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Marie DUMAS
Marie DUMAS
Novice
22 ans
5 espions
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Ses critiques

11 critiques
The Loop

The Loop

9,5/10
109
Après avoir joué à guichet fermé dans le OFF de la 78ème édition du Festival d’Avignon à l’été 2024, “The Loop” s’installe à présent au Théâtre des Béliers Parisiens pour rencontrer le public de la capitale.

États-Unis, dans ce qui semble être les années 2000 : Mike Mitchel, fils du maire de la ville, est interrogé par Douglas et Carrie, deux flics voulant en découdre avec lui. Le jeune homme, stupide comme une valise sans poignée et beauf sur les bords, est accusé d’avoir tué la jeune Angelica, dont le corps a été retrouvé tantôt, dans la mesure où il est le dernier à avoir été aperçu en sa compagnie. Pour équilibrer ce trio désopilant, l’avocate de Mike, Justine Beaver, ne tarde pas à faire son entrée haute en couleur…

"The Loop", c’est ce scénario, joué trois fois avec le postulat de l’effet papillon ; à chaque nouvelle boucle, un détail diffère provoquant, au fur et à mesure, des conséquences hilarantes dans la partition de chacun des personnages. Ainsi, la mécanique du rire va crescendo dans cette pièce où les comédiens livrent une performance extraordinaire et savoureusement rythmée. Le texte en lui-même est un morceau de haute-voltige, foisonnant de comparaisons et métaphores douteuses, de références musicales insérées inopinément (de Dalida à Jennifer) et de contrepèteries en tous genres : un régal d’une efficacité redoutable.

Robin Goupil et ses quatre formidables comédiens (Stanislas Perrin, Juliette Damy, Tristan Cottin et Aurélie Boquien Basset) offrent aux spectateurs un moment absolument exquis avec des larmes de rire et une ovation chaleureuse à la fin de la représentation.

À voir !

Marie DUMAS
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La Mouche

La Mouche

9,5/10
5
D’abord une nouvelle de George Langelaan parue dans les années 60, puis un film dans les années 80, La Mouche fait désormais l’objet d’une adaptation scénique exceptionnelle grâce au duo Christian Hecq et Valérie Lesort.

Si leurs grands succès 20 000 Lieues sous les mers, Le Bourgeois gentilhomme ou encore Le Voyage de Gulliver sont des spectacles tous publics, pour petits et grands, La Mouche quant à elle marque un pas de côté dans l’univers des deux metteurs en scène. En effet, le spectacle déconseillé au moins de douze ans présente des scènes quelques peu troublantes et un humour noir qui peuvent heurter les plus jeunes et les âmes sensibles.

Robert (Christian Hecq) vit (toujours) chez sa mère et passe ses journées à traficoter et bidouiller dans le garage qu’il a aménagé en laboratoire, au fond du jardin. Il travaille activement sur son invention : le telepod, un engin permettant de faire voyager la matière d’un point à un autre, autrement dit, de téléporter. Obsédé par sa machine, Robert tente téléportation sur téléportation d’abord avec des objets qu’il trouve à portée de main : un arrosoir, un nain de jardin ; et puis, très vite, avec des êtres vivants – le chien de sa mère, Charly puis la crédule et sympathique voisine Marie-Pierre (Valérie Lesort) qui accepte volontiers de tester le telepod de Robert, pour lui faire plaisir… et qui s’y volatilise suite à un incident technique. La jeune femme est alors portée disparue, la police s’en mêle – Robert étant le dernier à l'avoir vue, tous les soupçons sont sur lui. Dans une volonté de la retrouver, l’homme tente une dernière expérience qui s’avère malheureuse : une mouche se glisse à l’intérieur du telepod où Robert se téléporte. A partir de ce moment, l’atmosphère devient de plus en plus étrange et pesante. Le rire, qui jusque-là, était omniprésent, laisse place à une tension palpable au fur et à mesure que Robert se transforme en mouche – effet secondaire indésirable du telepod – et que la police se fait de plus en plus insistante quant à sa culpabilité dans la disparition de Marie-Pierre…

Christian Hecq et Valérie Lesort, qui sont dans ce spectacle à la fois metteurs en scène et acteurs, tiennent le public en haleine jusqu’à la dernière seconde tant par le récit brillamment mené que par le décor magnifique, aux mille détails et ressorts ingénieux pour faire croire à la téléportation ; tour de force réussi haut la main que d’adapter, sur scène, ce récit de George Langelaan.

A voir, absolument !
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Le voyage de Gulliver

Le voyage de Gulliver

9,5/10
3
Avis aux petits et grands qui cherchent le rire et l’émerveillement au milieu de l’hiver : nous avons LE spectacle à aller voir en famille pendant les vacances de Noël ! En effet, le Gulliver du détonnant duo Valérie Lesort et de Christian Hecq a posé ses valises à L'Athénée - Théâtre Louis Jouvet, pour une quinzaine de représentations.

Librement inspiré du récit de Jonathan Swift, le spectacle raconte comment Gulliver (formidable Mathieu Perotto), après un naufrage, s’est retrouvé échoué à Lilliput – un pays où les habitants ont la particularité d’être… minuscules.

S’ils sont de petite taille, les lilliputiens ont en revanche un fort caractère et sont, pour le moins qu’on puisse dire, haut en couleur (et en chansons) ! D’abord effrayés et hostiles face au colosse Gulliver qui se tient devant eux, ils finissent par sympathiser avec lui au vu des nombreux services qu’il leur rend jusqu’au moment où ce dernier commet une maladresse qui va bouleverser l’amitié jusque-là instaurée…

Mais comment représenter sur une scène de théâtre ces tout petits bonshommes que sont les lilliputiens, face au “géant” Gulliver faisant dix fois leur taille ? Rassurez-vous, Valérie Lesort et Christian Hecq ont plus d’un tour dans leur sac et ont trouvé la clé… un plateau légèrement incliné – sorte de petit théâtre dans le théâtre, des acteurs formidables qui manipulent aussi bien les muscles de leurs visages que les marionnettes qui leur servent de corps, une obscurité quasi complète… et hop ! La magie opère, les lilliputiens sont là, à se mouvoir sur scène, avec leurs tout petits bras et leurs toutes petites jambes – l’illusion est parfaite… tellement parfaite qu’on se demande d’ailleurs si c’est une illusion et si, après tout, les lilliputiens ne sont-ils pas, bel et bien, de vraies personnes…

Alors pour les fêtes, embarquez pour "Le Voyage de Gulliver" à la découverte de Lilliput et de ses habitants. Une traversée qui enchantera petits et grands !

A voir absolument !

Jusqu’au 4 janvier 2024

Marie DUMAS
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Juste un souvenir

Juste un souvenir

8,5/10
4
Dans l’intimité de la petite salle du Théâtre de Poche, la comédienne Myriam Boyer offre aux spectateurs une performance tout à fait originale, singulière et pleine d’émotions. "Juste un souvenir" est un spectacle imaginé à partir des plus beaux textes de la chanson et de la poésie française que la comédienne incarne et récite a capella. Myriam Boyer est accompagnée dans cette traversée des réminiscences existentielles par le comédien Philippe Vincent, qui vient et qui va, errant lui-même comme un ancien souvenir et lui donnant par moments la réplique.

Dans la salle, l’écoute est totale : Myriam Boyer emporte les spectateurs ; à travers les paroles de ces grands classiques sont évoqués l’enfance, la nostalgie du temps passé, l’amour du théâtre et bien sûr, thème éternel, l’amour tout court. La voix de la comédienne est puissante et fragile à la fois, oscillant magnifiquement entre pointes d’humour, malice et mélancolie.

Les lumières se rallument à la fin du spectacle et l’on a la sensation de ne pas avoir vu le temps passer, d’avoir été pleinement happés par la performance vibrante de Myriam Boyer qui, aux saluts, entame la magnifique chanson Le Temps des cerises, à laquelle se joignent de bon cœur les spectateurs.

"Juste un souvenir" est un très beau spectacle, tout en délicatesse, porté brillamment par Myriam Boyer et Philippe Vincent.

A voir !

Marie DUMAS
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Sylvie Tuffier
Sylvie Tuffier

J'ai donc raté quelque chose ! Ravie que tu aies aimé .....

0
Samedi 2 décembre 2023
Hélène après la chute

Hélène après la chute

8/10
3
Hélène après la chute, texte et mise en scène de Simon Abkarian

Troie vient de tomber, c’est un monde qui s’écoule mais il reste de la place encore pour les mots : dans son palais d’or et de glaces, Ménélas attend de retrouver Hélène. Elle lui apparaît, silhouette gracile se découpant dans la lumière bleue, sa voix froide, grave et puissante retentit au seuil de la chambre. Au milieu du chaos, un homme et une femme se retrouvent pour essayer de s’expliquer par la parole. Ménélas veut dire à Hélène tout, tous les tourments qu’elle lui a causés et la douleur qu’il a dans le cœur. Elle, ne cille pas et raconte aussi ses souffrances, sa vie de putain. La discussion est une rixe. Les coups portés sont violents. Chacun tente d'assommer l’autre – le verbe a du poids. Au fil de la discussion, la tendresse entre ces deux êtres revient, doucement… Dans le creux des mots, l’Amour renaîtra t-il des cendres et du sang versé ?

Après le succès de Electre des bas fonds, Simon Abkarian propose ici une pièce plus intimiste où le spectateur pénètre dans l’intimité d’un couple dévasté. Il assiste à la joute verbale, à la colère, aux émois de Ménélas et d’Hélène. La merveilleuse Aurore Frémont (Hélène) et le puissant Brontis Jodorowsky (Ménélas) livrent une performance grandement maîtrisée, toute en nuance. Ils sont accompagnés au piano par Bettina Kee. La musique met en relief l’échange des deux protagonistes ; comme un troisième personnage, elle s’empare des silences, joue quand les mots ne suffisent plus. Le décor d’or et les miroirs sont une arène dans laquelle Hélène et Ménélas luttent. Dans ce faste, il n’y a aucune échappatoire ; chaque tentative de fuite se résume à se retrouver face à son propre reflet.

L’on retrouve dans Hélène après la chute, l’écriture poétique et puissante de Simon Abkarian – les mots sont le miroir des âmes, sont tantôt violents, tantôt tendres. Virtuose de la langue, Simon Abkarian a une façon bien à lui d’emporter les spectateurs dans son univers théâtral reconnaissable entre mille.

A voir !

Marie DUMAS
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Sylvie Tuffier
Sylvie Tuffier

Super Marie !

0
Lundi 13 novembre 2023
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