An Irish Story, Une histoire irlandaise

Passer au-delà du tabou et du silence familial pour connaître l’histoire familiale
Kelly a ce prénom car son grand-père était irlandais. Il a disparu. Cette histoire fascinera Kelly et lui servira dans la vie. Elle s’y intéresse beaucoup. Elle interrogera sa mère et sa grand-mère sur le sujet mais il s’agit pour la famille d’un sujet tabou. Personne ne sait pourquoi le grand-père a dû émigrer à Londres et pourquoi il a disparu laissant sa grand-mère avec les enfants. Personne n’en parle. La grand-mère refuse d’expliquer. Sa mère en a beaucoup souffert, en souffre encore mais ne souhaite pas en parler.
La maternité déclenche ce besoin de connaitre ses racines et cette histoire. Elle développera plein de stratégies pour connaître cette histoire jusqu’à retourner en Irlande avec sa mère. Elle finira par connaître la raison de la disparition sans trop de détails.

Kelly Rivière est excellente dans son seul-en-scène. Elle est à la fois danseuse, chanteuse. Elle se base sur l’imitation. C’est bien fait, on voit les différents personnages. Elle a un vrai talent d’accents et d’imitation. Après sincèrement, c’est un peu un recours facile. Cependant, dans cette histoire sympathique, c’est agréable.
La mise en scène est typique du seule-en-scène. Toutefois, c’est bien fait dans ce classique.
L’histoire nous fait rire.

On passe un moment agréable d’histoire familiale plutôt originale.

Kelly Rivière née de père français, de mère Irlandaise et de grand-père disparu, nous raconte son histoire ou plutôt celle de son double, Kelly Ruisseau. Elle cherche à retrouver son grand-père Irlandais Peter O’Farrel disparu dans les années 70.

L’enquête se change vite en quête d’elle-même. Pendant 1h20, Kelly Rivière va transformer sa propre histoire pour nous offrir un récit universel, drôle et émouvant.

Les personnages de la famille sont certes excentriques mais terriblement attachants; une mère Irlandaise passionnée par la vie des dictateurs, un frère paumé et dragueur follement drôle, une grand-mère tout droit sortie d’un dessin animé, les scènes à Londres sont un pur bijou de stand up à la Eddie Izzard. On retrouve toute une série de personnages secondaires tous aussi truculents et délicieux les uns que les autres.

C’est la grande force du spectacle de Kelly Rivière que de passer d’un personnage à un autre sans jamais nous perdre. Elle est aussi capable de nous faire vivre une soirée dans un pub irlandais, soirée qu’on a une furieuse envie de rejoindre pour chanter et danser avec elle.
Kelly Rivière est une artiste complète qui utilise tous ses talents (et elle en a) pour nous emporter dans son tourbillon familial avec beaucoup d’émotions.

Cette histoire c’est aussi l’histoire d’un pays merveilleux où des lutins sortis de nulle part vous bombardent de questions sans vous connaître, un pays ou une tasse de thé est l’alpha et l’oméga de toutes discussions et de toutes solutions. Kelly sait restituer à merveille cette gentillesse et cette fantaisie Irlandaise qui fait partie de son ADN. On dirait bien que Kelly Ruisseau / Rivière a fini par trouver d’où elle venait.

Une magnifique leçon de théâtre ou le manque sert de moteur à la création.

Dès les premières minutes Kelly Rivière nous emporte dans son univers et on oublie qu’elle est seule en scène. Elle campe avec un talent incroyable tous les personnages de sa famille passant de l’un à l’autre de manière incroyable. Rien n’est outré, même les personnages caricaturaux ne sont pas monolithiques et tous sont traités avec beaucoup d’humanité.

On pleure, on rit, on s’interroge avec elle et on espère à chaque instant qu’elle va trouver la réponse à ses questions au fil de la quête de ses origines irlandaises. On passe d’un pub irlandais aux rues de Londres et par la simple magie des mots et des gestes, on a l’impression d’y être. Un spectacle incontournable !

On vous a parlé d’An Irish Story il y a quelques semaines. Et bien, le spectacle tient ses promesses. Kelly Rivière, seule en scène, part à la recherche de Peter O’Farrel, son grand-père irlandais, qui a mystérieusement disparu dans les années 60. Autour d’elle, ni sa mère, ni sa grand-mère, ni aucun de ses proches ne veut parler de cet homme qu’elle imagine tantôt soldat de l’IRA, tantôt gardien de phare. Le récit, qui s’incarne dans une vingtaine de personnages français et anglais joués avec mille couleurs d’accents, nous entraîne dans sa quête des origines qu’on suit de bout en bout sans rien lâcher. C’est drôle, très bien construit et la performance de Kelly Rivière, qui tient la scène pendant une heure trente de spectacle, est bluffante. Un immense coup de cœur !

Un stand up celte qui a de la classe

Les petits ruisseaux font les grandes Rivière !

Ils sont tellement rares les comédiens qui, seuls en scène pendant 1h30 nous embarquent et ne nous lâchent plus ...
Qui donnent corps à une multitude de personnages simplement par un geste ou une posture.
Avec une sincérité sans faille d'un bout à l'autre de ce voyage initiatique.
Et, last but not least, un festival d'humour et d'émotions.

C'est complet jusqu'au 30 juin ... But don't cry she'll be back in september.
OUF !!!!