Ses critiques
45 critiques
9/10
Un reporter du journal l'Union cherche une attraction pour la kermesse annuelle. Les années précédentes c'était un combat de catch entre lilliputiens, et les duettistes Dupont et Pondu, et voila que germe une idée.... Ce sera une rencontre de foot féminin. Pour trouver les participantes une petite annonce est passée et à la surprise de l'organisateur, les candidatures affluent. Nous sommes en 1968 à Reims, depuis 1941 seuls les matchs avec des hommes sont autorisés, et nous allons assister à la naissance de l'équipe FCF Rémoise.
Venues de tous horizons, ouvrières d'usine payées au rendement, les mains entravées pour ne pas être blessées par les presses, étudiante, femme au foyer.... Elles dissimulent parfois à leur famille et leur entourage cette nouvelle vocation, volontaires, battantes, avec l'envie de sortir d'un quotidien qui n'est pas toujours facile, elles vont vivre une aventure humaine et collective que nous allons suivre à la fois sur scène et sur écran vidéo pour les entraînements et les matchs. Avec finesse, le poids du patriarcat, les violences faites aux femmes, les débuts de l'émancipation féminine, les luttes sociales, l'égalité des droits sont évoqués tout au long du spectacle.
J'ai découvert Pauline Bureau la saison dernière avec sa mise en scène des "bijoux de pacotille" au Rond Point, et avec le formidable "hors la loi" au Vieux Colombier. "Féminines" me confirme que j'aime son écriture, ses mises en scène, les sujets qu'elle aborde, l'empathie pour ses personnages.
Rebecca Finet, Sonia Floire, Léa Fouillet, Camille Garcia, Marie Nicolle, Louise Orry-Diquero, Catherine Vinatier, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Anthony Roullier sont épatants, je dirais même mieux formidablement épatants. ils forment une équipe gagnante.
Pas besoin s'intéresser au football pour aller voir et apprécier ce spectacle. A part les noms de quelques joueurs très médiatisés je n'y connais rien, pourtant j'ai passé deux heures en compagnie de Marinette, Jeanine, Rose, Marie-Maud, Etienne Leroy et tous les autres. Ils sont terriblement attachants. J'ai ri, j'ai été ému, j'en suis sorti heureux avec l'envie de partager ce moment là.
Dépêchez vous c'est seulement jusqu'au 7 décembre.
Venues de tous horizons, ouvrières d'usine payées au rendement, les mains entravées pour ne pas être blessées par les presses, étudiante, femme au foyer.... Elles dissimulent parfois à leur famille et leur entourage cette nouvelle vocation, volontaires, battantes, avec l'envie de sortir d'un quotidien qui n'est pas toujours facile, elles vont vivre une aventure humaine et collective que nous allons suivre à la fois sur scène et sur écran vidéo pour les entraînements et les matchs. Avec finesse, le poids du patriarcat, les violences faites aux femmes, les débuts de l'émancipation féminine, les luttes sociales, l'égalité des droits sont évoqués tout au long du spectacle.
J'ai découvert Pauline Bureau la saison dernière avec sa mise en scène des "bijoux de pacotille" au Rond Point, et avec le formidable "hors la loi" au Vieux Colombier. "Féminines" me confirme que j'aime son écriture, ses mises en scène, les sujets qu'elle aborde, l'empathie pour ses personnages.
Rebecca Finet, Sonia Floire, Léa Fouillet, Camille Garcia, Marie Nicolle, Louise Orry-Diquero, Catherine Vinatier, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Anthony Roullier sont épatants, je dirais même mieux formidablement épatants. ils forment une équipe gagnante.
Pas besoin s'intéresser au football pour aller voir et apprécier ce spectacle. A part les noms de quelques joueurs très médiatisés je n'y connais rien, pourtant j'ai passé deux heures en compagnie de Marinette, Jeanine, Rose, Marie-Maud, Etienne Leroy et tous les autres. Ils sont terriblement attachants. J'ai ri, j'ai été ému, j'en suis sorti heureux avec l'envie de partager ce moment là.
Dépêchez vous c'est seulement jusqu'au 7 décembre.
7/10
Molly est presque totalement aveugle depuis l'age de 10 mois. Grâce à son père, elle a appris à vivre avec son handicap, en développant d'autres moyens de perception, l'ouie, l'odorat, le toucher, où plus impalpables comme le ressenti.
A quarante et un an, mariée depuis peu, heureuse, poussée par son mari, elle accepte de rencontrer un ophtalmologue qui après de nombreux examens lui propose de l'opérer et de lui faire récupérer une partie de sa vision.
L'opération est un succès, mais ce qu'elle aurait aimé vivre comme une expérience de quelques heures, va lui faire perdre tous ses repères.
L'environnement qu'elle s'est construit, l'environnement dans lequel elle s'est construite s'effondre lui révélant un monde où comme elle l'entendait dans son enfance il n'y a pas grand chose de beau à voir.
Crée en France à la fin des année 90, la pièce de Brian Friel a été réadaptée avec l'ajout de musiques et de chants qui s'intègrent parfaitement au spectacle, d'autant que les deux chanteurs lyriques Olivier Dumait et Ronan Nédélec se révèlent d'excellents comédiens. Adaptatrice metteuse en scène et interprète de Molly, Julie Brochen lumineuse au début puis totalement perdue est très émouvante.
Baignés d'éclairages sombres, les comédiens évoluent dans une scénographie composée de bouteilles vides, et de chaises qui sont régulièrement déplacées. Symbole des difficultés du parcours de Molly et des obstacles qu'elle doit franchir ?
Une réflexion sensible sur la différence, sur les choix de vie la perception du monde et des êtres.
Un spectacle qui n'est repris que pour quelques représentations ne le manquez pas.
A quarante et un an, mariée depuis peu, heureuse, poussée par son mari, elle accepte de rencontrer un ophtalmologue qui après de nombreux examens lui propose de l'opérer et de lui faire récupérer une partie de sa vision.
L'opération est un succès, mais ce qu'elle aurait aimé vivre comme une expérience de quelques heures, va lui faire perdre tous ses repères.
L'environnement qu'elle s'est construit, l'environnement dans lequel elle s'est construite s'effondre lui révélant un monde où comme elle l'entendait dans son enfance il n'y a pas grand chose de beau à voir.
Crée en France à la fin des année 90, la pièce de Brian Friel a été réadaptée avec l'ajout de musiques et de chants qui s'intègrent parfaitement au spectacle, d'autant que les deux chanteurs lyriques Olivier Dumait et Ronan Nédélec se révèlent d'excellents comédiens. Adaptatrice metteuse en scène et interprète de Molly, Julie Brochen lumineuse au début puis totalement perdue est très émouvante.
Baignés d'éclairages sombres, les comédiens évoluent dans une scénographie composée de bouteilles vides, et de chaises qui sont régulièrement déplacées. Symbole des difficultés du parcours de Molly et des obstacles qu'elle doit franchir ?
Une réflexion sensible sur la différence, sur les choix de vie la perception du monde et des êtres.
Un spectacle qui n'est repris que pour quelques représentations ne le manquez pas.
9/10
Dans la mémoire collective, Elephant Man, c'est le film de David Lynch sorti en 1980, inspiré des mémoires de Frederick Trèves le médécin qui s'occupa de lui. Dans la distribution : John Hurt (John Merrick), Anthony Hopkins (Dr Treves) et Anne Bancroft (Mrs Kendall).
Elephant Man c'est aussi une pièce de Bernard Pommerance crée en 1979 à Broadway avec plus de mille représentations, récompensée d'un Tony Award, dans laquelle pendant quelques mois David Bowie endossa le rôle titre. C'est cette oeuvre que David Bobée a co-adaptée avec Pascal Collin, et met en scène.
Afublé d'excroissances qui le font ressembler à un éléphant, John Merrick est un être laid et difforme. Maltraité, il est exhibé dans les foires par un bateleur sans scrupules qui le considère comme un animal et ne s'intéresse à lui que pour le peu d'argent qu'il rapporte.
John est recueilli par le Dr Treves, un médecin du London hospital qui souhaite étudier les origines de sa maladie.
"Je ne promet pas de te guérir, mais de te soigner"
Au sein de l'institution, où des visites clandestines et monayées sont organisées pour le voir, éléphant man continue à susciter la peur. Peu à peu médecins et personnel se rendent compte que celui que l'on considère comme un monstre est un être humain, intelligent, sensible et qui adore les livres.
Mrs Kendall une actrice célèbre qui a entendu parler de lui demande à le rencontrer.
Bien que datant de quatre décennies, le propos de l'auteur est malheureusement toujours d'actualité. Aujourd'hui il est impossible d'aller sur les réseaux sociaux, d'allumer la télévision, de sortir dans la rue sans être confronté à la stigmatisation, au regard de l'autre, à la violence, au rejet de la différence quelle que soit cette différence.
Où se situe la vraie laideur ?
Dans la jeune garde des metteurs en scène français, David Bobée est un de ceux dont j'admire le plus le travail. Un de ceux dont je ne veux manquer aucun spectacle. Inventif, mêlant souvent différentes disciplines artistiques, (cirque, danse, musique...) ses mises en scène sont toujours très belles, et celle ci ne déroge pas.
Comment oublier ce moment bouleversant où tous les personnages rassemblés, disent en évoquant Merrick "il est comme moi".
Elephant Man c'est Joey Starr, il est en scène du début à la fin. Un rôle écrasant où sans artifices ni maquillage il est d'une présence incroyable. C'est une révélation.
Béatrice Dalle est Mrs Kendall. Certains lui reprochent de ne pas avoir de formation théâtrale et alors ? Ce qui compte, c'est son intensité, sa sincérité, son émotion. La seconde fois où j'y suis allé (oui oui, j'y suis allé deux fois), j'étais suffisamment près de la scène pour voir que ses larmes n'étaient pas feintes.
Ces deux là ne sont pas des comédiens formatés, ils jouent avec leur instinct, leur sensibilité.
Le reste de la distribution est en harmonie. On sent qu'il s'agit d'une vraie troupe investie et homogène. Christophe Grégoire (formidable Dr Treves), Michaël Cohen, Grégori Miège, Radouan Leflahi (qui fut un magnifique Peer Gynt), Clémence Ardoin, Arnaud Chéron, Papythio Matoudidi, Xiao Yi Liu (étonnante danseuse) et Luc Bruyère (formé par Carolyn Carlson) inquiétant Jack l'éventreur.
Comment ne pas mentionner que toute la salle se lève spontanément et comme un seul homme à la fin pour une longue ovation.
Un spectacle dont le message de tolérance me touche beaucoup.
"Arrêtons d'avoir peur de ceux qui ne sont pas comme nous"
(Béatrice Dalle/Joey Starr)
Elephant Man c'est aussi une pièce de Bernard Pommerance crée en 1979 à Broadway avec plus de mille représentations, récompensée d'un Tony Award, dans laquelle pendant quelques mois David Bowie endossa le rôle titre. C'est cette oeuvre que David Bobée a co-adaptée avec Pascal Collin, et met en scène.
Afublé d'excroissances qui le font ressembler à un éléphant, John Merrick est un être laid et difforme. Maltraité, il est exhibé dans les foires par un bateleur sans scrupules qui le considère comme un animal et ne s'intéresse à lui que pour le peu d'argent qu'il rapporte.
John est recueilli par le Dr Treves, un médecin du London hospital qui souhaite étudier les origines de sa maladie.
"Je ne promet pas de te guérir, mais de te soigner"
Au sein de l'institution, où des visites clandestines et monayées sont organisées pour le voir, éléphant man continue à susciter la peur. Peu à peu médecins et personnel se rendent compte que celui que l'on considère comme un monstre est un être humain, intelligent, sensible et qui adore les livres.
Mrs Kendall une actrice célèbre qui a entendu parler de lui demande à le rencontrer.
Bien que datant de quatre décennies, le propos de l'auteur est malheureusement toujours d'actualité. Aujourd'hui il est impossible d'aller sur les réseaux sociaux, d'allumer la télévision, de sortir dans la rue sans être confronté à la stigmatisation, au regard de l'autre, à la violence, au rejet de la différence quelle que soit cette différence.
Où se situe la vraie laideur ?
Dans la jeune garde des metteurs en scène français, David Bobée est un de ceux dont j'admire le plus le travail. Un de ceux dont je ne veux manquer aucun spectacle. Inventif, mêlant souvent différentes disciplines artistiques, (cirque, danse, musique...) ses mises en scène sont toujours très belles, et celle ci ne déroge pas.
Comment oublier ce moment bouleversant où tous les personnages rassemblés, disent en évoquant Merrick "il est comme moi".
Elephant Man c'est Joey Starr, il est en scène du début à la fin. Un rôle écrasant où sans artifices ni maquillage il est d'une présence incroyable. C'est une révélation.
Béatrice Dalle est Mrs Kendall. Certains lui reprochent de ne pas avoir de formation théâtrale et alors ? Ce qui compte, c'est son intensité, sa sincérité, son émotion. La seconde fois où j'y suis allé (oui oui, j'y suis allé deux fois), j'étais suffisamment près de la scène pour voir que ses larmes n'étaient pas feintes.
Ces deux là ne sont pas des comédiens formatés, ils jouent avec leur instinct, leur sensibilité.
Le reste de la distribution est en harmonie. On sent qu'il s'agit d'une vraie troupe investie et homogène. Christophe Grégoire (formidable Dr Treves), Michaël Cohen, Grégori Miège, Radouan Leflahi (qui fut un magnifique Peer Gynt), Clémence Ardoin, Arnaud Chéron, Papythio Matoudidi, Xiao Yi Liu (étonnante danseuse) et Luc Bruyère (formé par Carolyn Carlson) inquiétant Jack l'éventreur.
Comment ne pas mentionner que toute la salle se lève spontanément et comme un seul homme à la fin pour une longue ovation.
Un spectacle dont le message de tolérance me touche beaucoup.
"Arrêtons d'avoir peur de ceux qui ne sont pas comme nous"
(Béatrice Dalle/Joey Starr)
7/10
La réunification des deux corées : c'est avec cette pièce que j'ai découvert le théâtre de Joël Pommerat. C'était en 2013 aux Ateliers Berthier. Depuis je crois n'avoir manqué aucune de ses créations.
J'avoue avoir été à la fois curieux et inquiet quand j'ai vu qu'une adaptation était proposée par la compagnie "l'heure avant l'aube" au Funambule Montmartre.
Curieux de voir la transposition sur un plateau beaucoup plus petit que Berthier ou les Amandiers Nanterre.
Inquiet de savoir comment la metteuse en scène allait s'approprier l'univers de Pommerat et le restituer.
Il n'a fallu que quelques minutes pour que mes craintes soient dissipées.
Si la mention d'après Joël Pommerat figure sur l'affiche, c'est que l'oeuvre originale comportait vingt séquences et qu'il n'y en a plus ici que quatorze.
Entrecoupées d'un noir, ces scènes de la vie amoureuse, de la solitude amoureuse, où mensonges, frustrations, lâchetés se côtoient, montrent des portraits parfois dérangeants, toujours désenchantés. Et si l'humour est présent, le rire est grinçant.
Les mots sont simples, mais ils résonnent avec intensité. Peut-être nous ramènent ils à nos propres vécus ?
Comme chantent les Rita Mitsouko, les histoires d'amour finissent mal en général.
Le dispositif bi-frontal utilisé dans les grandes salles était impossible à mettre en place dans un théâtre de capacité modeste. Il fallait trouver une passerelle pour y remédier. Emilie Jeanne a imaginé de faire dialoguer par vidéo interposée, les personnages présents sur scène avec ceux filmés en coulisses et en direct, c'est une belle idée qui fonctionne très bien.
Et les comédiens Mansour Bel Hadj, Catherine Bletsas, Gwenaelle Carré, Sébastien Corona, Marie Jarnoux, Matthieu Poulet, Anouck Siboni, Natacha Simic sont tous excellents.
Au moment où je publie cette chronique il ne reste plus que 2 représentations au Funambule Montmartre. Alors dépêchez vous d'aller voir le spectacle de cette jeune compagnie dont il faudra suivre les prochaines créations avec intérêt.
J'avoue avoir été à la fois curieux et inquiet quand j'ai vu qu'une adaptation était proposée par la compagnie "l'heure avant l'aube" au Funambule Montmartre.
Curieux de voir la transposition sur un plateau beaucoup plus petit que Berthier ou les Amandiers Nanterre.
Inquiet de savoir comment la metteuse en scène allait s'approprier l'univers de Pommerat et le restituer.
Il n'a fallu que quelques minutes pour que mes craintes soient dissipées.
Si la mention d'après Joël Pommerat figure sur l'affiche, c'est que l'oeuvre originale comportait vingt séquences et qu'il n'y en a plus ici que quatorze.
Entrecoupées d'un noir, ces scènes de la vie amoureuse, de la solitude amoureuse, où mensonges, frustrations, lâchetés se côtoient, montrent des portraits parfois dérangeants, toujours désenchantés. Et si l'humour est présent, le rire est grinçant.
Les mots sont simples, mais ils résonnent avec intensité. Peut-être nous ramènent ils à nos propres vécus ?
Comme chantent les Rita Mitsouko, les histoires d'amour finissent mal en général.
Le dispositif bi-frontal utilisé dans les grandes salles était impossible à mettre en place dans un théâtre de capacité modeste. Il fallait trouver une passerelle pour y remédier. Emilie Jeanne a imaginé de faire dialoguer par vidéo interposée, les personnages présents sur scène avec ceux filmés en coulisses et en direct, c'est une belle idée qui fonctionne très bien.
Et les comédiens Mansour Bel Hadj, Catherine Bletsas, Gwenaelle Carré, Sébastien Corona, Marie Jarnoux, Matthieu Poulet, Anouck Siboni, Natacha Simic sont tous excellents.
Au moment où je publie cette chronique il ne reste plus que 2 représentations au Funambule Montmartre. Alors dépêchez vous d'aller voir le spectacle de cette jeune compagnie dont il faudra suivre les prochaines créations avec intérêt.
6,5/10
Piège pour Cendrillon c'est un roman écrit en 1963 par Sébastien Japrisot (l'été meurtrier), puis un film réalisé par André Cayatte en 1965 avec Dany Carrel dans les rôles de Do & Mi et Madeleine Robinson dans celui de la gouvernante.
C'est aujourd'hui une pièce adaptée par Aïda Asgharzadeh (la main de Leïla).
Mi(chelle), se réveille amnésique après un incendie qui a coûté la vie à son amie Do(minique). Elle a eu le visage et les mains brûlées, subi des greffes. Plus aucun souvenirs, même pas ceux que tente de lui rappeler Madame Murneau la gouvernante engagée par sa riche tante.
Stop, je ne vais pas vous en dire beaucoup plus pour ménager le suspense...
Les personnages vont se livrer à un jeu de manipulation, avec perversité, un brin d'érotisme, et ce qu'il faut de rebondissements. La fin de la pièce nous apportera t'elle la solution de ce puzzle policier ? Rien n'est moins sûr.
Spécialiste du théâtre de genre, et on lui doit quelques belles réussites dans le domaine, "la dame blanche", "le tour du monde en 80 jours", "Derniers coups de ciseaux", Sébastien Azzopardi assure avec efficacité la mise en scène de ce polar années 60.
Alyzée Costes, Nassima Benchicou, David Talbot et Aurélie Boquien glaçante Mme Murneau sont parfaits.
La musique Bernard "Herrmannienne" de Romain Trouillet contribue à créer l'atmosphère.
Tous les ingrédients sont là pour nous faire frissonner et nous divertir.
C'est aujourd'hui une pièce adaptée par Aïda Asgharzadeh (la main de Leïla).
Mi(chelle), se réveille amnésique après un incendie qui a coûté la vie à son amie Do(minique). Elle a eu le visage et les mains brûlées, subi des greffes. Plus aucun souvenirs, même pas ceux que tente de lui rappeler Madame Murneau la gouvernante engagée par sa riche tante.
Stop, je ne vais pas vous en dire beaucoup plus pour ménager le suspense...
Les personnages vont se livrer à un jeu de manipulation, avec perversité, un brin d'érotisme, et ce qu'il faut de rebondissements. La fin de la pièce nous apportera t'elle la solution de ce puzzle policier ? Rien n'est moins sûr.
Spécialiste du théâtre de genre, et on lui doit quelques belles réussites dans le domaine, "la dame blanche", "le tour du monde en 80 jours", "Derniers coups de ciseaux", Sébastien Azzopardi assure avec efficacité la mise en scène de ce polar années 60.
Alyzée Costes, Nassima Benchicou, David Talbot et Aurélie Boquien glaçante Mme Murneau sont parfaits.
La musique Bernard "Herrmannienne" de Romain Trouillet contribue à créer l'atmosphère.
Tous les ingrédients sont là pour nous faire frissonner et nous divertir.
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