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Stéphanie Berthou
Stéphanie Berthou
Critique remarquable
51 ans
2 espions
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Fondatrice d'une agence Événementielle, je suis passionnée par l'Art avec un grand A ou un petit a, tant que l'émotion est là !
Son blog : https://sesame.events/
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Ses critiques

47 critiques
La famille Ortiz

La famille Ortiz

9/10
43
Préambule :
J'avais  adoré les ouvrages de Carole Martinez, "Cœur Cousu", "le Domaine des murmures" et "La terre qui penche" : quel rapport avec la famille Ortiz ?

"Coeur Cousu" : l'histoire sur trois générations de femmes espagnoles unies par le mystérieux pouvoir de la couture.

"Le domaine des murmures" tissé de murmures, de filets de voix entrelacées et si vieilles qu'il faut tendre l'oreille pour les percevoir, de mots jamais inscrits, mais noués les uns aux autres et qui s'étirent en un chuintement doux.

et Enfin " La terre qui penche" où la loue prend vie sous les traits de l'instable Dame Verte

Avis 

La famille Ortiz est comme l’un de ces récits où l'histoire se situe à la lisière du merveilleux, de l’onirique, des contes dans une prose hypnotique qui continue de murmurer à l’esprit après que l’on ait tourné la dernière page ou entendu la dernière réplique, le baisser de rideau.

Voici le premier ressenti au sortir de cette pièce : le souvenir ravivé des mots et de la magie de la plume de Carole Martinez avec, bien sûr,  des différences. L’univers de Carole Martinez est exclusivement médiéval alors que celle de Jean- Philippe Daguerre est contemporain … avec ces notes d’humour en plus qui font place au clair plutôt qu’à l’obscur, cette mise en scène et en jeux, colorée et vivante. Mais que l’on ne s’y trompe pas, sous le voile de la légèreté, du folklore, ce récit est poignant et s’ancre dans de profondes et ancestrales traditions.

Une poésie des mots mais aussi des tableaux témoigne de l’amour profond de l’auteur pour ces personnages qu’il nous invite à découvrir au fil de l’eau, ou de cette Garonne … dont les eaux claires et calmes peuvent virer troubles ou tumultueuses. Il y a cette marée de tendresse, d’amour mais aussi ces roulis entre colère, complicité, duplicité, rancœur, détresse…

L’émotion vous étreint vite, s’installe crescendo et ne nous lâche plus, et vous vous laisserez happer  par ces flots qui ne manqueront pas de faire gîter vos certitudes.

A l’instar de certaines répliques (« c’est en te taisant que tu nous sauves » …) qui murmurent encore à vos écoutilles, le sentiment d’embarquer un peu d’amour, de loyauté, de nostalgie ou de débarquer quelques rancœurs, frustrations, blessures vous invitera à ne pas prendre le large trop vite, voire à reprendre certains fils laissés ici et là… ne pas noyer le poisson, fut-il mulet ou carpe…

On apprécie les tableaux haut en couleurs, les interludes musicaux et l'alternance des scènes entre profondeurs des textes et légèreté folklorique. 

Que dire sinon un grand merci Jean-Philippe Daguerre de nous proposer de tels spectacles où le divertissement s’allie à la réflexion, au cheminement intérieur , à la mise en lumière que ce nous avons de plus beaux à offrir et partager. Bravos aussi pour cette troupe à la mesure, au diapason, à l'unisson ! 

Nb : la scène du repas "en blanc"  en introduction de l'épilogue pourra rappeler une autre scène d'Adieu Monsieur Haffmann... delà à y voir un fil d'Ariane...
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Ciel ma belle-mère

Ciel ma belle-mère

7/10
7
Une troupe joyeuse, endiablée qui mène ce moment théâtre tambour battant, portes claquantes, verbes hauts, sonnants, clinquants avec une belle fanfare de croches, accroches qui cochent et décochent comme autant de flèches, voir d’épées trébuchant dans cette “comédie bouffe”.

Le public participe avec enthousiasme lorsqu’il est mis à contribution pour jouer les “témoins”.

Ubuesques, burlesques, truculent, décadent, endiablé : tous les codes d’un Feydeau sont là et pas une minute n’est laissée au spectateur !!

Une pièce tout public pour sortir de la grisaille automnale qui s’installe !
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Fausse Note

Fausse Note

9/10
22
Une entrée en scène qui ne manquera pas de vous surprendre, de vous saisir …

Le ton est ainsi donné : ce duo vous amènera là où vous ne vous attendez pas, là où l’ombre et la lumière s’épousent parfois, dans la perméabilité trouble des frontières où le manichéisme se délite, où les certitudes ne sont que volutes qui s’échappent sans que vous en maîtrisiez la direction …

Ce huis clos dense, intense, vous enserre doucement mais surement dans l’étau tissé par ces deux personnages intriguants, insaisissables, complexes et pourtant tellement humains…

Un décor minimaliste qui laisse ainsi toute sa place aux acteurs qui mènent l’intrigue avec brio, vous laissant toujours dans le questionnement et l’attente des minutes à suivre et maintiennent un suspens jusqu’au bout !

Quelques respirations dans cette plongée en apnée au bout de l’archet du Maître, une belle ivresse des profondeurs et des abysses dans lesquelles vous plongent ce binôme.

Le rire est aussi présent, reste à définir sa couleur… tout comme la palette d’émotions qui vous sera offerte…

Pour conclure : Que vous dire si ce n’est qu’il n’y a pas de fausse note dans cette partition et que chaque minute, chaque note qui s’aligne compte !
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Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

8/10
3
Ancien pensionnaire de la Comédie Française, Elliot Jenicot compose ici un magnifique duo avec la jeune et talentueuse Anaïs Yazit. ce duo vous invite à glisser, “à l’insu de votre plein gré” dans un univers, leur univers où la fantaisie, les embardées, les envolées, la poésie s’entremêlent , où les syllogismes, les métaphores, les digressions, les oxymores s’enlacent, se croisent sous un ciel tantôt étoilé, lumineux, tantôt nuageux, sombre voir menaçant.

Lâchez prise avec la logique, l’analyse, le pragmatisme et laissez vous porter sur le fil parfois tenu de ces deux funambules dont l’équilibre semble parfois si fragile qu’il ne tient qu’à un fil…

Vous sortirez, peut être avec plus que questions que de réponses, avec le sentiment de n’avoir pas précisément cerné les contours de ces deux personnages atypiques, tourmentés mais aussi touchants, attendrissants tant leur imaginaire semble sans limite et que leur réalité semble toute aussi improbable.

Comme le sable qui file entre les doigts, la certitude n’aura finalement que peu de place… mais n’est ce pas là la magie ?
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Un sac de billes

Un sac de billes

8,5/10
7
Un public composé de parents et d'enfants, certains ont lu le livre, d'autres découvrent.

Un décor très original : des valises entassées, qui s'amoncellent et que l'acteur déplace au fil des saynètes, utilise et qui se transforment au gré des usages...

Une musique saisissante dès l'entrée en scène qui vous plonge dans l'émoi.

Un seul en scène de James Groguelin qui incarne le héros, son frère, ses parents et tous les personnages qui défilent , du curé bienveillant protecteur au Soldat SS terrifiant, glaçant et implacable.

Ce spectacle séduit les grands mais aussi les petits même si certaines scènes ou mots nécessitent quelques explications des parents, James Groguelin est saisissant d'intensité, émouvant avec justesse sans verser dans l'extrême, la caricature ou le "sur-jeu" , les personnages interviennent, tour à tour, donnant rythme et souffle à l'histoire, cette histoire incroyable de cet enfant devenu homme et qui décrit son aventure, son parcours de "petit combattant"qui a vécu entre insouciance, confiance, bienveillance mais aussi peur, tristesse, mélancolie... 

L'adaptation et la mise en scène sont une réussite : le ton est précis, juste; le rythme est soutenu parfois même haletant, les transitions sont fluides.

Le message du devoir de mémoire est bien là sans pour autant verser dans le sombre. Ce moment de théâtre est lumineux, empli d'une belle émotion que le regard de l'acteur transmet avec intensité.
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