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Sandra B
Sandra B
The best critique ever
50 ans
8 espions
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Humour, fantaisie, émotions... J'aime le théâtre et j'aime vous donner mon avis sur les pièces !
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Ses critiques

61 critiques
Kean

Kean

9/10
24
Kean est l'histoire d'un comédien anglais shakespearien du début du XIXème siècle, Edmond Kean. Cette pièce en 5 actes, écrite en 1936 par Dumas père, a été revisitée par Sartre en 1953 qui l'a "peaufinée" et lui a donné encore plus de puissance et de profondeur.

Acclamé par toute la bonne société londonienne, adulé par les femmes, ami du Prince, Kean, débauché, ivrogne et séducteur, reste néanmoins, à son grand désespoir, considéré, comme un pitre par la haute société.
Deux femmes ont un faible pour lui, la comtesse Elena, épouse de l'ambassadeur, et Anna, jeune héritière bourgeoise qui fuit un mariage non désiré. Mais son coeur penche pour la première dont le prince de Galles est également amoureux.

Cette magnifique pièce nous dévoile, la condition et le désespoir du comédien du début du XIXième siècle, acclamé, envié, même par le prince, mais qui, malgré tout, reste considéré comme un amuseur.
Car Kean est un personnage aérien certes orgueilleux et égoïste mais surtout libre et séduisant.
Seulement, ce parfum de gaieté et de légèreté masque une grande détresse. Alors qu'il est adulé et envié de tous, hors des planches, Kean est confiné dans un rôle de bouffon et souffre de ne pas être reconnu. Il a l'impression de ne pas exister.
La mise en scène d'Alain Sachs est une grande réussite haute en couleurs et en rebondissements. Alexis Desseaux incarne, à merveille, un Kean amoureux, aérien, survolté, excessif, fragile et joyeux qui sombre doucement vers la folie. A tel point que je ne pourrai me l'imaginer autrement. Les autres comédiens sont également parfaits dans leur rôle. Si l'on ajoute une grande variété de costumes soyeux, colorés et des décors bien pensés, tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette pièce une grande réussite. Les émotions fusent, c'est profond et léger à la fois. J'ai beaucoup ri, ai été émue, bref c'est un grand coup de coeur pour ma part.
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Moâ Sacha

Moâ Sacha

5/10
9
Christophe Barbier se met dans la peau de Sacha Guitry, mais reste surtout beaucoup dans la peau de Christophe Barbier. Si bien que ça devient confus. On ressent qu'il a eu envie de se faire plaisir et on se perd entre les deux personnages.

Pourtant, j'avais déjà vu cet exercice par le passé avec "Lucchini et moi", et c'était une grande réussite. J'avais vivement apprécié.
Mais Olivier Sauton entrait réellement dans la peau de Lucchini, quand il le fallait et ne restait pas Olivier Sauton.
Concernant Sacha et Môa, ça m'a paru long. Heureusement que C. Barbier a su s'entourer de bons comédiens, qu'il a étudié la vie de Sacha Guitry et que l'on apprend certaines choses sur cet énigmatique personnage.

Dans le style chroniqueur, je préfère largement Stéphane Guillon au théâtre car c'est un excellent comédien.
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Le joueur d'échec (épée de bois)

Le joueur d'échec (épée de bois)

7,5/10
5
Le joueur d'échec est la dernière nouvelle que Stefan Zweig a écrite avant de se suicider avec sa femme au Brésil.

Comme à son habitude, très bon analyste de l'esprit humain, il suffit de lire sa biographie de Marie Antoinette, il décortique les pensées torturées d'un homme emprisonné, aux prises à la folie. Le théâtre de l'épée de bois nous a offert une très belle adaptation théâtrale, épurée, sans fioriture, d'André Salvet. Pas de décor, une simple chaise sur scène. Il fait corps avec les divers protagonistes, passe de l'un à l'autre aisément malgré leurs différentes personnalités.

On peut entendre le parquet craquer quand cet homme fait les 400 pas dans cette chambre où il est fait prisonnier par les allemands et tente de lutter contre la folie. Zweig, qui a l'art de nous dépeindre le mécanisme du cerveau humain et les pensées torturées des personnes qui souffrent, le fait à merveille avec ce texte. André Salvet nous met toutes ces émotions en lumière. Les jeux de lumière nous transportent également dans cette ambiance. 3 ronds sur un tissu noir pour représenter le paquebot et la lumière qui décline quand le moment devient grave, bouleversant. J'avais adoré Amok, joué par Alexis Moncorgé, petit fils de Jean Gabin au Théâtre de poche.

Là, le style est différent, mais également bien joué, et le théâtre tout en bois, style moyenâgeux, est original. Il se prête bien à ce genre de sujet. Nous avons assisté à la dernière représentation, mais cette pièce y est jouée régulièrement. Elle sera prochainement au théâtre de Saint-Maur. Puis, André Salvet partira en tournée pour jouer Madame Bovary.
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Oscar et la dame rose

Oscar et la dame rose

7,5/10
9
Oscar est atteint de leucémie. Il est à l'hôpital depuis un moment.
Des dames en rose viennent visiter les enfants malades. Mais Oscar a un coup de coeur pour celle qui lui raconte les histoires les plus extraordinaires, une ancienne catcheuse...
Elle le soutient et l'aide avec enchantement. Une grande histoire d'amour fraternel et de tendresse naît entre ces deux personnages.
C'est de manière ludique, sous forme de jeu et en lui proposant une correspondance avec Dieu, qu'elle l'aidera à vivre ses derniers instants.
"DES PENSÉES QUI PÈSENT.
"Livre-lui tes pensées. Des pensées que tu ne dis pas, ce sont des pensées qui pèsent, qui s'incrustent, qui t'alourdissent, qui t'immobilisent, qui prennent la place des idées neuves et qui te pourrissent. Tu vas devenir une décharge à vieilles pensées qui puent si tu ne parles pas." E E Schmitt.
Un seul en scène émouvant, touchant, rempli de sensibilité. Le comédien joue les deux personnages. Il a les expressions d'un enfant et nous fait ressentir les joies, la tristesse et le désarroi de ce petit homme. Le décor est une chambre remplie de jouets.
C'est une jolie pièce, très touchante, avec beaucoup de tendresse qui nous fait rentrer dans l'univers des hôpitaux pour enfants malades.
P.S : la pièce est tirée d'un magnifique texte d'Eric Emmanuel Schmitt.
Je n'avais pas pu la voir à Avignon. Je l'attendais à Paris.
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Le Cas Eduard Einstein

Le Cas Eduard Einstein

8/10
14
Le cas Eduard Einstein, tirée du livre de Laurent Seksik, est basée sur une histoire vraie. Cette pièce nous raconte le drame d’un fils, et de son père de renommée mondiale, Albert Einstein.
Plus axée sur la schizophrénie d’Eduard, elle nous expose l’exil aux USA d’Albert Einstein pendant la période pré-guerre fin des années 30.
Le décor est planté sur fond d’asile psychiatrique, symbolisé par des grilles, où l’on attend un patient pas comme les autres, Eduard Einstein, le fils d’Albert, qui a sombré dans la folie. En parallèle, le bureau de son père.

L’absence et l’impression d’être invisible devant la renommée de celui-ci, laisse à croire que ce fils malheureux, se sent mal-aimé par son père. On ressent toute la détresse et le manque de communication entre ces deux hommes qui s’aiment mais ne se comprennent pas.
Dans ses moments de lucidité, Eduard est extrêmement brillant mais reste bloqué dans ses peurs d’enfant désespéré qui, malgré le soutien de sa mère, ne le quittent pas.
De son côté, Albert, est triste de constater que ce fils ne veut pas le suivre dans son exil, et cherche à comprendre ce qu’il a raté dans son éducation.
Cependant, sa vie mouvementée aux USA, semble lui faire prendre de la distance devant des faits qu’il ne maitrise pas.

Tous les comédiens sont excellents, notamment Pierre Benezit, qui joue le rôle de l’interne en psychiatrie mais l’accent est mis sur Hugo Becker (Eduard Einstein), qui est divin et son père (Albert) interprété par Michel Jonasz.
C’est émouvant et toujours intéressant de découvrir une partie de l’histoire de ce grand homme et ses zones d’ombre que l’on ne connaissait pas.
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