Ses critiques
14 critiques
5,5/10
Dans "Splendour", le texte s'écoute écrire et Elsa Zylberstein se regarde jouer.
Natalie Wood n'est qu'un prétexte pour faire une apologie d'Elsa, totalement en roue libre. Elle geint, gesticule, hurle, devient caressante et hystérique. La comédienne à l'état pur, toute en souffrance, récitant un texte ni poétique, ni trash ou les deux à la fois, c'est selon. La mise en scène est inexistante, Elsa se contentant d'aller à droite et à gauche, parfois s'installant sur un banc translucide, tandis que défilent des images de Natalie Wood sur trois écrans inutiles qui se meuvent en flots pour rappeler que l'actrice est morte noyée.
Des éclats de fulgurance vraiment émouvants, mais on aurait aimé en savoir plus sur l'âme tourmentée de Natalie Wood, plutôt que sur les tourments de son entrecuisse.
Heureusement, ça ne dure qu'une heure.
Natalie Wood n'est qu'un prétexte pour faire une apologie d'Elsa, totalement en roue libre. Elle geint, gesticule, hurle, devient caressante et hystérique. La comédienne à l'état pur, toute en souffrance, récitant un texte ni poétique, ni trash ou les deux à la fois, c'est selon. La mise en scène est inexistante, Elsa se contentant d'aller à droite et à gauche, parfois s'installant sur un banc translucide, tandis que défilent des images de Natalie Wood sur trois écrans inutiles qui se meuvent en flots pour rappeler que l'actrice est morte noyée.
Des éclats de fulgurance vraiment émouvants, mais on aurait aimé en savoir plus sur l'âme tourmentée de Natalie Wood, plutôt que sur les tourments de son entrecuisse.
Heureusement, ça ne dure qu'une heure.
7/10
N'étant pas fan des comédies musicales à la base, je suis allé voir "Flashdance" pour accompagner quelqu'un et presque à reculons. Ce fut, finalement, une bonne surprise, grace notamment à la foule galvanisée par les tubes de ce film (et d'autres comme "Gloria", d'ailleurs la meilleure scène du spectacle, interprétée magistralement). Alors certes, les textes sont très très pauvres, la bande-son est sans orchestre, le jeu d'acteurs n'est pas toujours au diapason, l'histoire est cousue de fil blanc et l'émotion est très factice.
Mais l'énergie des danseurs-chanteurs est telle, Priscilla est si charismatique, que le charme opère malgré lui. Pas de quoi en devenir "maniac", mais suffisamment pour tenir les plus de deux heures d'un show millimétré comme le feraient les Américains.
Mais l'énergie des danseurs-chanteurs est telle, Priscilla est si charismatique, que le charme opère malgré lui. Pas de quoi en devenir "maniac", mais suffisamment pour tenir les plus de deux heures d'un show millimétré comme le feraient les Américains.
7,5/10
La pièce culte de Veber est de retour !
Après une adaptation marquante au cinéma, la revoici sous sa forme initiale, dans un texte légèrement remanié pour coller au plus près du film (dans la première version de la pièce, la fameuse réplique "Ah bon, il n'a pas de prénom ?" n'y était pas).
On retrouve immédiatement le ton Veber, on est en terrain connu et les répliques fusent pour notre plus grand plaisir. Mais si José Paul est excellent du début à la fin, Patrick Haudecoeur cabotine un peu trop et anticipe le jeu du "con" sur son personnage. Ce qui le rend ridicule au lieu de touchant. Les autres comédiens sont assez inégaux (mention spéciale pour l'excellent redresseur fiscal Cheval).
La mise en scène est quant à elle assez simple, mais inventive, comme ce système de seconde scène en arrière-fond qui coulisse pour laisser apparaitre les protagonistes dans leur environnement lors des scènes de téléphone.
Au final, on vient surtout pour entendre en direct les célèbres répliques de cette pièce aussi cruelle qu'inoubliable. Et indémodable.
Après une adaptation marquante au cinéma, la revoici sous sa forme initiale, dans un texte légèrement remanié pour coller au plus près du film (dans la première version de la pièce, la fameuse réplique "Ah bon, il n'a pas de prénom ?" n'y était pas).
On retrouve immédiatement le ton Veber, on est en terrain connu et les répliques fusent pour notre plus grand plaisir. Mais si José Paul est excellent du début à la fin, Patrick Haudecoeur cabotine un peu trop et anticipe le jeu du "con" sur son personnage. Ce qui le rend ridicule au lieu de touchant. Les autres comédiens sont assez inégaux (mention spéciale pour l'excellent redresseur fiscal Cheval).
La mise en scène est quant à elle assez simple, mais inventive, comme ce système de seconde scène en arrière-fond qui coulisse pour laisser apparaitre les protagonistes dans leur environnement lors des scènes de téléphone.
Au final, on vient surtout pour entendre en direct les célèbres répliques de cette pièce aussi cruelle qu'inoubliable. Et indémodable.
9/10
Au début, on craint le pire : une pièce alambiquée avec démonstration de performance d'acteur (vous allez voir ce que vous allez voir).
Et finalement, en quelques minutes, on se laisse cueillir par ce personnage touchant, bouleversant et subtil. Grégory Gadebois, sans trop en faire, sans supercherie, se transforme de Forrest Gump en Einstein avec une telle conviction qui émane de lui, que l'on suit ses aventures statiques sans en perdre une miette, le cœur bordé d'émotions fortes.
La pièce va partir en tournée courant 2015. A ne pas manquer...
Et finalement, en quelques minutes, on se laisse cueillir par ce personnage touchant, bouleversant et subtil. Grégory Gadebois, sans trop en faire, sans supercherie, se transforme de Forrest Gump en Einstein avec une telle conviction qui émane de lui, que l'on suit ses aventures statiques sans en perdre une miette, le cœur bordé d'émotions fortes.
La pièce va partir en tournée courant 2015. A ne pas manquer...
4/10
Voilà une pièce indigne de Francis Veber... Son nouveau François n'a pas pignon sur rue...
Texte insipide, situations peu crédibles et intéressantes, on glisse sur cette nouvelle pièce sans trouver à quoi se raccrocher. L'intrigue s'emberlificote et part dans plusieurs directions sans en approfondir une seule.
Reste le plaisir de retrouver Gérard Jugnot sur scène. Une bien maigre consolation.
Texte insipide, situations peu crédibles et intéressantes, on glisse sur cette nouvelle pièce sans trouver à quoi se raccrocher. L'intrigue s'emberlificote et part dans plusieurs directions sans en approfondir une seule.
Reste le plaisir de retrouver Gérard Jugnot sur scène. Une bien maigre consolation.