Ses critiques
47 critiques
7/10
Beaucoup d’attente pour ce spectacle tant la série avait été marquante, d’autant qu’elle avait été créée par Jean Michel Ribes.
Peut être que le souvenir d’une distribution incroyable avec
- Valerie Lemercier en « Lady Palace » ,
- Marcel —- Philippot dont la réplique « je l’aurais un jour » ne semble désormais n’appartenir qu’à lui
- ou encore l’inoubliable Jean Carmet : pilier de comptoir
- Jacqueline Maillan : le Docteur Hélène Swift
- Claude Piéplu : l'homme aux clefs d'or
Valérie Benguigui : Louise, la soubrette
Jean Carmet : le pilier de comptoir
Marie-Pierre Casey : l'audimat-girl tueuse
Darry Cowl : standardiste du « groom service »
Eva Darlan dans ses scènes avec André Dussolier ou encore Jean Yanne
Philippe Khorsand : John/Lox, le directeur du Palace...
Beaucoup d’attente pour la génération de cette série culte, trop peut être ... la nostalgie ne fait retenir que les scènes cultes et ne laissent que peu de place pour permettre à une adaptation un renouveau ...
Les scènes ubuesques sont présentes mais les saynètes sont inégales, certaines sont réellement croustillantes et désopilantes tandis que d’autres semblent fades, tièdes, molles.
Par contre décor , musiques, danses et costumes sont « Palace » !
En conclusion : la nostalgie subsiste pour la génération « palace » qui reste un peu sur sa faim, j'aurais aimé des personnages plus marqués, décalés, déjantés ... avec cet humour qui nous manque tant aujourd’hui.
Se pose cependant la question : cet humour peut il encore être de mise aujourd’hui, peut on encore rire de tout comme cette génération palace, Thierry Le Luron, Coluche...
Peut être que le souvenir d’une distribution incroyable avec
- Valerie Lemercier en « Lady Palace » ,
- Marcel —- Philippot dont la réplique « je l’aurais un jour » ne semble désormais n’appartenir qu’à lui
- ou encore l’inoubliable Jean Carmet : pilier de comptoir
- Jacqueline Maillan : le Docteur Hélène Swift
- Claude Piéplu : l'homme aux clefs d'or
Valérie Benguigui : Louise, la soubrette
Jean Carmet : le pilier de comptoir
Marie-Pierre Casey : l'audimat-girl tueuse
Darry Cowl : standardiste du « groom service »
Eva Darlan dans ses scènes avec André Dussolier ou encore Jean Yanne
Philippe Khorsand : John/Lox, le directeur du Palace...
Beaucoup d’attente pour la génération de cette série culte, trop peut être ... la nostalgie ne fait retenir que les scènes cultes et ne laissent que peu de place pour permettre à une adaptation un renouveau ...
Les scènes ubuesques sont présentes mais les saynètes sont inégales, certaines sont réellement croustillantes et désopilantes tandis que d’autres semblent fades, tièdes, molles.
Par contre décor , musiques, danses et costumes sont « Palace » !
En conclusion : la nostalgie subsiste pour la génération « palace » qui reste un peu sur sa faim, j'aurais aimé des personnages plus marqués, décalés, déjantés ... avec cet humour qui nous manque tant aujourd’hui.
Se pose cependant la question : cet humour peut il encore être de mise aujourd’hui, peut on encore rire de tout comme cette génération palace, Thierry Le Luron, Coluche...
8,5/10
La plume de l’auteur est fine, précise, délicate mais aussi acérée, vive, brillante intelligente.
Verbatim historique, cette Suite Française, interpelle…
En pleine débâcle, en pleine occupation, directement menacée, Irène Némorovsky dépeint ces moments de notre histoire sous un angle d’une humanité tantôt touchante, émouvante, bienveillante tantôt crue et cruelle parfois même pestilentielle.
“Francoscopie de l’univers Des gens” simples aux grands bourgeois en passant par quelques paysans ou notables… le tableau plutôt sombre, voire noir cède subtilement place à la résilience d’un nature humaine qui s’amende, plus digne, plus généreuse et bienveillante.
Le jeu des acteurs est juste, en place, les personnages sont crédibles, les scènes s'enchaînent avec fluidité.
Une très belle mise en scène de Virginie Lemoine, une adaptation fine de cette fresque de la France sous l’occupation. Une distribution pertinente et une interprétation intelligente des acteurs pour une pièce intimiste. Une réussite.
Verbatim historique, cette Suite Française, interpelle…
En pleine débâcle, en pleine occupation, directement menacée, Irène Némorovsky dépeint ces moments de notre histoire sous un angle d’une humanité tantôt touchante, émouvante, bienveillante tantôt crue et cruelle parfois même pestilentielle.
“Francoscopie de l’univers Des gens” simples aux grands bourgeois en passant par quelques paysans ou notables… le tableau plutôt sombre, voire noir cède subtilement place à la résilience d’un nature humaine qui s’amende, plus digne, plus généreuse et bienveillante.
Le jeu des acteurs est juste, en place, les personnages sont crédibles, les scènes s'enchaînent avec fluidité.
Une très belle mise en scène de Virginie Lemoine, une adaptation fine de cette fresque de la France sous l’occupation. Une distribution pertinente et une interprétation intelligente des acteurs pour une pièce intimiste. Une réussite.
9/10
Franck Desmedt, Molière du comédien dans un second rôle en 2018, pour son rôle dans Adieu Monsieur Haffmann , semble désormais adepte des seuls en scène. Après “voyage au bout de la nuit”, il récidive pour notre plus grand bonheur avec “tempête en juin”.
Avec pour seul décor une chaise, et seuls accessoires un imperméable, un chapeau ( couvre chef pour couvre feu…) et une valise, Franck Desmedt déroule le film avec la précision d’un horloger tant dans sa gestuelle, que dans ses mots, ses intonations: tout est là, en place ! Oui, nous sommes au théâtre mais le film est bien là tant nous sont offerts tous ces détails qui permettent de visualiser ces décors.
Il y a ces moments de courses folles de l’exode bataille où la peur, la panique, la tension, la violence sont palpables tant les rythmes sont intenses, les textes denses et les souffles courts mais il y a aussi ses pauses d’humour, de tendresse, ces scènes ubuesques. 60 minutes qui filent, défilent et tissent un lien fort avec ces histoires concomitantes où les transitions s’immiscent sans heurt, coulent depuis leur source, fluides, vivifiantes !
La mise en scène de Virginie Lemoine est au cordeau , un jeu de lumière, quelques mélodies savamment placées et des bruitages suffisent à planter les décors tant le réalisme du jeu de cet acteur est impressionnant.
Pas moins de 39 personnages (chat compris !) ; comme une palette haute en couleur pour dépeindre chacun avec force de détails croustillants, joyeux et tendres malgré la violence du moment évoqué, la Guerre et ses impacts sur les civils.
Un grand bravo pour la mise en scène , la mise en lumière et le choix des sonorisations : quelle belle concorde, une congruence, une harmonie, un moment de théâtre comme on les aime !
Nul doute que Franck Desmedt sera à nouveau récompensé pour son talent ! Chapeau Bas Cher Monsieur !
Avec pour seul décor une chaise, et seuls accessoires un imperméable, un chapeau ( couvre chef pour couvre feu…) et une valise, Franck Desmedt déroule le film avec la précision d’un horloger tant dans sa gestuelle, que dans ses mots, ses intonations: tout est là, en place ! Oui, nous sommes au théâtre mais le film est bien là tant nous sont offerts tous ces détails qui permettent de visualiser ces décors.
Il y a ces moments de courses folles de l’exode bataille où la peur, la panique, la tension, la violence sont palpables tant les rythmes sont intenses, les textes denses et les souffles courts mais il y a aussi ses pauses d’humour, de tendresse, ces scènes ubuesques. 60 minutes qui filent, défilent et tissent un lien fort avec ces histoires concomitantes où les transitions s’immiscent sans heurt, coulent depuis leur source, fluides, vivifiantes !
La mise en scène de Virginie Lemoine est au cordeau , un jeu de lumière, quelques mélodies savamment placées et des bruitages suffisent à planter les décors tant le réalisme du jeu de cet acteur est impressionnant.
Pas moins de 39 personnages (chat compris !) ; comme une palette haute en couleur pour dépeindre chacun avec force de détails croustillants, joyeux et tendres malgré la violence du moment évoqué, la Guerre et ses impacts sur les civils.
Un grand bravo pour la mise en scène , la mise en lumière et le choix des sonorisations : quelle belle concorde, une congruence, une harmonie, un moment de théâtre comme on les aime !
Nul doute que Franck Desmedt sera à nouveau récompensé pour son talent ! Chapeau Bas Cher Monsieur !
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9/10
Qui a ouvert un livre d’Eric Emmanuel Schmitt n’aura pas manqué de savourer la musicalité des mots qu’il pose, dépose et couche sur les pages comme autant de notes sur une partition.
Aussi, voir évoluer Eric Emmanuel Schmitt entre un piano à queue et un pupitre, résonne comme une évidence.
L’auteur et comédien nous invite à découvrir son histoire, son parcours initiatique, son épiphanie aux côtes de la truculente et pittoresque Madame Pylinska et de l’évanescente Tante Aimée.
Le seul en scène devient très vite duo avec les notes de Nicolas Stavy ; la plume et les mots jouent tantôt en solo, tantôt en duo, le conte, la fable, esquissent des tableaux qui s’imposent, s’exposent par touches sonnantes, vibrantes, rayonnantes et irradiantes...
Les notes s’égrènent, s’envolent, virevoltent, s’accrochent aux mots ou s’en décrochent tandis que se glissent les images d’un vibrato qui fait des ronds dans l’eau, de la rosée qui se laisse cueillir ou encore du vent qui fait bruisser les feuilles d’un arbre bien enraciné.
Sous le souffle des préludes, les ondes des berceuses, les échos des balades, tout comme Nicolas Stavy, nous abandonnons volontiers la partition pour nous laisser traverser, irriguer par la mélodie des notes, l’éloquence des silences … la magie opère !
Le temps se suspend tandis que nous nous surprenons à porter attention à nos inspirations, nos respirations, à prendre la mesure de cet air, de ces airs qui emplissent la salle tout autant que nos poumons. Nous entrons avec délice en résonance… accueillons les ricochets, percevons les effets papillon.
L’Alchimie est là : les notes subliment les mots, les mots sonnent justes, les notes ne s’imposent pas, l’équilibre est parfait.
La pièce de théâtre garde toute sa légitimité : le spectacle est bien vivant, Nicolas Stavy nous enchante avec les notes de son piano et Eric Emmanuel Schmitt fait vivre anecdotes, personnages, les histoires s’entre-mêlent, les esquisses s’agrémentent de détails qui donnent relief et réalisme aux tableaux. Sous le vernis, les apparences, les failles, les blessures se drapent de légèreté, se teintent d’humour, se voilent de tendresse et de pudeur.
Place aux différents niveaux de lecture, d’écoute, de perception : chacun pourra y puiser les doses d’humour, de rire, de sourire, d’énergie, de poésie et de musicalité.
Un moment théâtre qui vous invite au voyage intérieur, à porter un autre regard, prêter une autre oreille, investir d’autres univers… Une invite à prendre soin de soi, à être soi à l’instar de cette araignée qui glisse le long de son fil quand les notes et les harmonies sonnent justes ou de ces deux mésanges … mi anges … volatiles.
Au delà des notes et des mots , chacun saura apprécier le sens profond, l’essentiel … l’essence …ciel
Éric Emmanuel Schmitt nous ouvre les portes de son univers, de notre univers, libre à chacun d’en franchir le seuil et d’explorer le couloir qu’il aura choisi d’emprunter uni vers celle … ou celui ou bien seul.
Un grand Bravo aux talents Conjugués d’Eric Emmanuel Schmitt, Nicolas Stavy et Pascal Faber !
Merci pour avoir permis la rencontre après le spectacle !
Aussi, voir évoluer Eric Emmanuel Schmitt entre un piano à queue et un pupitre, résonne comme une évidence.
L’auteur et comédien nous invite à découvrir son histoire, son parcours initiatique, son épiphanie aux côtes de la truculente et pittoresque Madame Pylinska et de l’évanescente Tante Aimée.
Le seul en scène devient très vite duo avec les notes de Nicolas Stavy ; la plume et les mots jouent tantôt en solo, tantôt en duo, le conte, la fable, esquissent des tableaux qui s’imposent, s’exposent par touches sonnantes, vibrantes, rayonnantes et irradiantes...
Les notes s’égrènent, s’envolent, virevoltent, s’accrochent aux mots ou s’en décrochent tandis que se glissent les images d’un vibrato qui fait des ronds dans l’eau, de la rosée qui se laisse cueillir ou encore du vent qui fait bruisser les feuilles d’un arbre bien enraciné.
Sous le souffle des préludes, les ondes des berceuses, les échos des balades, tout comme Nicolas Stavy, nous abandonnons volontiers la partition pour nous laisser traverser, irriguer par la mélodie des notes, l’éloquence des silences … la magie opère !
Le temps se suspend tandis que nous nous surprenons à porter attention à nos inspirations, nos respirations, à prendre la mesure de cet air, de ces airs qui emplissent la salle tout autant que nos poumons. Nous entrons avec délice en résonance… accueillons les ricochets, percevons les effets papillon.
L’Alchimie est là : les notes subliment les mots, les mots sonnent justes, les notes ne s’imposent pas, l’équilibre est parfait.
La pièce de théâtre garde toute sa légitimité : le spectacle est bien vivant, Nicolas Stavy nous enchante avec les notes de son piano et Eric Emmanuel Schmitt fait vivre anecdotes, personnages, les histoires s’entre-mêlent, les esquisses s’agrémentent de détails qui donnent relief et réalisme aux tableaux. Sous le vernis, les apparences, les failles, les blessures se drapent de légèreté, se teintent d’humour, se voilent de tendresse et de pudeur.
Place aux différents niveaux de lecture, d’écoute, de perception : chacun pourra y puiser les doses d’humour, de rire, de sourire, d’énergie, de poésie et de musicalité.
Un moment théâtre qui vous invite au voyage intérieur, à porter un autre regard, prêter une autre oreille, investir d’autres univers… Une invite à prendre soin de soi, à être soi à l’instar de cette araignée qui glisse le long de son fil quand les notes et les harmonies sonnent justes ou de ces deux mésanges … mi anges … volatiles.
Au delà des notes et des mots , chacun saura apprécier le sens profond, l’essentiel … l’essence …ciel
Éric Emmanuel Schmitt nous ouvre les portes de son univers, de notre univers, libre à chacun d’en franchir le seuil et d’explorer le couloir qu’il aura choisi d’emprunter uni vers celle … ou celui ou bien seul.
Un grand Bravo aux talents Conjugués d’Eric Emmanuel Schmitt, Nicolas Stavy et Pascal Faber !
Merci pour avoir permis la rencontre après le spectacle !
9/10
Incroyable performance d’acteur et Alchimie avec la mise en scène.
Francis Huster connait parfaitement ces rôles qu’il avait interprétés au Théâtre des Bouffes Parisiens, déjà sous la direction de Steve Suissa en 2012 et revient une nouvelle fois tenir la gageure d’incarner 18 personnages dans un seul en scène avec comme personnage central Cologio, un gamin de 9 ans…
Le ton est donné dès les premières minutes : le décor est planté très judicieusement avec des projections, la musique vous plonge dans cet univers des années 60 et Francis Huster campe son personnage principal avec brio, précision et justesse.
Le déroulé est fluide, les dialogues épiques et savoureux, les scènes s’enchainent , les ambiances, les atmosphéres , les ressentis nous imprègnent avec délice, nous nous laissons porter par ce récit, nous sommes tour à tour spectateurs mais acteurs… oui, à l’insu de notre plein gré, nous devenons presque ce gamin devenu C puis ce Père Lorenzo ou encore Sunny tant nous sommes impliqués…
Francis Huster parvient à nous permettre d’accéder à ces ressentis, ces émotions et ses sentiments qui s’ancrent dans nos mémoires, marquent et signent nos souvenirs…
Un ressenti : Full sentimental… on a soif d’idéal.
Attiré par les étoiles, les voiles… que des choses pas commerciales.
Bonus : C’était un 6 juin , date anniversaire du 6 juin 1944 : Francis Huster revient sur scène après notre ovation et nous livre une anecdote sur un certain David Niven *, Héros du débarquement mais aussi plus connu en tant qu’ acteur ( Casino Royal ..James Bond);
*David Niven a servi dans la campagne de Normandie et a débarqué quelques jours après le 6 juin. Il termine la guerre comme lieutenant-colonel et reçoit la Légion du Mérite, la plus haute décoration américaine accordée à un étranger
Francis Huster connait parfaitement ces rôles qu’il avait interprétés au Théâtre des Bouffes Parisiens, déjà sous la direction de Steve Suissa en 2012 et revient une nouvelle fois tenir la gageure d’incarner 18 personnages dans un seul en scène avec comme personnage central Cologio, un gamin de 9 ans…
Le ton est donné dès les premières minutes : le décor est planté très judicieusement avec des projections, la musique vous plonge dans cet univers des années 60 et Francis Huster campe son personnage principal avec brio, précision et justesse.
Le déroulé est fluide, les dialogues épiques et savoureux, les scènes s’enchainent , les ambiances, les atmosphéres , les ressentis nous imprègnent avec délice, nous nous laissons porter par ce récit, nous sommes tour à tour spectateurs mais acteurs… oui, à l’insu de notre plein gré, nous devenons presque ce gamin devenu C puis ce Père Lorenzo ou encore Sunny tant nous sommes impliqués…
Francis Huster parvient à nous permettre d’accéder à ces ressentis, ces émotions et ses sentiments qui s’ancrent dans nos mémoires, marquent et signent nos souvenirs…
Un ressenti : Full sentimental… on a soif d’idéal.
Attiré par les étoiles, les voiles… que des choses pas commerciales.
Bonus : C’était un 6 juin , date anniversaire du 6 juin 1944 : Francis Huster revient sur scène après notre ovation et nous livre une anecdote sur un certain David Niven *, Héros du débarquement mais aussi plus connu en tant qu’ acteur ( Casino Royal ..James Bond);
*David Niven a servi dans la campagne de Normandie et a débarqué quelques jours après le 6 juin. Il termine la guerre comme lieutenant-colonel et reçoit la Légion du Mérite, la plus haute décoration américaine accordée à un étranger