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Marco Polo et l'Hirondelle du Khan

Marco Polo et l'Hirondelle du Khan
De Eric Bouvron
Mis en scène par Eric Bouvron
Avec Laurent Maurel
  • Laurent Maurel
  • Kamel Isker
  • Jade Phan-Gia
  • En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 22,00 à 40,00
Evénement plus programmé pour le moment
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Quand Marco Polo rencontre en Chine l'empereur mongol Kubilaï Khan, le jeune marchand vénitien est fasciné par la puissance de son hôte. Mais c'est surtout la favorite du Khan, celle que l'empereur surnomme l'Hirondelle, qui le subjugue.

Or, l'interdit a toujours un prix. 

Conte oriental, épopée initiatique en forme de subtil choc de civilisations, où enjeux de pouvoir, passion romanesque et cruauté des puissants s'affrontent dans une mise en scène sensorielle et envoûtante mêlant danse, chant et instruments traditionnels mongols.

Une invitation au voyage par un théâtre musical inédit.

  

Eric Bouvron était déjà le metteur en scène de la pièce qui avait fait grand bruit au Festival d'Avignon et au Théâtre La Bruyère l'an dernier, Les Cavaliers.

 

Le Khan est un titre signifiant "dirigeant" ou "souverain" en mongol et en turc.

Note rapide
7,5/10
13 pour 13 notes et 11 critiques
0 critique
Note de 1 à 3
0%
6 critiques
Note de 4 à 7
46%
5 critiques
Note de 8 à 10
54%
Toutes les critiques
29 oct. 2017
7,5/10
24
C'est un appel au voyage !! avec une mise en scène originale.
Les chants, les costumes et l'atmosphère ambiantes nous embarque totalement dans cette Mongolie antique.
Marco Polo et l'hirondelle.... c'est l’histoire d'un trio où se concentre Amour,Trahison, Ambition et Pouvoir. Ce fut une belle découverte !
11 oct. 2017
8,5/10
28
Quel voyage magnifique !!!

Kublai Khan, le roi mongol accueille le jeune Marco Polo, fils d’un marchand vénitien. Marco est jeune, impressionné par ce redoutable conquérant mais il est aussi sous le charme de l’hirondelle du Khan, la quatrième femme du Khan et sa préférée. Elle aussi, est tombée amoureuse du jeune aventurier. Le Khan est omniscient, il ‘sait’… Comment vont-ils s’en sortir ?

Dans le prolongement des Cavaliers d’après Joseph Kessel, Eric Bouvron a poursuivi son voyage oriental. Il a écrit et mis en scène avec brio cette rencontre entre le petit fils de Gengis Khan et Marco Polo.
Dès le début, nous sommes transportés dans une ambiance orientale, quelque part dans la steppe et nous suivons avec intérêt la rencontre de ces deux hommes. Superbe ambiance notamment grâce à l’univers sonore créé par Didier Simione assisté par deux excellentes musiciennes mongoles : Ganchimeg Sandag au shanz (banjo à 3 cordes) et Bouzhigmaa Santaro au morin khuur (vièle mongole) et accompagné par le chant magnifique de la mezzo-soprano Cécilia Meltzer. Ils sont omniprésents et intégrés dans la scénographie.

Le décor est simple, les changements de scène sont chorégraphiés avec une fluidité remarquable. Les costumes juste comme il faut. Tout est réuni pour nous faire voyager.

Et évidement les trois comédiens sont fantastiques. Laurent Maurel est un khan charismatique, imprévisible et impitoyable, je suis sous le charme. Kamel Isker campe un Marco Polo fougueux à souhait et Jade Phan-Gia est une hirondelle superbe et ensorcelante.

Je recommande cette sortie pour se changer les idées car le conte proposé par Eric Bouvron permet un dépaysement bienvenu.
11 oct. 2017
7/10
29
Difficile de décrire ce que j'ai pu ressentir durant la pièce. Jamais je n'avais vu une mise en scène pareille et je regrette de ne pas avoir vu les Cavaliers d'après vos commentaires.

J'ai été partagée entre divers sentiments : de l'étonnement, de l'éblouissement devant la musique, l'ambiance orientale de cette pièce et le jeu de l'hirondelle, de l'"ennui" à certains moments où j'ai un peu décroché.

Si vous voulez plonger dans le monde mongol allez la voir sans hésiter.
27 sept. 2017
8/10
27
Spectacle troublant et merveilleux, à la lueur majestueuse d’un orient de splendeurs, de violences et de délices. Tout à la beauté d’un exotisme poussé jusqu’à l’illusion onirique et fantastique parfois lente et souvent secouée de soubresauts bondissants.

Spectacle envoutant où musiques, narrations et jeux s’entremêlent pour nous envelopper tout le long.

Récit de voyage, histoire d’amitié mêlée d’inimitié, long cri d’amour passionnel, péripéties fabuleuses de la vie d’un dictateur autant cruel et craint que sensible et amoureux, ce spectacle raconte ce qu'aurait pu être les 16 années de jeunesse que Marco Polo, fils de marchand vénitien, a passé auprès de l’empereur mongol Kubilai Khan, conquérant sauvage et puissant, devenu maître de l’empire de Chine.

Écrite et mise en scène par Éric Bouvron, cette aventure musicale et poétique autant que romanesque et épique crée avant tout une ambiance propice à une invitation vers un ailleurs merveilleux. Celui du conte ou du rêve éveillé dans lequel il convient de se laisser prendre pour le savourer tout à fait.

Une expression dramatique épurée égrène les séquences de ce périple mouvementé et initiatique de Marco Polo, de ses confrontations avec l’empereur Khan et de ses élans et ébats amoureux avec la quatrième épouse, l’Hirondelle de Khan.

Laurent Maurel joue l’empereur avec une puissance et une sensibilité remarquables. Jade Phan-Gia joue l’Hirondelle de Khan avec une présence éthérée charmante et charmeuse. Kamel Isker (ce soir-là) joue un Marco Polo à la jeunesse fougueuse, peut-être un peu trop en force par moments.

Ils sont tous les trois convaincants.

Quatre musiciens jouent en direct, quatre virtuoses.

Trois musiciennes évoluent parmi les comédiens, à la manière de bonzes errantes, dansant parfois des sortes de pantomimes à la gestuelle codifiée faisant penser à des rituels festifs.

Cécilia Meltzer, impressionnante mezzo-soprano, œuvrant d’une voix claire et veloutée, se déplace comme une déesse, glissant ici et là dans l’histoire. Ganchimeg Sandag, chante d’une voix blanche et crue des mélopées tenues, s’accompagnant d’un shanz (sorte de banjo à 3 cordes). Bouzhigmaa Santaro joue du morin khuur (sorte de vièle à 2 cordes).

Un autre musicien, Didier Simione, installé sur le côté cour derrière un ensemble synthétiseur/hang, accompagne le jeu des musiciennes et des comédiens.

Une surprenante histoire d’amour et de passions que cet étrange et merveilleux récit de voyage en musique, au pays de l’orient. Une échappée belle dans l’imaginaire d’un conte venu d’ailleurs.
24 sept. 2017
8/10
13
Magique et envoûtant. J'ai été embarquée dans ce conte, portée par la musique et par le chant lyrique.
Eric Bouvron nous embarque au cœur des steppes de la Mongolie, à la rencontre de 2 fortes personnalités avec des visions diamétralement opposées du monde : la conquête ou l'union des peuples !
Ces 2 hommes aiment la même femme : Marco Polo est jeune, enflammé ; Kublai Khan est souffrant, cruel, manipulateur mais suffisamment sensible pour sentir ce qui se trame et orgueilleux pour se venger.
Une belle invitation au voyage, je recommande !
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Rire
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor