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Noc Tenbule
Noc Tenbule
Mini-Molière du Critique
30 ans
22 espions
espionner Ne plus espionner
Aller au théâtre est une vraie passion, une bouffée d'air d'énergie où l'on ne ressort jamais pareil que lorsqu'on rentre :)
Son blog : https://20h30leverderideau.fr
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Ses critiques

390 critiques
Liza et moi, histoires de mères et de filles

Liza et moi, histoires de mères et de filles

6,5/10
3
Sur scène, elles sont six : Sandrine Delsaux, Marthe Drouin, Marie Griffon en alternance avec Marine Vellet, Cécile Martin, Agnès Pichois et Catherine Piffaretti. A tour de rôle, selon les tableaux, elles deviennent mère, femme, fille, travailleuse...

De façon investies et convaincues, elles mettent le.a spectateur.rice face à des questions, des dilemmes. Dans l'idée, l'homme et la femme devrait être égaux et pourtant on ne le sait que trop bien, c'est une illusion. "Pourquoi arrive t'il toujours des choses aux filles? aux femmes?" Qui n'a jamais entendu des futurs pères dire : Moi, je ne veux pas de fille, c'est trop compliqué à gérer. "Est-ce dangereux c'est dangereux de mettre au monde une fille?".  Et oui, c'est plus difficile d'élever une future victime que d'élever un agresseur. 

Comment alors construire sereinement son identité? Doit-on avoir peur d'être agressé, insulté, violé...en permanence quand on est une femme? Doit-on juste devenir une maman une fois que l'on a une progéniture? Doit-on couper le cordon ombilicale avec sa mère pour exister? Comment trouver un juste équilibre dans la relation mère fille? La scénariste prend à part le spectateur afin que lui aussi examine la situation. Impossible d'être juste d'être passif.ve. Quelle femme n'aurait pas de vécus traumatisant à partager? Il est bien rare que son sexe ne lui ai pas causé des torts sans même rien faire. Est-ce que cela doit être une fatalité? A chacun de tirer les conclusions qu'il souhaite. 

Ne croyez pas que vous serez résignés et déprimés à la fin de la représentation. Bien au contraire, car l'on rit, on sourit, on réfléchit, on cogite... Tout ce qui nous est raconté évoque quelque chose que l'on a connu ou que l'on connaît ou qu'un proche nous a raconté. Etre une femme prend bien des chemins chaotiques où l'amour d'une mère, d'une amie, d'une famille aide à s'orienter et devenir forte.

Sandrine Delsaux pousse les destinées en faisant battre le c(h)oeur des femmes pour au moins trois générations et émouvoir le regardant attentif.
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Le Nécessaire Déséquilibre des choses

Le Nécessaire Déséquilibre des choses

7/10
5
Quand on vient voir un spectacle sans vraies attentes, on ne peut qu'être agréablement surprise au vue du travail, de l'inventivité et de l'ingéniosité humaine. Il faut dire que la compagnie Les Anges au Plafond savent ravir la raison et notre sagesse. Pour cela, les artistes possèdent un grand savoir faire rôder après quelques années de création en tout genre. Pourquoi voler ces capacités au spectateur ?

C'est pour lui permettre de laisser ses émotions, son imaginaire et sa rêverie prendre le dessus. Après tout, on nous emmène dans une inspection du pourquoi du comment du désir, de l'amour, de la jalousie...
Le chemin pour tenter de comprendre est semé d'embûches. Des choses si complexes devraient-elles se comprendre si facilement? Progressivement on va aboutir à une autre interrogation : peuvent-elles se comprendre?  Quel plaisir de suivre des aventuriers qui pénètrent dans le corps humain pour faire des prélèvements en tout genre et observer. Cela m'évoque aussitôt les film américain "Le Voyage de Richard Fleischer" sorti en 1966.

La comparaison s'arrête uniquement à des personnes qui sonde un individu. Notre duo va nous faire rire, réfléchir, interroger.. Et pour cela, sous nos yeux ébahis, se dessinent de grandes fresques, s'animent des chairs de marionnettes et d'animaux , se déroule un peep-show des plus atypiques... Les mythologies croisent Rolland Barthes dans une mise en scène rigoureuse et culottée de Brice Berthoud et Marie Girardin. Les manipulateurs Camille Trouvé et Jonas Coutancier incarnent à merveille les explorateurs innocent et courageux. Sur le plateau tout le monde participe aux déplacements et mouvements des objets, des personnes. Même le régisseur plateau, Philippe Desmulie, donne de sa personne.

Il prend part d'ailleurs à un sublime numéro d'ombre composé de tous les artistes. Un moment d'une grande beauté dont il serait dommage de se passer. L'originalité est poussée jusqu'à la présence d'un quatuor composé de Jean-Philippe Viret à la contrebasse, Mathias Lévy au violon, Maëlle Desbrosse à l'alto et Bruno Ducret au violoncelle, qui s'affiche un peu partout. Une femme, Amélie Madeline, structure le spectacle en indiquant à quelle acte nous nous trouvons avec son titre. Impossible de passer à côté de ces inscriptions percutantes et pertinentes. Un ensemble qui surprend tout comme il fascine.
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Je ne suis plus inquiet

Je ne suis plus inquiet

7/10
6
Scali Delpeyrat a décidé de monter sur scène pour donner une autre dimension à son livre. C'est dans un décors des plus simples qu'il se raconte. Une table, une chaise, un réfrigérateur et un tableau suffisent largement a créer un lieu de récit.

Au fur et à mesure de son partage d'expérience, il ouvre le frigo dans lequel il prend aussi bien un pot de cornichon qu'un mini-piano. Il se met littéralement à table. Il alterne entre des petits choses ordinaires et des récits plus dramatiques. Ainsi le spectateur varie entre sourire et tristesse sur le destin de cet homme ordinaire. On écoute attentivement l'histoire des grands-parents échappés aux rafles du Vel'd'Hiv, de l'adoption d'un chaton, quelques airs de musique arabe qui le bouleverse, sa passion pour des check-lists....

Il a toujours vécu entre deux cultures comme il le chantera si bien. Un père périgourdin athée et une femme juive, cela donne un mélange étonnant avec des fêtes surprenantes. Même si le spectateur n'a pas vécu exactement la même chose, il peut très bien comprendre cette bi-culturalité et s'imaginer les conflits absurdes. On se laisse porter par les accents, les variations de rythme, de ton, les petits déplacements dans l'espace...

Il est un peu comme cet ami bizarre mais attachant que l'on écoute partir dans les méandres de son esprit. On se laisse porter agréablement dans une tranche de vie pas si ordinaire au final.
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Les Sœurs Tatin

Les Sœurs Tatin

6,5/10
4
Laetitia Gonzalbes s'est de nouveau lancée un défi audacieux. Il faut dire qu'après  "Anna Karénine" et "Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde", on a envie de la suivre partout où elle ira. Cette fois-ci elle combine sa passion pour Tchekhov avec une invention des plus gourmandes : la tarte Tatin. Deux éléments qui peuvent paraître très opposés et pourtant, les mots vont les rassembler. Un lien est pourtant bien présent car se sont des histoires de femmes ainsi les "Trois sœurs" vont fusionner avec les deux soeurs Tatin. Progressivement, on va être aux côtés de ces personnalités hors du commun qui tente de survivre dans un monde injuste, discriminatoire et misogyne. L'espoir reste un domaine qu'il faut éviter d'aborder car derrière ce cache un désespoir qu'il sera difficile de combattre. Une critique sociale et sociétale qui reste valable pendant une période bien trop longue. « Quand on n’a pas de vraie vie, on vit de mirages. C’est mieux que rien. »

Au commande de ce spectacle, une équipe qui a su mettre sa passion et son enthousiasme au service d'une création. Tout d'abord, Ambre Rochard et Anaïs Yazit qui incarnent les soeurs Tatin. Comme c'est bien expliquée, elles n'ont pas créés la tarte Tatin dans leur hôtel. Elles l'ont popularisés grâce à leur gentillesse et leur savoir faire. Les comédiennes se donnent corps et âme sur ce plateau de théâtre. Qu'importe l'époque où elles sont immergés, elles gardent un sourire contagieux et partagent ce plaisir de jouer. Avec une grande précision, elles se déplacent partout et gardent cette énergie aussi bien dans les chansons d'époque (Le temps des cerises, Plaisir d’amour...) que la préparation d'un dessert devenu connu. On se laisse emporter par cette exaltation qui rend honneur à la notion de spectacle vivant. La mise en scène est finement réalisée. D'une part grâce aux scènes filmées de Mathilde Sereys ingénieusement intégrées. Puis la séparation des différents espaces pour mieux se repérer dans le temps. Et enfin, grâce à aux costumes de Claire Avias très bien pensé que cela soit au niveau des chaussures ou de la ceinture qui souligne la taille. Sans omettre la partie musicale de David Enfrein et Tim Aknine très importante qui contribue à créer une ambiance joyeuse et mélancolique à la fois.

Une équipe unie avec un seul objectif : émerveiller le spectateur tout en lui donnant faim avec réflexivité.
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Machine de cirque

Machine de cirque

8/10
5
Des clowns circassiens très en forme.

Ils grimpent, escaladent l'échafaudage à tubulures à plusieurs niveaux. Les structures roulantes leur permettent de bondir un peu partout avec une grande précision. Guillaume Larouche, Thibault Macé, Samuel Hollis et Raphaël Dubé montrent leurs talents avec ingéniosité et filouterie.

Simplement, ils nous guident dans leur imaginaire fait de jonglerie, de vélo, de bascule et aussi de musique jouée en live. On assiste surtout à un magnifique numéro de mât chinois et trapèze très précis et très drôle. Il est difficile de ne pas rester admirative devant tant de prouesse surtout réalisé avec justesse et l'illusion de facilité.
Une touche d'humour est omniprésente. Le summum est avec le fameux numéro de la serviette. Les circassiens arrivent sur scène nus avec juste une serviette blanche pour cacher leur intimité. Puis avec ce bout de tissus, ils jouent à la faire passer en-dessous, au-dessus. Les artistes se laissent aller et des rires leur échappent. Le public répond avec des éclats de rires.

Petits et grands partagent un moment d'euphorie bref et intense. Cet instant montrent qu'il est possible d'être ensemble pour le plaisir et la détente. Rien que pour cela, il faut y aller avec des amis, de la famille, vos enfants pour distribuer ce bonheur.
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