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Noc Tenbule
Noc Tenbule
Mini-Molière du Critique
30 ans
21 espions
espionner Ne plus espionner
Aller au théâtre est une vraie passion, une bouffée d'air d'énergie où l'on ne ressort jamais pareil que lorsqu'on rentre :)
Son blog : https://20h30leverderideau.fr
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Ses critiques

381 critiques
Ceux qui vont mieux

Ceux qui vont mieux

7/10
2
Il y a des informations qu'il ne faut pas avoir avant d'aller au théâtre. "Ceux qui vont mieux" fait parti de ces spectacles où la présentation de quelques lignes doit être l'unique source de lecture.

Sébastien Barrier n'est pas un comédien, au sens classique du terme, seul en scène. Comme il le dit si bien lui-même, c'est un performer, un clown, un amuseur. Cela ne veut pas dire qu'il arrive sur scène les mains dans les poches et il verra ce qu'il va créer. Absolument pas. Il a tout construit, structuré. D'ailleurs, il ne pourrait en être autrement.




"Pourquoi? " me demandez-vous intrigué. Même s'il est seul, il occupe tout l'espace. On trouve d'un côté un pupitre avec un ordinateur ainsi qu'une console avec au-dessus un bras dont la main est cloutée. De l'autre côté, des poutres, un écran, un micro et une autre console. Sébastien Barrier ne peut pas rester en place. Il a des choses à nous raconter, à nous transmettre, à nous partager. Alors il faut ce qu'il faut pour laisser s'exprimer librement son dynamisme, son énergie, sa fougue... Sa vie n'est pas si ordinaire. Il nous livre des moments forts qui lui ont permis d'être l'homme fragile, sensible et fou.

Une personne peut faire toute la différence dans une vie. Dans "Ceux qui vont mieux", il rend hommage à quelques uns qui ont contribué à ce qu'il est. Ce n'est pas un hasard qu'il parle de ces parents. Ils ont toujours été là pour lui qu'importe ces choix, ces erreurs, ces bonheurs... Même s'ils ne sont plus tout jeune, ils écoutent du punk anglais pour faire plaisir à leur fils. L'âme d'un saltimbanque a toujours habité en lui. La poésie, les amis, les voyages, le hasard, son chat wee wee, sa moitié, son garçon, la photographie, la vidéo.... l'inspirent, le nourrissent pour faire de lui un être singulier, curieux, généreux, taquineur, comique, passionné... Allez voir Sébastien Barrier pour vivre une expérience atypique de théâtre qui fait du bien au moral.
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Le Rêve de Mercier, La rencontre d’un révolutionnaire et d’une princesse de Monaco

Le Rêve de Mercier, La rencontre d’un révolutionnaire et d’une princesse de Monaco

8/10
1
L'écrivain Louis-Sébastien Mercier proteste de sa présence dans cette prison, il devait être emmené ailleurs. Il tente un coup de bluff en se disant protéger par Robespierre. On ne sait jamais. Il doit passer prochainement devant un tribunal révolutionnaire.

La peur lui tiraille les entrailles car il y a peu de chance qu'il puisse être déclaré innocent. La question n'est pas vraiment de savoir s'il est coupable ou non. Dans la cellule, il découvre une femme d'un certain niveau social au vue de sa tenue vestimentaire et de sa façon d'être. Ils se mettent à discuter sur l'horreur de la situation où les têtes n'arrêtent pas de tomber. En essayant d'en savoir plus sur sa situation dans les couloirs, il apprend une information de taille. Cette dame qui refusait de décliner son identité est Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville, princesse de Monaco. Une vraie aristocrate, une pure ennemie de la liberté et de l'égalité du peuple ce qui amène à changer le ton des échanges devenus plus vifs, plus inquisiteurs. Ne vous attendez pas à un échange gentil/méchant, les choses sont bien entendues plus complexes.

L'auteur Alain Pastor s'est régalé de faire des choses plus réflexives. D'ailleurs, il en profite pour évoquer la position de la femme dans la société qui est grandement discriminée qu'importe sa place et sa "fortune". Impossible de ne pas faire un clin d'oeil à Olympe de Gouges que tout le monde connaît. Et aussi à Marie-Antoinette, accusée des pires infamies qui a même eu le droit à des chansons populaires dont le sens s'est perdu avec le temps comme : "il pleut, il pleut bergère".

Séverine Cojannot et Patrick Courtois mettent toute leur passion dans leur personnage qui ont tout pour s'opposer et qui au final possède de nombreux points communs. Malgré un bouleversement inattendue, la princesse de Monaco restera un personnage très marquant.
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La Métamorphose des cigognes

La Métamorphose des cigognes

8/10
1
Lorsqu'on arrive dans la salle, on pourrait être étonné des éléments de décors. On voit juste un tabouret et un gobelet en plastique. Certains pourraient dire : il n'y a que ça? Mais à cela on peut aisément répondre : aurait-il vraiment besoin de plus? Car ce qui compte, c'est que Marc Arnaud va nous raconter. Et il en a des choses à partager avec les spectateurs qu'il va cueillir avec une étonnante facilité grâce à la force de son texte et la fabuleuse performance de son interprétation. 

Le titre : "La Métamorphose des cigognes" n'a pas été choisi innocemment comme vous vous en doutez bien. Il révèle le parcours d'un homme qui a des soucis d'infertilité. On est à ces côtés face à ces incertitudes, ces peurs, ces doutes. On est dans cette pièce où il faut qu'il dépose sa semence dans le gobelet. Sa femme endormie attend la mixture pour avoir éventuellement un enfant, leur enfant. Cela devrait prendre très peu de temps, surtout qu'il y a un porno de disponible dans le lecteur DVD. Pourtant son cerveau se met à mouliner avec son flot de réflexions et de souvenirs. Veut-il vraiment devenir père?  La prouesse est déjà dans le sujet choisi, assez rarement abordé que cela soit au théâtre, en littérature ou en bande dessinée. On reste sur l'idée d'un autre temps que seule la femme est responsable. Sauf que la réalité médicale possède tout un autre discours qui est amené ici avec un témoignage. Est-ce vrai ou pas? Qu'importe. Puis il faut souligner impérativement l'excellence, le brio et la précision du jeu de Marc Arnaud. Il est tout simplement bluffant aussi bien dans la posture, les échanges de regard avec le public, le ton, les incarnations de tiers, l'occupation de l'espace, les silences...

Un tel bijou brute mérite une grande attention car c'est un artiste très très prometteur à suivre que l'on retrouvera avec un plaisir immense. Pendant 1h05, il garde son énergie et sa passion communicatrice sans jamais se perdre, douter, se fatiguer. On est là captivé, à l'écouter attentivement et à rire et à réfléchir.
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Huis clos (Jean-Louis Benoît)

Huis clos (Jean-Louis Benoît)

8/10
2
Le spectacle a été pour la première fois joué en 1944 au théâtre du Vieux Colombier à Paris. Le succès depuis ne s'est pas démenti. On trouve régulièrement des adaptations par-ci, par-là. Et parfois, il y en a une qui sort du lot. Marianne Basler, Maxime d’Aboville/Guillaume Marquet, Mathilde Charbonneaux, Antony Cochin/Brock s'emparent à merveille du texte et lui donne vie. Dès que la porte s'ouvre sur la scène où l'on voit une pièce avec des objets recouverts de plastique. Jean-Louis Benoit et Antony Cochin jouent avec ce que l'on voit lorsque la porte s'ouvre vers une sorte d'espace infini. Aucun doute, nous sommes dans un espace isolé où il semble difficile de s'enfuir. 

Les plastiques s'envolent au fur et à mesure que les protagonistes arrivent. Un premier qui permet d'avoir la toile de fond puis avec les deux femmes tout se dévoilent. Trois canapés se font face, une cheminée sans feu, une sculpture, une table et un ouvre lettre. Voilà le cadre où les compères d'infortune vont devoir cohabiter. Ils apprennent à se connaître, à s'aimer et se haïr en même temps. Pourquoi sont-ils coincés en enfer? Entre l'homme de lettres, la femme superficielle et la femme sarcastique rien ne peut coller. Ils s'affrontent à coup de mots, de réflexions, de postures et tout éclate.  «  Tous ces regards qui me mangent. […] Pas besoin de gril, l'enfer c'est les autres.  » L'enfer n'est pas la torture physique infini mais c'est de ne jamais pouvoir s'extraire du jugement d'autrui. 

Les comédiens nous plongent direct dans ce récit torturé, violent, percutant, sans demi-mesure. Tout sonne juste aussi bien le ton, les attitudes, les regards... Jean-Louis Benoit les valorise chacun dans une mise en scène précise qui leur permet de briller dans la lumière pour retomber dans l'obscurité de leur infini. Il met tout en place afin de mettre en avant leur talent, leur volonté et leur passion. Car ls sont bluffants de vérité, de souffrance et de sadisme. Le trio se renvoie la balle avec vivacité et ténacité nous faisant autant rire que réfléchir. Comment gérer la honte de soi devant le regard inquisiteur des autres? Indéniablement, il ne faut guère passer à ce de ce "Huis Clos"  saisissant, vivifiant et drôle.
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Vieux con

Vieux con

2/10
1
On peut vraiment se demander si rire des femmes qui se font violer, agresser sexuellement, harceler c'est vraiment drôle. Il faut croire car il a très très longuement insisté sur ces féministes qui disent que les hommes sont des agresseurs et des violeurs. Et ce pseudo consentement des femmes qui peuvent même changer d'avis avant la pénétration.

Le pauvre monsieur se retrouve avec une érection. Se faire une branlette c'est tellement plus difficile que d'accepter que l'autre n'ai plus envie de se faire pénétrer juste pour sa satisfaction personnel. Que c'est difficile la vie des hommes quand les femmes apprennent à dire non et à dénoncer. C'est tellement mieux avant! Et dire qu'on leur donne même l'accès à l'enseignement supérieur maintenant. Heureusement qu'elle reste les personnes les plus touchées par la précarité. Il y a une justice quand même. Après tout une femme se fait violer toutes les 40 minutes et une meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon. C'est rien!! En effet, cela pourrait être plus. C'est juste des exagérations de nanas qui veulent remettre en cause le royaume de la couille. En effet, le pauvre se sent émasculé. Alors il se donne le droit à une bonne séance de mansplaining applaudit par des spectateurs. Il peut sans problème aller chercher ses parties pour s'inscrire à un boy's club, il y a en effet sa place.

Que dire de la référence aux femmes que l'on ne peut plus appeler salope? Les femmes ont juste le droit de s'appeler ainsi entre elles car elles font parti de la "même tribut". Pour finir par se moquer du manifeste des 343 salopes qui a permis aux femmes de disposer de leur corps. Navrant. Jean-Marie Bigard s'était fait lynché pour son sketch du lâcher de salopes. Mais étonnamment c'était beaucoup moins violent et agressif de ce que le prétendu humoriste a dit. Eventuellement il convoite un nouveau public avec cette radicalisation politique. On ne va pas s'arrêter en si bon chemin quand même. Dire qu'enculé n'est pas un terme homophobe et misogyne dans la bouche d'un mec et pas forcément alcoolisé, montre encore l'ineptie d'un propos. Peut-être devrait il aller échanger avec Alain Ray et d'autres linguistes de renom pour avoir une opinion plus concrète et réaliste. Car pour un artiste qui se targue de ces bons mots, il va falloir revoir ça sérieusement et moins surfer sur des blagues assez faciles et connotées. Ce n'est pas si hasardeux que des gens partent systématiquement pendant la représentation.

Pour le reste, c'est du réchauffé, déjà entendu, déjà vu. Nous aussi on était enfermé et les blagues sur les covid et les mesures sanitaires on les a entendu. Même constat pour celles sur l'écologie, tout ce qui est bon est mauvais pour la santé, l'euthanasie.. En effet, contrairement à bien d'autres, lui  joue sur l'incroyable salle Renault-Barrault de son fief le théâtre du Rond Point. L'expérience est un atout de taille car il sait occupé l'espace, moduler sa voix, jouer avec les silences, créer des interactions avec le public... De même qu'il sait se faire accompagner pour la scénographie, la lumière, les costumes... On ne remet pas en cause du tout l'aptitude de l'artiste à maîtriser son boulot. C'est juste que le fond commence à toucher de trop près. Où est passé cet homme qui avait de hargne pour critiquer la société, les médias, le révisionniste? Il n'y a pas assez de sujets d'actualité surtout avec la bassesse et la médiocrité des paroles et "débats" des candidats à l'élection? Où est parti son imagination? Nous voilà face à un gars de base où il parle de la remise en cause de la supériorité de sa masculinité et son droit à liberté. Il devrait refaire surface lors de la soirée spéciale élection présidentielle, juste une soirée. Relire les classiques comme Pierres Desproges ou Sacha Guitry lui redonnera accessoirement un poil de son talent d'avant. 

Quand il va vers la fin du spectacle avec une pseudo séance émotion avec une musique douce, un fond bleu pour dire qu'au final c'est probable qu'il soit devenu un vieux con à presque 60 ans. Il peut dire que non mais au vue des propos du spectacle, je peux dire sans aucun doute que oui. Où est l'homme qui critiquait les discours politiques, leurs représentants? Il s'est endormi pendant la pandémie? Il a préféré sortir les bons vieux gros clichés de beaufs, un plus consensuel et plus à destination des hommes. Dommage!
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