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Noc Tenbule
Noc Tenbule
Mini-Molière du Critique
30 ans
22 espions
espionner Ne plus espionner
Aller au théâtre est une vraie passion, une bouffée d'air d'énergie où l'on ne ressort jamais pareil que lorsqu'on rentre :)
Son blog : https://20h30leverderideau.fr
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Ses critiques

390 critiques
Le choeur

Le choeur

7/10
5
La mise en scène rythmée est là pour nous montrer la force incroyable de l'imagination avec des artistes pleins d'énergie. On admire cette scène où une femme décrit son appartement qui prend vie avec des comédiens qui jouent le sofa, lampe de chevet, la radio, les voisins...

L'éblouissement fonctionne toujours avec ce visuel de bras augmentée avec l'ensemble des comédiens. Juste magnifique. Le rire est aussi de mise avec par exemple ce moment de danse entrainante où une personne occupe l'espace pour être progressivement arrêté par ces collègues de folie douce.

Ensemble, il forme un tout. Sans pause ni aucun temps mort, on se laisse aller, souriant, rigolant, rêvant, écoutant jusqu'à cette étonnante et ingénieuse scène finale. Impossible de ne pas admirer et applaudir la précision, la souplesse, la complicité, l'enthousiasme, leur joie de vivre de ces talents.

Les 1h10 passent à toute vitesse et on aimerait bien encore rester un peu avec eux.
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Buffles

Buffles

7,5/10
7
L’auteur catalan Pau Miró propose un texte dense, fort et sans compromis où l'on voit des traces du franquisme. Des gens disparaissaient du jour au lendemain pour la sécurité du pouvoir. Même après la déchéance du dictateur, ces disparitions restent tabous.

Y a t'il des morts utiles pour l'équilibre d'un système? La forme polyphonique nous immerge au plus proche de chaque membre de la fratrie qui se trouve confronter à des doutes, des peurs, des questionnements... Les buffles conçus fascinent autant qu'ils intriguent avec leur tête imposante, leur mufle épais et ces cornes spectaculaires. On se laisse capter par ces visages très réalistes. On se pose des questions sur la manière dont ils ont été réalisés. Leur humanité est d'autant plus valorisée avec le travail précis et plein d'entrain des cinq marionnettistes, Guillaume Clausse, Claire-Marie Daveau, Agnès Oudot, Jean-Baptiste Saunier et Pierre Tallaron. Seul ou avec les autres, avec ou sans animal entier ou partiel, ils transmettent leur énergie, leur enthousiasme, leur fragilité.

On sent leur complicité qui fait oublier les gestes de manipulation. Quand les animaux se grattent les cornes ou soufflent, c'est criant de vérité. La compagnie Arnica et Émilie Flacher arrivent grâce à une ingénieuse mise en scène et des artistes talentueux, passionné à emporter le spectateur dans un autre monde, dans une fable singulière.
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Giordano Bruno, le Souper des Cendres

Giordano Bruno, le Souper des Cendres

7/10
5
La religion catholique impose une vision du monde très particulière. La Terre est au milieu de l'univers et il ne peut en être autrement. Toute personne qui ose clamer une autre idée risque sa vie.

Giordano Bruno s'est exprimé librement avec raisonnement, philosophie, science... L'"homme prend conscience de lui dans l'espace". Lui qui est né au pied du Vésuve a éventuellement hérité d'un tempérament de feu. 'L'univers est infini donc privé de centre". On l'arrête. On lui cloue la langue. "Je suis un philosophe unique". Il demande que le pape Clément 8 l'écoute. Lui est un être de raison. "Je cherche le chemin de la vérité". Toutefois, qu'importe ce qu'il pourra dire, le résultat sera sans appel : le bucher. 

Laurent Vacher a été touché par l'histoire de Giordano Bruno. Un homme curieux, jusqu'au-boutiste, singulier qui mis tout en place pour lutter contre l'obscurantisme. Mais pouvait-il changer quelque chose en pleine inquisition? Ce n'est pas le premier a proposé un autre regard sur l'infini. Benoît Di Marco transmet la fouge, la colère, la révolte de ce visionnaire. Le comédien donne de sa personne, de son énergie pour faire vivre les dernières traces qu'il reste de cet oublié. Sur scène, il n'est pas seul. Philippe Thibault ou Clément Landais, l'accompagne à la contrebasse. La musique accompagne et intensifie le rythme. Le spectateur se laisse emporté, subjugué, réflexif par la modernité de la pensée et de l'investissement des artistes.

Tout est subtilement souligné grâce à d'ingénieux jeu d'ombre et de lumière. Rien n'est négligé afin de permettre à chacun de partir avec son lot d'interrogations, de colère et d'espoir.
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Zaï Zaï Zaï Zaï

Zaï Zaï Zaï Zaï

8/10
3
La compagnie "Le Théâtre de l'Argument" a décidé de relever un défi de taille : adapter en spectacle une bd. Leur choix ne se porte pas sur n'importe oeuvre du 9ème art. Elle a choisi "Zaï zaï zaï zaï" de Fabcaro sorti en 2015 et publié à plus de 180 000 exemplaires. Un album qui n'est vraiment pas passé inaperçu. Par chance, le dessinateur n'aime pas les formes classiques bien au contraire. En plus, il a de la suite dans les idées. C'est d'ailleurs cet état d'esprit espiègle et critique sert à merveille la démarche créative. En effet, difficile de mettre en scène des morceaux de vie. Pourquoi ne faire comme si on enregistrait une émission radio avec des comédiens derrière leur micro avec des bruiteurs?

Maïa Sandoz et Paul Moulin proposent une grande table où les 8 comédiens restent debout, face à des micros et interprètent les différents personnages. Bien entendu, ils les incarnent en voix, en attitude allant jusqu'à changer le tissus qui recouvre le micro. Deux saltimbanques jouent en live les différents bruits avec en renfort des poireaux, un verre d'eau ou d'une guitare donnant aussi de leur personne par une cascade sur le devant de la scène. Il faut dire qu'une troupe dynamique et investie est nécessaire. On va suivre à un rythme soutenu un homme qui faisait ces courses et qui a oublié sa carte de fidélité. Il a oublié de la mettre dans son pantalon lorsqu'il en a changé. Qui peut oublier ça? Commence une traque sans pitié où la police et les médias se liguent pour faire le portrait de ce père de famille qui a pris un tel risque. Débute un road movie cruel , brutal et saugrenu. Vous l'aurez compris derrière cela se cache une satire sociale. Qui a dit que l'on ne pouvait pas rire de sujets sérieux?

Ce voyage en absurdie passe à toute vitesse. On rit de bon cœur et on se laisse porter. L'heure s'envole à une telle vitesse que l'on en veut encore. Cela tombe bien car les artistes eux aussi souhaitent partager encore un instant avec les spectateurs. Devant le théâtre de l'Atelier, autour d'un petit verre offert, se déroule une autre histoire pleine d'humour. Le plaisir de se retrouver ensemble plane dans l'air. Cela fait tellement bien de rire intelligemment ensemble, simplement.
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Les Dimanches de Monsieur Dézert

Les Dimanches de Monsieur Dézert

8/10
3
Lionel Dray décide pour la première fois de mener un projet scénique en solo. Créer, mettre en scène et jouer ne lui fait pas peur.
D'ailleurs, pour le prouver, il décide s'inspirer librement d'un ouvrage de Jean de La Ville de Mirmont, "Les Dimanches de Jean Dézert". Le roman sera la dernière trace de l'auteur avant sa mort au combat pendant la guerre. L'histoire raconte la vie d'un homme sans intérêt qui prend un autre aspect le dimanche car tout est permis. Alors pourquoi ne faire évoquer un être avec un flot de possible via le cinéma?

Quelle belle opportunité de présenter les candidats du grand jeu concours de l’été d'un journal qui propose de payer la totalité d'une réalisation. Les propositions les plus folles et les plus insolites se succèdent. Jean Dézert vit des choses que l'humble humain ne pourrait en vivre (et heureusement peut-être). L'artiste a de la suite dans les idées et cela à de quoi dérouter les spectateurs. Le récit qui déconcerte n'est que la partie immergée de l'iceberg. Le créateur va bien plus loin que cela. La scénographie de Jean-Baptiste Bellon est d'une grande précision pour cet original chaos. Ce que l'on pourrait prendre pour un simple bureau est un plan de travail qui est supporté d'un côté avec des magazines et de l'autre une structure métallique. L'espace est marqué au sol par des toiles en plastique sur lequel repose deux faux murs avec du papier peint déchiré. Lorsque Lionel Dray qui a pris soit son identité ou soit l'un des personnages qui les limitations pour mieux immaculé le sol propre.

De ces tongs avec des chaussettes vertes, il laisse une trace de son passage. Le sol noir ne sera pas le seul qui ne va plus être immaculé. Avec un peu d'eau et de farine, le saltimbanque se transforme en clown mime. Il n'oublie jamais de créer un lien de connivence avec le public plus ou moins agile. En tout cas, il se laisse aller à rire de bon cœur. Impossible de partir indemne.

Pour en être certain, il suffit de tendre l'oreille à ces individus qui disent : "je n'ai jamais vu ça" avec un sourire de satisfaction. Peut-on rendre meilleur hommage à ce curieux baladin?
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