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Christine Le Théatre CotéCoeur
Christine Le Théatre CotéCoeur
Superhéroïne
55 ans
41 espions
espionner Ne plus espionner
Je veux vous faire partager ma passion pour le théâtre, mes coups de coeurs, mes impressions, mes envies, mes émotions, et vous donner envie d'aller au Théâtre à Paris ou ailleurs.
Son blog : http://le-theatre-cote-coeur.blogspot.fr/
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Ses critiques

160 critiques
Marco Polo et l'Hirondelle du Khan

Marco Polo et l'Hirondelle du Khan

8/10
6
NB : Chronique écrite en juillet 2016 lors de la création dans le Festival Off

LE NOUVEAU VOYAGE D'ERIC BOUVRON

Il y a deux ans Eric BOUVRON nous emportait dans les steppes afghanes, sur les pistes de Joseph KESSEL avec LES CAVALIERS. Cette fois-ci nous partons un peu plus loin en orient pour une nouvelle aventure sur les pas de Marco Polo. Alors que son empire est en pleine expansion le souverain mongol Kublai Khan accueille le marchand vénitien. Ce sera pense-t-il un atout pour ses futures conquêtes territoriales. Mais plus que la magnificence et la richesse du khan c'est la beauté de sa quatrième épouse qui va subjuguer l'italien. Entre les trois protagonistes de cette lutte pour l'amour un jeu de manipulation et de pouvoir se met en place, guidé par le désir commun de deux hommes pour une femme. Quel sera le prix à payer ?

CRÉATION ORIGINALE

Il ne s'agit plus d'une adaptation mais d'une création. Pour écrire cette histoire d'hommes et de femme charismatiques Eric BOUVRON s'est plongé dans les livres et documentaires sur cette époque. On sait peu de choses de la vie intime de ces deux personnages qui ont partagé 16 ans de leur vie. Il a fallu imaginer cette rencontre entre deux générations, deux cultures.

MARCO POLO ET L'HIRONDELLE DU KAHN nous plonge avec réussite dans l'atmosphère magique de l'Orient, sans toutefois avoir le souffle épique de sa précédente création. Le son est à nouveau un élément déterminant de ce voyage. Trois musiciennes / chanteuses présentes sur scène planent sur la pièce comme des esprits, créant cette ambiance orientale hors du temps avec leur musique ensorcelante et la voix angélique de Cécile MELTZER. La scénographie est légère : un décor nu hormis une petite scène en pente au centre du plateau, qu'une fourrure transforme en lit.

Les trois comédiens sont à l'unisson. Laurent MAUREL est l'imposant et redoutable Kublai Khan, petit-fils du grand Gengis Khan. Sa carrure, sa gestuelle, sa voix tonitruante, il est ce chef de guerre impitoyable qu'on imagine, affaibli par une maladie, mais redoutable adversaire sur le terrain de l'amour comme de la politique. Kamel ISKER interprète un Marco Polo charmeur, armé de la fougue de sa jeunesse et de son insouciance d'aventurier pour contrer le puissant souverain. Fou amoureux de la belle épouse de son hôte il ne sera pas à la hauteur du courage de cette dernière. C'est Jade PHAN-GIA qui donne sa grâce à la femme désirée. A la fois tendre et forte, magnifique danseuse au charme irradiant, elle laisse éclater la finesse de son jeu dans une magnifique scène ou explose la passion de l'hirondelle pour le khan, son unique amour.

NB : Changement de distribution pour la reprise au Théâtre La Bruyère. Les commentaires ci-dessus se réfèrent à la distribution de juillet 2016 lors du Festival Off au Théâtre Actuel

Bref : Reprenant ce qui a fait le succès des CAVALIERS, Eric BOUVRON nous emmène dans un nouveau voyage envoûtant. La distribution parfaite nous plonge avec réussite dans l'intimité du Khan, souverain de l'orient, sur les traces de l'aventurier Marco Polo, dans leur rivalité pour une troublante hirondelle. Une belle aventure.
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Les Divalala

Les Divalala

6/10
8
Elles sont trois. Belles, en robe du soir, elles reviennent avec un second spectacle après avoir fait les beaux soirs des scènes parisiennes et au-delà avec leurs Chansons d'amours traficotées. C'est encore d'amour qu'elles nous parlent avec FEMMES FEMMES FEMMES.

Nous les retrouvons célibataires. Mais ces jeunes femmes énergiques et optimistes ne vont pas se laisser aller à la déprime parce qu'un mec les a quittées. Pendant un peu plus d'une heure elles enchaînent medley et reprises de chansons de variété française ou étrangère dans une succession de scènes à l'humour kitsch et glamour.

De Beyoncé à Régine, de Souchon à Stromae, d'Ophélie Winter à Dalida, elles séduisent par leurs chants a capela. Trois voix qui se répondent, se combinent. La mise en scène de Freddy Viau met l'accent sur le ton décalé du spectacle. Avec une mention particulière pour l'hommage à Herbert LEONARD.

En bref : trois jeunes femmes aux voix magnifiques et à l'humour kitsh et décalé qui revisitent a capela la variété française et internationale.
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Le Jardin d'Alphonse

Le Jardin d'Alphonse

7,5/10
57
Le jardin c'est celui du défunt Alphonse. Nous y retrouvons la famille Lemarchand et leurs plus proches amis pour le repas qui suit l'enterrement du patriarche.

Comme souvent dans les familles c'est lors de ce type d'événement que se réunissent ceux qui parfois ne se sont pas vus depuis plusieurs années. Jean-Claude, nouveau chef de famille, profite de cette journée pour annoncer à ses trois enfants qu'il souhaite leur léguer la maison de famille. Magali sa fille rétorque qu'elle n'en veut pas de sa part sur cette maison. Elle lance ainsi la "journée de la torgnole". Au cours de l'heure qui suit tous vont en finir avec les non-dits, faire craquer le vernis des apparences, lâcher les rancœurs si longtemps enfouies, délivrer les petits et grands secrets. Jusqu'à Alphonse qui par-delà les cieux leur adresse un dernier message.

Rien de bien nouveau donc dans cette situation de famille. Et pourtant Didier Caron a réussi à éviter tous les clichés. On ne s'ennuie pas une seconde et on rit beaucoup. Le texte est truffé d'humour, de bons mots, de répliques parfois acerbes mais toujours fines, de clin-d’œil à la société française de 2017. On y voit une famille reconstituée, des demi-frères et demi-sœur, des communautés religieuses qui se côtoient dans la convivialité, un couple de lesbiennes, un anarchiste et un libéral, des couples en crise, des individus en quête de racine, qui ont besoin de savoir d'où ils viennent pour pouvoir aller plus loin. (Bon je ne vous cache pas que ça manque encore de diversité pour être vraiment le miroir de la France de 2017, mais c'est un autre débat).

C'est avant tout une comédie où toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Les neuf personnages sont parfois caricaturés mais jamais on ne tombe dans la lourdeur ni le rire gras. Chacun d'eux nous parle, nous rappelle quelqu'un dans notre entourage ou une situation déjà vécue. La réussite de cette comédie ne tient pas qu'à la qualité de la plume de Didier Caron. Les neuf comédien.nes sont tous justes. Les personnalités sont bien définies, l'interprétation est naturelle, la complémentarité parfaite, l'émotion sincère. Et puis il y a ce décor d'une grande beauté, si bien réalisé qu'on sent le souffle du vent qui secoue le pin parasol venir nous soulever les cheveux. Malgré la tempête qui secoue les protagonistes on aspire à se poser avec eux à l'ombre de l'arbre plusieurs fois centenaire.

En bref : Dans le jardin d'Alphonse on rit, on cri, on pleure, on s'aime, on se déchire, on se cherche, on se provoque, on se chamaille, bref, on vit. Et comme on est en France, tout se termine en chanson. Une halte s'impose dans ce jardin qui appelle à la paix et à la sérénité à l'ombre de son pin parasol.
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La Petite Fille de Monsieur Linh

La Petite Fille de Monsieur Linh

5/10
16
Monsieur Linh est contraint de quitter son pays natal (que l'on suppose être le Vietnam mais c'est sans importance). Sur le bateau qui l'emporte loin de ses racines, loin du souvenir d'une famille et d'un village dévastés par la guerre, il n'emporte qu'une petite valise et sa petite-fille Sang Diu, ce qui signifie "Matin doux". La petite est d'une sagesse rare. Jamais un cri, jamais un pleur. Un petit ange. Quelque temps après son arrivée dans son pays d'exil M. Linh rencontre Bark. Lui aussi est seul depuis le décès de sa femme. Les deux hommes ne parlent pas la même langue mais leur solitude et leur douleur les rapprochent. L'un comme l'autre, bien que de culture différente, ne semblent animés que par le besoin de mémoire. Un devoir plus qu'un besoin.

Le texte de Philippe Claudel, publié en 2005, est presque un conte. L'adaptation théâtrale de Sylvie Dorliat a ce rythme lent du temps qui s'attarde et s'étire à n'en plus finir pour celui dont la douleur est trop intense. Le récit de l'histoire de M. Linh est dit avec pudeur mais aussi avec la distance du conteur, du regard extérieur, du témoin anonyme. La qualité de la scénographie et de l'ambiance sonore crée un univers légèrement onirique malgré la violence sourde qui transpire. La violence du passé, la violence de l'exil, la violence de l'accueil en terre étrangère, la violence de la solitude, du chagrin. Une violence qui pousse vers la folie. Et le même besoin de retrouver des repères.

Hélas l'interprétation et la direction d'acteur sans grand relief finissent par bercer le spectateur au détriment de l'émotion. Si l'auteur semble avoir voulu garder une certaine distance avec nos émotions, la chute ne saisi pas le spectateur comme elle le devrait. Dommage car on en perd beaucoup du message délivré par le conte.

Bref, une belle écriture. Un beau texte sur l'exil, le besoin de repères, la solitude, le devoir de souvenir. Une mise en scène froide par excès de pudeur.
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Driftwood

Driftwood

7/10
15
Il y a deux ans, après le Fringe à Edinbourg, le Festival Off découvrait les australiens du cirque contemporain Casus Circus avec leur premier spectacle KNEE DEEP. Ils reviennent à Présence Pasteur avec un nouvel opus : DRIFTWOOD.

On les a vu marcher littéralement sur des œufs avec une légèreté étonnante. Ce nouveau spectacle intègre des éléments chorégraphiés. Dans une ambiance très intime d'un cabaret de curiosité où une suspension rouge fait office ...de fil rouge, c'est le besoin du soutien des autres qui semble être le leitmotiv du spectacle.

Ces circassiens venus des antipodes impriment avec humour et poésie la force du collectif. C'est dans une chorégraphie d'un groupe soudé et solidaire que commence et se termine DRIFTWOOD. Entre les deux les cinq acrobates nous aurons présentés une succession de numéros, dans un univers musical moderne, énergique ou nostalgique. Si tous ne sont pas du même niveau d'excellence ils surprennent majoritairement par leur dextérité.

À la voltige, au cerceaux, au trapèze ou au mains à mains c'est le même sentiment de légèreté qui domine. Refusant la facilité ils sont toujours sur le fil semblant vouloir repousser les limites du corps et de l'équilibre, dans des postures ou des portés a couper le souffle.

Bref, un deuxième opus moins éclatant mais qui laisse éclater la technique des ces acrobates à l'étonnante légèreté. Un spectacle intimiste et sensuel avec une esthétique très forte.
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