Critiques pour l'événement Chance
Après avoir assisté à la cérémonie des Molières, j’avais hâte de voir la comédie musicale victorieuse du précieux trophée.
Et quel bonheur je ne fus pas déçue...
Un peu surprise des chansons au début mais on est vite entraîner dans leur univers de bureau, leurs histoires.
Un vrai bon moment.
Et quel bonheur je ne fus pas déçue...
Un peu surprise des chansons au début mais on est vite entraîner dans leur univers de bureau, leurs histoires.
Un vrai bon moment.
Chance ! a été créé il y a longtemps (en 2002) et a déjà séduit un large public. Ce spectacle est à prescrire sans modération tant c'est une bourrasque de bonne humeur.
Résumons : dans l’atmosphère délirante de ce cabinet d’avocats pas comme les autres, un coursier rocker, un patron baryton, deux secrétaires plus "latino" que "dactylo", une femme de ménage "flamenco", un assistant "cabaret" et une stagiaire effarée chantent, dansent et jouent au loto au lieu de… bosser!
Il suffit -on aurait pu le deviner" de cocher les bons numéros pour gagner le loto. Cette comédie musicale ne brille pas par son texte malgré les rimes. Mais les dialogues sonnent justes, avec ce qu'il faut de dérision, d'humour et de langage parlé pour être d'actualité et de toute façon l'important n'est pas là.
J'ai adoré l'insolence et la joie qui se dégagent de chaque scène. La mise en scène fourmille de trouvailles. Les éclairages sont superbes. Les mélodies sont entrainantes et les comédiens chantent sans micro, parfois a capella. Avec un naturel qui s'accorde avec leur professionnalisme.
Tous les personnages sont à égalité. Il n'y a pas de second rôle. Le soir de ma venue je les ai trouvés tous formidables, avec peut-être une mention spéciale pour Franck Vincent dans un personnage que je ne m'attendais pas à voir rapper et qui a provoqué des hurlements dans la salle.
Bravo donc à Cathy Arondel qui jouait Kate, Julie Costanza (Nina), Rachel Pignot (Agnès), Hervé Lewandoski (Etienne, amoureux de Paris), Grégory Benchenafi (le coursier Fred), Franck Vincent (Henri Duverger, le Patron). Au piano Thierry Boulanger, à la contrebasse Benoït Dunoyer de Segonzac et à la guitare Jean-Pierre Beuchard.
Les chorégraphies sont soignées. Les costumes sont inventifs. Les clins d’œil aux grandes comédies musicales sont nombreuses et nous réjouissent… jusqu'aux saluts où chacun nous redonne un extrait de ses meilleurs instants.
L'amour triomphe à la fin, comme dans toute "bonne" comédie musicale. Celle-ci est en passe de devenir culte. Ne vous privez pas de passer une soirée qui vous mettra de bonne humeur !
Que la chance sourisse longtemps à ces protagonistes déjantés…y compris sur la scène de la prochaine cérémonie des Molières où il sont nominés pour le Molière du Spectacle Musical.
Résumons : dans l’atmosphère délirante de ce cabinet d’avocats pas comme les autres, un coursier rocker, un patron baryton, deux secrétaires plus "latino" que "dactylo", une femme de ménage "flamenco", un assistant "cabaret" et une stagiaire effarée chantent, dansent et jouent au loto au lieu de… bosser!
Il suffit -on aurait pu le deviner" de cocher les bons numéros pour gagner le loto. Cette comédie musicale ne brille pas par son texte malgré les rimes. Mais les dialogues sonnent justes, avec ce qu'il faut de dérision, d'humour et de langage parlé pour être d'actualité et de toute façon l'important n'est pas là.
J'ai adoré l'insolence et la joie qui se dégagent de chaque scène. La mise en scène fourmille de trouvailles. Les éclairages sont superbes. Les mélodies sont entrainantes et les comédiens chantent sans micro, parfois a capella. Avec un naturel qui s'accorde avec leur professionnalisme.
Tous les personnages sont à égalité. Il n'y a pas de second rôle. Le soir de ma venue je les ai trouvés tous formidables, avec peut-être une mention spéciale pour Franck Vincent dans un personnage que je ne m'attendais pas à voir rapper et qui a provoqué des hurlements dans la salle.
Bravo donc à Cathy Arondel qui jouait Kate, Julie Costanza (Nina), Rachel Pignot (Agnès), Hervé Lewandoski (Etienne, amoureux de Paris), Grégory Benchenafi (le coursier Fred), Franck Vincent (Henri Duverger, le Patron). Au piano Thierry Boulanger, à la contrebasse Benoït Dunoyer de Segonzac et à la guitare Jean-Pierre Beuchard.
Les chorégraphies sont soignées. Les costumes sont inventifs. Les clins d’œil aux grandes comédies musicales sont nombreuses et nous réjouissent… jusqu'aux saluts où chacun nous redonne un extrait de ses meilleurs instants.
L'amour triomphe à la fin, comme dans toute "bonne" comédie musicale. Celle-ci est en passe de devenir culte. Ne vous privez pas de passer une soirée qui vous mettra de bonne humeur !
Que la chance sourisse longtemps à ces protagonistes déjantés…y compris sur la scène de la prochaine cérémonie des Molières où il sont nominés pour le Molière du Spectacle Musical.
C'est le printemps, bientôt l’été, mais la météo n’est pas au beau fixe ? Vous attendez avec impatience les vacances mais elles vous semblent encore loin ?
Qu’à cela ne tienne, venez faire un tour au théâtre de La Bruyère pour découvrir (ou redécouvrir) Chance.
Chance, c’est 6 comédiens/chanteurs qui vont illuminer votre soirée dans une comédie écrite et mise en scène par d’Hervé Devolver.
Aucune parole ! Tout est chanté et le tout est accompagné en live par un piano, une contrebasse et une guitare.
Ceux qui n’aiment pas les comédies musicales auront de quoi changer d’avis : on assiste plus à du théâtre chanté qu’au dernier grand show à succès du palais des congrès.
C’est drôle, enlevé, rythmé et très très gai.
De 2001 à 2009, cette « pièce musicale » avait tourné de théâtre en théâtre avec un très grand succès public et critique, ils reviennent, donc profitez-en !
Les habitués (on n’y revient, vous verrez) gigotent sur leur fauteuil en fredonnant les airs entraînants.
Nous assistons à une journée classique dans un cabinet d’avocats qui va se terminer par l’annonce d’une bien bonne nouvelle pour les six protagonistes : 99 millions d’euros gagnés ensemble au loto, de quoi réaliser les rêves de chacun. Pas de prise de tête, beaucoup de second degré et que du bonheur.
Les grincheux pourront trouver que l’intrigue n’a rien de particulièrement originale, que les personnages sont caricaturaux et que tout reste superficiel? En effet tout va très vite et on ne s’attarde sur rien. Mais finalement c’est ce qui fait aussi la réussite de ce spectacle, pas d’apitoiement, pas de temps mort, hop hop hop on est là pour passer une bonne soirée alors on en profite !!
C’est une comédie « feel good », un peu comme une bonne comédie américaine mais avec l’humour et le second degré typiquement français.
L’auteur s’amuse, pour notre plus grand plaisir, avec tous les codes musicaux : cantiques religieux, négro spirituel, comédie musicale (un grand moment « aimer c’est top mega cool »), blues, rap, opérette, rock…tout y passe.
A ne pas rater donc !
Pour vous redonner le moral ou pour le garder, quelque soit votre humeur c’est bon et agréable. On en sort heureux, en chantant, avec l’envie d’y retourner !
Qu’à cela ne tienne, venez faire un tour au théâtre de La Bruyère pour découvrir (ou redécouvrir) Chance.
Chance, c’est 6 comédiens/chanteurs qui vont illuminer votre soirée dans une comédie écrite et mise en scène par d’Hervé Devolver.
Aucune parole ! Tout est chanté et le tout est accompagné en live par un piano, une contrebasse et une guitare.
Ceux qui n’aiment pas les comédies musicales auront de quoi changer d’avis : on assiste plus à du théâtre chanté qu’au dernier grand show à succès du palais des congrès.
C’est drôle, enlevé, rythmé et très très gai.
De 2001 à 2009, cette « pièce musicale » avait tourné de théâtre en théâtre avec un très grand succès public et critique, ils reviennent, donc profitez-en !
Les habitués (on n’y revient, vous verrez) gigotent sur leur fauteuil en fredonnant les airs entraînants.
Nous assistons à une journée classique dans un cabinet d’avocats qui va se terminer par l’annonce d’une bien bonne nouvelle pour les six protagonistes : 99 millions d’euros gagnés ensemble au loto, de quoi réaliser les rêves de chacun. Pas de prise de tête, beaucoup de second degré et que du bonheur.
Les grincheux pourront trouver que l’intrigue n’a rien de particulièrement originale, que les personnages sont caricaturaux et que tout reste superficiel? En effet tout va très vite et on ne s’attarde sur rien. Mais finalement c’est ce qui fait aussi la réussite de ce spectacle, pas d’apitoiement, pas de temps mort, hop hop hop on est là pour passer une bonne soirée alors on en profite !!
C’est une comédie « feel good », un peu comme une bonne comédie américaine mais avec l’humour et le second degré typiquement français.
L’auteur s’amuse, pour notre plus grand plaisir, avec tous les codes musicaux : cantiques religieux, négro spirituel, comédie musicale (un grand moment « aimer c’est top mega cool »), blues, rap, opérette, rock…tout y passe.
A ne pas rater donc !
Pour vous redonner le moral ou pour le garder, quelque soit votre humeur c’est bon et agréable. On en sort heureux, en chantant, avec l’envie d’y retourner !
Audacieux, très très drôle, enjoué, de bonnes chansons très efficaces (on les retient), d'excellents comédiens-chanteurs-danseurs qui savent nous communiquer leur plaisir, des musiciens (eh oui c'est live, pas de bande) en phase avec ce qui se passe juste devant eux ... un vrai grand moment de plaisir pour le spectateur !
Quelle chance d’avoir pu assister à cette excellente comédie musicale intégralement chantée.
C’est que du bonheur, c’est plein d’humour, d’émotion, de légèreté et d’insouciance. C’est frais, léger, pétillant et interprété avec talent par six chanteurs à un rythme fou. Dans un décor sobre mais efficace ils sont accompagnés sur scène par trois musiciens. Leurs voix s’harmonisent parfaitement avec chaque personnage dans une mise en scène délirante, réglée comme du papier à musique.
La chorégraphie entrainante ajoute à notre ravissement. Ça donne envie de chanter et de danser ...
C’est que du bonheur, c’est plein d’humour, d’émotion, de légèreté et d’insouciance. C’est frais, léger, pétillant et interprété avec talent par six chanteurs à un rythme fou. Dans un décor sobre mais efficace ils sont accompagnés sur scène par trois musiciens. Leurs voix s’harmonisent parfaitement avec chaque personnage dans une mise en scène délirante, réglée comme du papier à musique.
La chorégraphie entrainante ajoute à notre ravissement. Ça donne envie de chanter et de danser ...
De toute façon, le rythme est dense et l’on ne s’ennuie jamais.
Hervé Dévolder qui a écrit la pièce se permet même des clins d’œil à des comédies musicales avec un zeste de caricature. Il est malin. Sur scène trois musiciens avec piano, contrebasse et guitares accompagnent en live avec précision toute la folie de l’histoire. Les costumes sont très bien pensés surtout pour le défilé de robe d’avocat. Un moment qui devrait plaire aux gens du milieu. Et le tout mis en lumière par Denis Koransky qui habille le show avec beaucoup d’ingéniosité et de subtilité.
Rien n’a été laissé au hasard. Sinon comment aurait-il possible de présenter un spectacle aussi bien fait, écrit et joué ?
Hervé Dévolder qui a écrit la pièce se permet même des clins d’œil à des comédies musicales avec un zeste de caricature. Il est malin. Sur scène trois musiciens avec piano, contrebasse et guitares accompagnent en live avec précision toute la folie de l’histoire. Les costumes sont très bien pensés surtout pour le défilé de robe d’avocat. Un moment qui devrait plaire aux gens du milieu. Et le tout mis en lumière par Denis Koransky qui habille le show avec beaucoup d’ingéniosité et de subtilité.
Rien n’a été laissé au hasard. Sinon comment aurait-il possible de présenter un spectacle aussi bien fait, écrit et joué ?
Un spectacle devenu culte, et que je découvrais pour la première fois : une jolie surprise !
L'univers musical de Monsieur Devolder a déjà fait ses preuves de nombreuses fois, Chance n'étant pas une exception. Des paroles drôles, des mélodies entêtantes... Si vous ajoutez à cela une scénographie colorée, des histoires d'amour, et le fait que tout le texte du spectacle est intégralement chanté, on est proche des codes de Jacques Demy, modernisés dans cette réalité 90's et sa galerie de personnages cocasses.
On retrouve tout un tas de références à des classiques du musical, on admire aussi ce décor plein de détails, et de réalisme, cassé par le jeu de lumières très kitsch ou les clins d'oeil visant à casser le quatrième mur.
Sur scène, des interprètes aux voix agréables : on retiendra surtout les graves impressionnants de Franck Vincent, dans le rôle du patron, et on était ravi de revoir la douce Rachel Pignot, qu'on avait adoré la saison dernière dans Naturellement belle.
L'univers musical de Monsieur Devolder a déjà fait ses preuves de nombreuses fois, Chance n'étant pas une exception. Des paroles drôles, des mélodies entêtantes... Si vous ajoutez à cela une scénographie colorée, des histoires d'amour, et le fait que tout le texte du spectacle est intégralement chanté, on est proche des codes de Jacques Demy, modernisés dans cette réalité 90's et sa galerie de personnages cocasses.
On retrouve tout un tas de références à des classiques du musical, on admire aussi ce décor plein de détails, et de réalisme, cassé par le jeu de lumières très kitsch ou les clins d'oeil visant à casser le quatrième mur.
Sur scène, des interprètes aux voix agréables : on retiendra surtout les graves impressionnants de Franck Vincent, dans le rôle du patron, et on était ravi de revoir la douce Rachel Pignot, qu'on avait adoré la saison dernière dans Naturellement belle.
Géniale, cette parodie des comédies musicales !
Bien écrit et parfaitement interprété, ce spectacle m'a particulièrement réjouit.
Le plus : Trois musiciens accompagnent magnifiquement les trois couples sur scène.
Bien écrit et parfaitement interprété, ce spectacle m'a particulièrement réjouit.
Le plus : Trois musiciens accompagnent magnifiquement les trois couples sur scène.
Il n'y a ni secret ni hasard.
On ne joue pas à Paris depuis 2001 plus de mille fois une comédie musicale sans raison.
La toute première explication de cette longévité et de cette reprise au La Bruyère tient au talent du compositeur-librettiste-metteur en scène Hervé Devolder, qui a su incorporer dans sa recette de bien bons ingrédients ad hoc.
En tout premier lieu, le livret est écrit à partir d'une histoire drôlement bien ficelée.
Six personnages (un avocat, ses employés et un coursier) vont nous raconter leur vie professionnelle, amoureuse, dans ce cabinet (unité de lieu...), un peu à la manière de la formidable série « Caméra Café ».
Tous jouent au loto le lundi matin. Un beau jour, ils gagnent quatre-vingt-dix-neuf millions d'euros. Tous s'éloignent alors les uns des autres.
L'argent fera-t-il leur bonheur ? Je vous laisse découvrir par vous-mêmes...
L'argument est à la fois simple, solide, d'une efficacité redoutable, et propice à bien des développements.
Le texte est drôle, spirituel, toujours de bon goût, même dans des situations qui pourraient prêter à des interprétations scabreuses, voire salaces. Ici, il n'en est rien.
Beaucoup de fou-rires secouent la salle.
J'ai beaucoup aimé la distanciation entre certaines mélodies, certains arrangements de facture plutôt classique et les textes avec des chutes jouant sur des rimes très décalées. Ca fonctionne très bien et l'on rit alors énormément.
Ensuite, la qualité des compositions musicales et des arrangements est indéniablement au rendez-vous.
La meilleure preuve en est qu'à la sortie du théâtre, nombre de spectateurs sifflotent voire chantonnent des mélodies entendues et surtout retenues.
C'est évidemment un signe qui ne trompe pas !
Différents styles musicaux sont abordés, ce qui va permettre à Hervé Devolder quelques citations d'autres comédies musicales très connues.
Le metteur en scène a réuni un casting haut de gamme.
Douze comédiens-chanteurs jouent en alternance les six personnages.
Hier, une véritable cohérence vocale régnait. Ces six-là s'entendaient comme larrons en foire, et prenaient un plaisir évident à partager ensemble le plateau.
Les voix, les tessitures sont équilibrées, avec notamment la très belle prestation du baryton Arnaud Leonard, en boss-avocat, et celle de la mezzo Léovanie Raud qui campe une truculente secrétaire amoureuse du patron.
Ces deux-là ont assurément reçu une belle formation lyrique.
En duos, en choeur, une vraie pâte sonore vocale homogène se dégage. C'est rond, c'est propre.
Tous dansent, également. Carole Deffit est l'exemple même de ces artistes complets issues de cette école de la comédie musicale française qui n'a plus rien à envier notamment aux Etats-Unis.
Hervé Lewandowski campait quant à lui un irrésistible clerc un peu benêt et ravissait les spectateurs.
Tout comme Grégory Benchenafi en coursier ne se déplaçant jamais sans son guidon une fois descendu de son scooter. Lui aussi possède une belle tessiture et un beau timbre.
Trois musiciens accompagnaient hier en live les chanteurs, Daniel Glet au piano, Fred Liebert à la contrebasse et à la basse électrique cinq cordes, ainsi que Jean-Pierre Beuchard à la guitare.
Là encore, de la belle ouvrage.
C'est donc un vrai moment de bonheur musical qui vous attend au théâtre La Bruyère, au cours duquel on rit énormément. On prend un réel plaisir à suivre les péripéties de ces personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Il n'y a pas de méchants, et le message délivré est tout à fait positif.
Une chance !
On ne joue pas à Paris depuis 2001 plus de mille fois une comédie musicale sans raison.
La toute première explication de cette longévité et de cette reprise au La Bruyère tient au talent du compositeur-librettiste-metteur en scène Hervé Devolder, qui a su incorporer dans sa recette de bien bons ingrédients ad hoc.
En tout premier lieu, le livret est écrit à partir d'une histoire drôlement bien ficelée.
Six personnages (un avocat, ses employés et un coursier) vont nous raconter leur vie professionnelle, amoureuse, dans ce cabinet (unité de lieu...), un peu à la manière de la formidable série « Caméra Café ».
Tous jouent au loto le lundi matin. Un beau jour, ils gagnent quatre-vingt-dix-neuf millions d'euros. Tous s'éloignent alors les uns des autres.
L'argent fera-t-il leur bonheur ? Je vous laisse découvrir par vous-mêmes...
L'argument est à la fois simple, solide, d'une efficacité redoutable, et propice à bien des développements.
Le texte est drôle, spirituel, toujours de bon goût, même dans des situations qui pourraient prêter à des interprétations scabreuses, voire salaces. Ici, il n'en est rien.
Beaucoup de fou-rires secouent la salle.
J'ai beaucoup aimé la distanciation entre certaines mélodies, certains arrangements de facture plutôt classique et les textes avec des chutes jouant sur des rimes très décalées. Ca fonctionne très bien et l'on rit alors énormément.
Ensuite, la qualité des compositions musicales et des arrangements est indéniablement au rendez-vous.
La meilleure preuve en est qu'à la sortie du théâtre, nombre de spectateurs sifflotent voire chantonnent des mélodies entendues et surtout retenues.
C'est évidemment un signe qui ne trompe pas !
Différents styles musicaux sont abordés, ce qui va permettre à Hervé Devolder quelques citations d'autres comédies musicales très connues.
Le metteur en scène a réuni un casting haut de gamme.
Douze comédiens-chanteurs jouent en alternance les six personnages.
Hier, une véritable cohérence vocale régnait. Ces six-là s'entendaient comme larrons en foire, et prenaient un plaisir évident à partager ensemble le plateau.
Les voix, les tessitures sont équilibrées, avec notamment la très belle prestation du baryton Arnaud Leonard, en boss-avocat, et celle de la mezzo Léovanie Raud qui campe une truculente secrétaire amoureuse du patron.
Ces deux-là ont assurément reçu une belle formation lyrique.
En duos, en choeur, une vraie pâte sonore vocale homogène se dégage. C'est rond, c'est propre.
Tous dansent, également. Carole Deffit est l'exemple même de ces artistes complets issues de cette école de la comédie musicale française qui n'a plus rien à envier notamment aux Etats-Unis.
Hervé Lewandowski campait quant à lui un irrésistible clerc un peu benêt et ravissait les spectateurs.
Tout comme Grégory Benchenafi en coursier ne se déplaçant jamais sans son guidon une fois descendu de son scooter. Lui aussi possède une belle tessiture et un beau timbre.
Trois musiciens accompagnaient hier en live les chanteurs, Daniel Glet au piano, Fred Liebert à la contrebasse et à la basse électrique cinq cordes, ainsi que Jean-Pierre Beuchard à la guitare.
Là encore, de la belle ouvrage.
C'est donc un vrai moment de bonheur musical qui vous attend au théâtre La Bruyère, au cours duquel on rit énormément. On prend un réel plaisir à suivre les péripéties de ces personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Il n'y a pas de méchants, et le message délivré est tout à fait positif.
Une chance !
... Ne nous étonnons pas qu’une standing ovation soit venue remercier la troupe impeccable et saluer ce texte redoutablement efficace.
Un divertissement immanquable que cette comédie musicale désormais célèbre.
Un spectacle pour l’été à voir sans hésiter.
Un divertissement immanquable que cette comédie musicale désormais célèbre.
Un spectacle pour l’été à voir sans hésiter.
Vendredi 8 Juin 2018, théâtre La Bruyère.
Avec comme parti pris qu'il n'y ait que des chansons dans cette pièce, on plonge dans un univers décalé où le travail dans ce cabinet d'avocats, qui sert de décor au musical, est bien agréable : pause-café, jouer au loto,... au lieu de travailler. Ah une exception ! Il faut plaider en chantant !
Chaque personnage a sa caractéristique musicale : le patron est un chanteur lyrique, l'assistant est plutôt 'cabaret parisien', la femme de ménage est 'flamenco 2.0', une secrétaire est 'latino festive', l'autre est la voix romantique de tout bon musical qui se respecte et le coursier est un rocker en cuir.
Hervé Devolder, qui a écrit le livret et composé la musique, officie à la mise en scène en prime. C'est en voyant son nom que Chance a retenu toute mon attention : « les fiancés de Loches » m'ont laissé un souvenir tellement agréable et « le cas martin Piche » était fort sympathique. Bien m’en a pris !! Je ne regrette pas! C'est un vraiment bonheur ce parti pris entièrement musical. J'ai vraiment apprécié les différents styles musicaux (le rap m’a fait pleurer de rire) et les clins d’œil à d’autres musicals.
Sur scène, il y a 3 musiciens côté jardin : piano, basse et guitare. Ils sont excellents !!! Ils interagissent avec les comédiens par moment, c’est très fluide. Les comédiens sont eux aussi excellents. Tout ce petit monde fait montre d’une énergie redoutablement contagieuse, le public applaudi et rit souvent. Autre chose qui a retenu mon regard, c’est qu’il y a quand même 6 comédiens, 3 musiciens et 4 bureaux sur la scène et que le plateau ne m’a pas semblé trop petit car tous les déplacements sont millimétrés. Autre point à savoir, tous les rôles sont joués en alternance et pour avoir une belle dynamique de groupe, c’est normalement plus compliqué mais alors là, aucun soucis : quelle belle complicité entre les comédiens et les musiciens !!
En bref, pour cette fin de semaine particulièrement chargée professionnellement, j'avais un besoin certain de me détendre et je dois dire que Chance a parfaitement réussi cette mission, un vrai moment relaxant qui m'a laissé joyeuse et chantonnante dans le métro qui me ramenait à la maison (et il ne pleut pas ce matin, c’est un miracle !!).
Avec comme parti pris qu'il n'y ait que des chansons dans cette pièce, on plonge dans un univers décalé où le travail dans ce cabinet d'avocats, qui sert de décor au musical, est bien agréable : pause-café, jouer au loto,... au lieu de travailler. Ah une exception ! Il faut plaider en chantant !
Chaque personnage a sa caractéristique musicale : le patron est un chanteur lyrique, l'assistant est plutôt 'cabaret parisien', la femme de ménage est 'flamenco 2.0', une secrétaire est 'latino festive', l'autre est la voix romantique de tout bon musical qui se respecte et le coursier est un rocker en cuir.
Hervé Devolder, qui a écrit le livret et composé la musique, officie à la mise en scène en prime. C'est en voyant son nom que Chance a retenu toute mon attention : « les fiancés de Loches » m'ont laissé un souvenir tellement agréable et « le cas martin Piche » était fort sympathique. Bien m’en a pris !! Je ne regrette pas! C'est un vraiment bonheur ce parti pris entièrement musical. J'ai vraiment apprécié les différents styles musicaux (le rap m’a fait pleurer de rire) et les clins d’œil à d’autres musicals.
Sur scène, il y a 3 musiciens côté jardin : piano, basse et guitare. Ils sont excellents !!! Ils interagissent avec les comédiens par moment, c’est très fluide. Les comédiens sont eux aussi excellents. Tout ce petit monde fait montre d’une énergie redoutablement contagieuse, le public applaudi et rit souvent. Autre chose qui a retenu mon regard, c’est qu’il y a quand même 6 comédiens, 3 musiciens et 4 bureaux sur la scène et que le plateau ne m’a pas semblé trop petit car tous les déplacements sont millimétrés. Autre point à savoir, tous les rôles sont joués en alternance et pour avoir une belle dynamique de groupe, c’est normalement plus compliqué mais alors là, aucun soucis : quelle belle complicité entre les comédiens et les musiciens !!
En bref, pour cette fin de semaine particulièrement chargée professionnellement, j'avais un besoin certain de me détendre et je dois dire que Chance a parfaitement réussi cette mission, un vrai moment relaxant qui m'a laissé joyeuse et chantonnante dans le métro qui me ramenait à la maison (et il ne pleut pas ce matin, c’est un miracle !!).
Farfelu, pétillant, drôle.
Dans un cabinet d’avocats règne une ambiance un peu fantasque. Deux secrétaires assez saugrenues, un avocat ne voulant pas plaider, une jeune stagiaire un peu timide, un coursier assez playboy et un patron pas très honnête vont nous faire vivre leurs aventures juridiques et romantiques.
Côté jardin, un pianiste, un contrebassiste et un guitariste accompagnent cette troupe de saltimbanques extravagants.
Une ambiance d’opérette, de samba, de rock, de claquettes, de rap nous réjouit et nous amuse.
Le milieu professionnel et les caractères de chacun sont caricaturés avec brio.
Les comédiens sont pétulants, ils nous séduisent et nous égayent.
Les costumes sont esthétiques, assez affriolants et parfois clownesques.
Détente et rire assuré.
Dans un cabinet d’avocats règne une ambiance un peu fantasque. Deux secrétaires assez saugrenues, un avocat ne voulant pas plaider, une jeune stagiaire un peu timide, un coursier assez playboy et un patron pas très honnête vont nous faire vivre leurs aventures juridiques et romantiques.
Côté jardin, un pianiste, un contrebassiste et un guitariste accompagnent cette troupe de saltimbanques extravagants.
Une ambiance d’opérette, de samba, de rock, de claquettes, de rap nous réjouit et nous amuse.
Le milieu professionnel et les caractères de chacun sont caricaturés avec brio.
Les comédiens sont pétulants, ils nous séduisent et nous égayent.
Les costumes sont esthétiques, assez affriolants et parfois clownesques.
Détente et rire assuré.
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