écrit, le parallèle des difficultés de jeunes et vieux mariés est assez réaliste et actuel.
Même si tout ça est bien moral au final.
Ça se veut hors lignes mais finalement très attendu.
L'ensemble donne une pièce gentille, un peu drôle mais je n'ai que souri. D'autres dans la salle étaient hilares. Mais ceux qui riaient franchement étaient de la vieille génération.
Et c'est finalement ce que j'ai ressenti ; une pièce qui fait rire les vieux.
Parce que c'est grivois, on y parle cru de cul (très rapidement et très light faut pas exagérer). Y'a du gros mot en pagaille "mais oh mon Dieu c'est rigolo".... Les cheveux bleus ont l'impression d'investir un univers rebelle....
Conclusion ; du théâtre ce soir qui s'achète une nouvelle jeunesse....
Ça fonctionne, c'est travaillé, mais si vous avez moins de 60 ans méfiance.
Alain Doutey très sympathique a un vrai problème de voix qui l'efface par rapport aux autres qui ont vraiment du coffre. Etait-il malade ? Enroué ? En tout cas on a envie de lui dire de tousser un bon coup.
Marie-Christine Barrault formidable, enjouée elle a embarqué tout le monde. Ses partenaires se sont calés à elle.
Arthur Fenwick m'a semblé un peu scolaire. Bien, du panache mais débutant et ça se voit. A redécouvrir quand il aura plus d'expérience. Là il insiste, appuie, souligne, s'agace, s'énerve sans nuances...
Claudia Dimier est mignonnette, en devenir. Irrégulière dans son jeu parfois juste et parfois très à côté.
Globalement, les 4 comédiens semblent un peu spectateurs des 3 autres. Par moment ils se regardent jouer. Ça nous place nous-même en position de spectateur au lieu d'oublier que nous sommes face à des comédiens. Par moment j'en oubliais même la pièce en regardant les comédiens regarder les autres comédiens.
C'est pas trop mal écrit, le parallèle des difficultés de jeunes et vieux mariés est assez réaliste et actuel.
Même si tout ça est bien moral au final.
Ça se veut hors lignes mais finalement très attendu.
L'ensemble donne une pièce gentille, un peu drôle mais je n'ai que souri. D'autres dans la salle étaient hilares. Mais ceux qui riaient franchement étaient de la vieille génération.
Et c'est finalement ce que j'ai ressenti ; une pièce qui fait rire les vieux.
Parce que c'est grivois, on y parle cru de cul (très rapidement et très light faut pas exagérer). Y'a du gros mot en pagaille "mais oh mon Dieu c'est rigolo".... Les cheveux bleus ont l'impression d'investir un univers rebelle....
Conclusion ; du théâtre ce soir qui s'achète une nouvelle jeunesse....
Ça fonctionne, c'est travaillé, mais si vous avez moins de 60 ans méfiance.
La légèreté de la pièce permet de passer une sympathique soirée. Une histoire simple qui met en exergue le poids des sentiments dans un couple. Aimer longtemps n'est pas toujours de tout repos et aller voir ailleurs est tentant. Mais le bonheur est-il toujours à la clé ?
Eric-Emmanuel Schmitt a décidé de trancher. Il faut toujours essayer de cultiver son bonheur avec quelqu'un qui nous est proche. Pour parler de l'infidélité, il décide de ne pas utiliser tous les codes de la comédie standard et joue plus sur la complicité des comédiens à travers des jeux de regards et du vocabulaire qui fait plus vrai. Sans oublier quand même la touche d'humour et de tendresse qui nous fait nous attacher aux personnages.
Le tout est servi avec un ensemble de comédiens motivés. Dès le début, Arthur Fenwick s'affirme avec son énergie et le placement de sa voie. Il vaut mieux car c'est en parti lui qui sera au coeur de l'histoire. Puis vient, Marie-Christine Barrault, 73 ans, interprète avec sa joie de vivre et son charisme plein de positivité un personnage assez complexe. D'ailleurs son personnage se complète bien avec celui interprété par Alain Doutey. Enfin, Claudia Dimier met sa bonne humeur dans le rôle de maman épanouie.
Une pièce sympathique sans prétention qui permet de se vider la tête tranquillement.
Eric-Emmanuel Schmitt a décidé de trancher. Il faut toujours essayer de cultiver son bonheur avec quelqu'un qui nous est proche. Pour parler de l'infidélité, il décide de ne pas utiliser tous les codes de la comédie standard et joue plus sur la complicité des comédiens à travers des jeux de regards et du vocabulaire qui fait plus vrai. Sans oublier quand même la touche d'humour et de tendresse qui nous fait nous attacher aux personnages.
Le tout est servi avec un ensemble de comédiens motivés. Dès le début, Arthur Fenwick s'affirme avec son énergie et le placement de sa voie. Il vaut mieux car c'est en parti lui qui sera au coeur de l'histoire. Puis vient, Marie-Christine Barrault, 73 ans, interprète avec sa joie de vivre et son charisme plein de positivité un personnage assez complexe. D'ailleurs son personnage se complète bien avec celui interprété par Alain Doutey. Enfin, Claudia Dimier met sa bonne humeur dans le rôle de maman épanouie.
Une pièce sympathique sans prétention qui permet de se vider la tête tranquillement.
On pourrait en lisant le résumé croire que cette pièce pourrait être classique voir banale. Il n'en n'est rien.
Dès le départ le ton est donné. Le plaisir est là pour le spectateur comme pour les acteurs. Marie-Christine BARRAULT est non seulement brillante mais aussi magnifique et elle le montre. Une justesse de jeu et de voix, d'intonation. Alain DOUTEY est un grand monsieur du théâtre, trop méconnu. Quant aux "enfants" c'est un régal et aussi une belle surprise.
Dès le départ le ton est donné. Le plaisir est là pour le spectateur comme pour les acteurs. Marie-Christine BARRAULT est non seulement brillante mais aussi magnifique et elle le montre. Une justesse de jeu et de voix, d'intonation. Alain DOUTEY est un grand monsieur du théâtre, trop méconnu. Quant aux "enfants" c'est un régal et aussi une belle surprise.
Un moment fort agréable passé devant cette pièce. Sur un fond de comédie, on s'interroge sur des sujets plus profonds tels que le mensonge ou la fidélité.
Le rythme est juste, on ne s'ennuie pas. Arthur Fenwick et Claudia Dimier interprètent avec justesse un jeune couple un peu perdu. Face à eux, Alain Doutey et Marie-Christine Barrault, un couple à la fois drôle et touchant. Cette dernière prend les choses en mains afin de sauver le mariage de son fils tandis que son mari est un peu plus maladroit mais non moins attachant.
A travers cette pièce, c'est aussi une histoire de partage intergénérationnel qui nous est contée.
A découvrir.
Le rythme est juste, on ne s'ennuie pas. Arthur Fenwick et Claudia Dimier interprètent avec justesse un jeune couple un peu perdu. Face à eux, Alain Doutey et Marie-Christine Barrault, un couple à la fois drôle et touchant. Cette dernière prend les choses en mains afin de sauver le mariage de son fils tandis que son mari est un peu plus maladroit mais non moins attachant.
A travers cette pièce, c'est aussi une histoire de partage intergénérationnel qui nous est contée.
A découvrir.
Les mères ont un sixième sens pour sentir quand leur enfant leur cache quelque chose. Florence, incarnée par une Marie Christine Barrault en pleine forme, l'a bien compris et organise une réunion de famille aussitot. Son fils a une liaison alors qu'il est jeune papa... George (un Alain Doutey fort drole), le mari de Florence, totalement dépassé par les évènements, doit suivre la stratégie imposée par une épouse décidée à rétablir une situation pérenne.
La pièce a été créée aux Etats Unis où elle a connu un beau succès à Broadway. Elle est traduite et adaptée par Eric Emmanuel Schmitt avec bonheur et élégance.
Confidences est une pièce de boulevard certes mais une bonne pièce de théâtre aussi qui pose des questions : Peut on prendre des arrangements avec la vérité ? En quoi est ce salvateur pour un couple ?
La pièce nous fait rire sur des sujets qui ne sont pas forcément évident comme le mensonge et la trahison en y ajoutant pas mal de mots un peu crus mais ça passe plutot bien dans le discours qui est dynamique.
Le rythme de la pièce est mené tambour battant par les comédiens qui ont l'air d'apprécier ces rebondissements. La mise en scène directe de Jean Luc Moreau convient parfaitement à l'histoire.
La soirée fut bonne, je vous la recommande.
La pièce a été créée aux Etats Unis où elle a connu un beau succès à Broadway. Elle est traduite et adaptée par Eric Emmanuel Schmitt avec bonheur et élégance.
Confidences est une pièce de boulevard certes mais une bonne pièce de théâtre aussi qui pose des questions : Peut on prendre des arrangements avec la vérité ? En quoi est ce salvateur pour un couple ?
La pièce nous fait rire sur des sujets qui ne sont pas forcément évident comme le mensonge et la trahison en y ajoutant pas mal de mots un peu crus mais ça passe plutot bien dans le discours qui est dynamique.
Le rythme de la pièce est mené tambour battant par les comédiens qui ont l'air d'apprécier ces rebondissements. La mise en scène directe de Jean Luc Moreau convient parfaitement à l'histoire.
La soirée fut bonne, je vous la recommande.
Un petit rien, juste le petit rien de cette défaite au tennis entre un père et son fils, qui, rapportée à la mère, met la puce à l’oreille.
Inquiète et protectrice, Florence sent que quelque chose ne va pas. Elle organise aussitôt une réunion de famille qui sera le grain de sable dans les rouages pernicieux et pourtant salutaires des arrangements avec la vérité. Un temps où l’aveu se joue du pardon, où la médiation bouscule l’usage et la tradition, les codes de la bienséance et le mal nécessaire.
Derrière la comédie, la tragédie gronde.
Plaisamment mais surement, la pièce nous conduit à rire de sujets familiers voire intimes, qui ne s’y prêtent pas au premier abord. Le mensonge, la trahison, la norme, la passion et l’amour.
Le mensonge est-il salvateur ? Est-ce ici une preuve d’amour ou de tricherie ? Qu’est-ce donc que cet élément qui vient s’interposer entre la réalité et la vérité ? Une sorte de vérité subjective pour protéger l’estime de soi ? Qui n’a pas menti à un être cher ? Pourquoi ? Pour qui ?
Autant de questions qui se cachent derrière les postures et les rebondissements, enfouies dans les situations et les répliques terriblement bien ficelées. Nous nous laissons prendre avec délice par les saillies drôles et les réparties cinglantes de ce boulevard moderne, joué avec superbe.
La pièce de Joe Di Pietro rencontra le succès dès ses débuts en 2013 à Broadway, on le comprend ! Traduite et adaptée par Éric-Emmanuel Schmitt avec une sémillante mise à jour pour nos contrées, le texte caresse avec légèreté nos émotions et prête à rire comme à penser.
Nous passons un moment agréable, un de ceux dont le théâtre de boulevard peut s’enorgueillir pour le plaisir et l’intérêt qu’il nous offre.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau, sans effets inutiles, sert simplement et adroitement le texte et donne à la distribution une partition qu’elle excelle à jouer.
Marie-Christine Barrault illumine les scènes par sa présence tendre et efficace. Florence devient proche. Elle nous fait rire autant qu’elle émeut. Alain Doutey est brillant. Il joue la candeur naïve de Georges avec une sympathie et une espièglerie qui font mouche. Les deux jeunes comédiens qui les entourent ne sont pas en reste. Arthur Fenwick et Claudia Minier jouent pêchu et sont convaincants.
Une des bonnes surprises de la rentrée. À voir sans hésiter.
Inquiète et protectrice, Florence sent que quelque chose ne va pas. Elle organise aussitôt une réunion de famille qui sera le grain de sable dans les rouages pernicieux et pourtant salutaires des arrangements avec la vérité. Un temps où l’aveu se joue du pardon, où la médiation bouscule l’usage et la tradition, les codes de la bienséance et le mal nécessaire.
Derrière la comédie, la tragédie gronde.
Plaisamment mais surement, la pièce nous conduit à rire de sujets familiers voire intimes, qui ne s’y prêtent pas au premier abord. Le mensonge, la trahison, la norme, la passion et l’amour.
Le mensonge est-il salvateur ? Est-ce ici une preuve d’amour ou de tricherie ? Qu’est-ce donc que cet élément qui vient s’interposer entre la réalité et la vérité ? Une sorte de vérité subjective pour protéger l’estime de soi ? Qui n’a pas menti à un être cher ? Pourquoi ? Pour qui ?
Autant de questions qui se cachent derrière les postures et les rebondissements, enfouies dans les situations et les répliques terriblement bien ficelées. Nous nous laissons prendre avec délice par les saillies drôles et les réparties cinglantes de ce boulevard moderne, joué avec superbe.
La pièce de Joe Di Pietro rencontra le succès dès ses débuts en 2013 à Broadway, on le comprend ! Traduite et adaptée par Éric-Emmanuel Schmitt avec une sémillante mise à jour pour nos contrées, le texte caresse avec légèreté nos émotions et prête à rire comme à penser.
Nous passons un moment agréable, un de ceux dont le théâtre de boulevard peut s’enorgueillir pour le plaisir et l’intérêt qu’il nous offre.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau, sans effets inutiles, sert simplement et adroitement le texte et donne à la distribution une partition qu’elle excelle à jouer.
Marie-Christine Barrault illumine les scènes par sa présence tendre et efficace. Florence devient proche. Elle nous fait rire autant qu’elle émeut. Alain Doutey est brillant. Il joue la candeur naïve de Georges avec une sympathie et une espièglerie qui font mouche. Les deux jeunes comédiens qui les entourent ne sont pas en reste. Arthur Fenwick et Claudia Minier jouent pêchu et sont convaincants.
Une des bonnes surprises de la rentrée. À voir sans hésiter.
C’est une comédie amusante, mais profonde, deux générations s’affrontent, les problèmes de couple sont toujours les mêmes, Georges et Florence les ont dépassés, alors que la génération de Maxime, est toujours prête à se laisser emporter par la passion sans réflexion.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau est percutante, Marie-Christine Barrault et Alain Doutey forment un couple attachant et drôle, Arthur Fenwick et Claudia Dimier sont énergiques et crédibles dans leurs rôles respectifs. On arrive même à supporter le flot de mots crus et grossiers qu’ils ont tendance à banaliser ! mais c’est l’air du temps...
Une comédie de boulevard, certes mais qui pose les bonnes questions.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau est percutante, Marie-Christine Barrault et Alain Doutey forment un couple attachant et drôle, Arthur Fenwick et Claudia Dimier sont énergiques et crédibles dans leurs rôles respectifs. On arrive même à supporter le flot de mots crus et grossiers qu’ils ont tendance à banaliser ! mais c’est l’air du temps...
Une comédie de boulevard, certes mais qui pose les bonnes questions.
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