Ses critiques
20 critiques
8,5/10
Comment JasminLV et Liladu37 se retrouvaient là ? Ils l’ignoraient.
Profondément tanqués entre leurs accoudoirs, de ceux que l’on ne dérange pas. Comme un hippopotame qui bronze : Ils sont jeunes et brillants. Un peu gonflés aussi.
Jasmin, clairement irrévérencieux, porte ses lunettes de soleil sur la tête. Elles ont, sans doute, mérité un moment de repos. En décembre.
- Tu crois qu’ils ont compris que nous sommes plutôt Voulzy ? Lila, presque timide, s’enhardit pour poser cette pertinente question.
- Honnêtement, je doute. A mon avis, ils ont juste vu les « K » à côté de nos comptes Insta !
Jasmin agrémente son exclamation d’un clin d’œil peu discret.
- Au fait, tu as vu la proposition avec le gouvernement ? En 2025, finis les influenceurs, nous allons changer de nom. Officiellement, nous deviendrons des « créateurs de contenu ».
- C’est légitime ! Enfin ! depuis le temps…
- Je pense qu’on va voir l’effet immédiat sur notre SEO (le moteur de recherche, ignare).
Sur ces gros mots, le son explose.
L’entrée de ces trois personnages est puissante.
Ils interprètent tour à tour ces chansons de Bashung. Ils le font dans un habile et précis mélange entre l’admiration pour l’artiste et leurs identités vibrantes. Les moments entre sont drôles, teintés d’auto-dérision, d’une humilité non feinte.
En plus du respect, une généreuse majesté. Ils clouent des clous sur des nuages, sans échafaudage.
Tu sors avec des rimes plein la tronche, une banane, une soif d’encore. Le désir tenace de se remettre à écouter des albums entiers. De bien prendre la mesure des paroles. De comprendre l’ultra-présence de la nuit dans l’œuvre.
Tu sors avec des tableaux en mémoire, des photos à l’esthétique travaillée. Avec la conviction que ce moment est d’importance pour les acteurs. Que c’est vraiment séduisant, profondément joyeux. Beau.
Tu sors avec la certitude que putain oui, ils hennissent les chevaux du plaisir.
En sortant, bouche bée, ils ne se l’avouaient pas. Mais les créateurs de contenu étaient redevenus des influenceurs.
Profondément tanqués entre leurs accoudoirs, de ceux que l’on ne dérange pas. Comme un hippopotame qui bronze : Ils sont jeunes et brillants. Un peu gonflés aussi.
Jasmin, clairement irrévérencieux, porte ses lunettes de soleil sur la tête. Elles ont, sans doute, mérité un moment de repos. En décembre.
- Tu crois qu’ils ont compris que nous sommes plutôt Voulzy ? Lila, presque timide, s’enhardit pour poser cette pertinente question.
- Honnêtement, je doute. A mon avis, ils ont juste vu les « K » à côté de nos comptes Insta !
Jasmin agrémente son exclamation d’un clin d’œil peu discret.
- Au fait, tu as vu la proposition avec le gouvernement ? En 2025, finis les influenceurs, nous allons changer de nom. Officiellement, nous deviendrons des « créateurs de contenu ».
- C’est légitime ! Enfin ! depuis le temps…
- Je pense qu’on va voir l’effet immédiat sur notre SEO (le moteur de recherche, ignare).
Sur ces gros mots, le son explose.
L’entrée de ces trois personnages est puissante.
Ils interprètent tour à tour ces chansons de Bashung. Ils le font dans un habile et précis mélange entre l’admiration pour l’artiste et leurs identités vibrantes. Les moments entre sont drôles, teintés d’auto-dérision, d’une humilité non feinte.
En plus du respect, une généreuse majesté. Ils clouent des clous sur des nuages, sans échafaudage.
Tu sors avec des rimes plein la tronche, une banane, une soif d’encore. Le désir tenace de se remettre à écouter des albums entiers. De bien prendre la mesure des paroles. De comprendre l’ultra-présence de la nuit dans l’œuvre.
Tu sors avec des tableaux en mémoire, des photos à l’esthétique travaillée. Avec la conviction que ce moment est d’importance pour les acteurs. Que c’est vraiment séduisant, profondément joyeux. Beau.
Tu sors avec la certitude que putain oui, ils hennissent les chevaux du plaisir.
En sortant, bouche bée, ils ne se l’avouaient pas. Mais les créateurs de contenu étaient redevenus des influenceurs.
8,5/10
- Non Didier, je te promets.
L’embarras est mal feint. Je n’ose vraiment le regarder dans les yeux. J’aurais dû éclater de rire tout de suite.
- Arrête un peu, dis-moi la vérité. Ça passe ?
Assis face à la scène, attendant la représentation, Didier m’a fait la surprise d’arriver avec de nouveaux cheveux. La semaine dernière, un PPDA sans frisoute. Aujourd’hui, Commandeur avec la coupe d’une danseuse du crazy horse.
Le toupet est noir de jais. Avec cet aspect chouïa brillant qui accroche l’œil dans une file d’attente. Et la curieuse originalité d’être court devant et au carré derrière. Il relance, dans une forme de confession :
- C’est une idée de Laila (sa femme) et de Marouane.
Marouane est le frère de Laila. Il tient un salon de coiffure assez renommé à Saint-Brieuc. Toujours en quête d’originalité, il l’a appelé Mèche-Oui.
C’est au moment où je m’apprête à lui formuler un retour de faux-cul que le tambour roule pour la première fois.
Hélios apparaît alors, en sosie léger de Poséidon. Ça part fort, bouscule. Déjà du jeu entre du son saturé et le chuchotement. La création du rythme en alternant avec l’intime.
Quel moment agréable, intelligent, souvent beau. Où l’habile manière de narrer le chemin douloureux d’un être. Et de faire vivre ses rêves, flashbacks, d’incarner la multiplicité des personnages. La prouesse est assez géniale que celle de matérialiser seul cette histoire, dans ce désert de décor et d’accessoires. Quelle précision, quelle implication.
Et surtout, le plaisir de découvrir, au fur et à mesure, une personne qui se construit, non pas en antagonisme de ce qui la hante. Mais bien vers un idéal qui semble lui permettre le pardon. De l’autre, comme de ce qu’elle ne saurait être.
Quel beau moment d’acteur porté en permanence par le rire. Et surtout cette capacité à faire vivre notre imagination quand la scène est vide. Juste par la justesse de l’ensemble.
Un très beau moment. Déplacez-vous, tout y est presque vrai.
Comme chez Didier.
L’embarras est mal feint. Je n’ose vraiment le regarder dans les yeux. J’aurais dû éclater de rire tout de suite.
- Arrête un peu, dis-moi la vérité. Ça passe ?
Assis face à la scène, attendant la représentation, Didier m’a fait la surprise d’arriver avec de nouveaux cheveux. La semaine dernière, un PPDA sans frisoute. Aujourd’hui, Commandeur avec la coupe d’une danseuse du crazy horse.
Le toupet est noir de jais. Avec cet aspect chouïa brillant qui accroche l’œil dans une file d’attente. Et la curieuse originalité d’être court devant et au carré derrière. Il relance, dans une forme de confession :
- C’est une idée de Laila (sa femme) et de Marouane.
Marouane est le frère de Laila. Il tient un salon de coiffure assez renommé à Saint-Brieuc. Toujours en quête d’originalité, il l’a appelé Mèche-Oui.
C’est au moment où je m’apprête à lui formuler un retour de faux-cul que le tambour roule pour la première fois.
Hélios apparaît alors, en sosie léger de Poséidon. Ça part fort, bouscule. Déjà du jeu entre du son saturé et le chuchotement. La création du rythme en alternant avec l’intime.
Quel moment agréable, intelligent, souvent beau. Où l’habile manière de narrer le chemin douloureux d’un être. Et de faire vivre ses rêves, flashbacks, d’incarner la multiplicité des personnages. La prouesse est assez géniale que celle de matérialiser seul cette histoire, dans ce désert de décor et d’accessoires. Quelle précision, quelle implication.
Et surtout, le plaisir de découvrir, au fur et à mesure, une personne qui se construit, non pas en antagonisme de ce qui la hante. Mais bien vers un idéal qui semble lui permettre le pardon. De l’autre, comme de ce qu’elle ne saurait être.
Quel beau moment d’acteur porté en permanence par le rire. Et surtout cette capacité à faire vivre notre imagination quand la scène est vide. Juste par la justesse de l’ensemble.
Un très beau moment. Déplacez-vous, tout y est presque vrai.
Comme chez Didier.
8,5/10
- Qu’est-ce que tu me racontes ?
Pipine est fringante d’habitude. Mais là, elle hésite. L’embarras.
- Les enfants de mon mec, ou plutôt leur mère, m’obligent à prendre un médicament apparemment salutaire. Il a deux effets : il va tuer les bactéries qui sont censées abimer mon cerveau et celles qui déclenchent mes flatulences.
Un silence s’ensuit. Réaliser l’incongruité.
- Quel enfer !
L’abattement incarné. Non, pas pour la soumission au désir d’un tiers. Ça, pipine, elle s’en fout. Et peut, sans aucune amertume, embrasser le complotisme de l’autre. Mais pour le pet… Ne plus péter, l’horreur.
Si Pipine collaborait au dictionnaire, elle mettrait péter en synonyme de vivre, ou danser. Carpe Diem ne parlerait pas de fleurs. James Dean aurait eu la fureur de péter et johnny n’aurait pas chanté vivre pour le meilleur.
C’est à ce moment de ma pensée compassionnelle que nous nous arrêtons, la pièce commence. Et ces réflexions sont vites oubliées devant l’intensité. Oh oui, ça donne. Prépare-toi à prendre du costaud, du trash.
Un moment difficile à qualifier, définitivement rare. Un moment de kiff, d’ode au vivant. Une réelle, parfois violente, ambition de beauté, de rire. C’est humble, c’est sensible à l’absurde, avec une vraie présence de dérision. C’est provocant libre, un côté movida encantant.
Après, plus concrètement c’est impossible de te raconter, de t’aider à percevoir, de te livrer une chronologie, une quelconque morale. Le peach est injouable.
Mais te dire que j’ai ri, souffert, hésité à bander. Que j’ai aimé le dessin, la zic, la précision. J’ai suffoqué, trépigné, vécu en apné, pleuré. J’ai dit oui, ta gueule, encore.
Je dois donc confesser que je ne sais pas bien en parler.
Mais putain, j’ai aimé.
Et Pipine s’est senti vivre. Ou l’inverse.
Pipine est fringante d’habitude. Mais là, elle hésite. L’embarras.
- Les enfants de mon mec, ou plutôt leur mère, m’obligent à prendre un médicament apparemment salutaire. Il a deux effets : il va tuer les bactéries qui sont censées abimer mon cerveau et celles qui déclenchent mes flatulences.
Un silence s’ensuit. Réaliser l’incongruité.
- Quel enfer !
L’abattement incarné. Non, pas pour la soumission au désir d’un tiers. Ça, pipine, elle s’en fout. Et peut, sans aucune amertume, embrasser le complotisme de l’autre. Mais pour le pet… Ne plus péter, l’horreur.
Si Pipine collaborait au dictionnaire, elle mettrait péter en synonyme de vivre, ou danser. Carpe Diem ne parlerait pas de fleurs. James Dean aurait eu la fureur de péter et johnny n’aurait pas chanté vivre pour le meilleur.
C’est à ce moment de ma pensée compassionnelle que nous nous arrêtons, la pièce commence. Et ces réflexions sont vites oubliées devant l’intensité. Oh oui, ça donne. Prépare-toi à prendre du costaud, du trash.
Un moment difficile à qualifier, définitivement rare. Un moment de kiff, d’ode au vivant. Une réelle, parfois violente, ambition de beauté, de rire. C’est humble, c’est sensible à l’absurde, avec une vraie présence de dérision. C’est provocant libre, un côté movida encantant.
Après, plus concrètement c’est impossible de te raconter, de t’aider à percevoir, de te livrer une chronologie, une quelconque morale. Le peach est injouable.
Mais te dire que j’ai ri, souffert, hésité à bander. Que j’ai aimé le dessin, la zic, la précision. J’ai suffoqué, trépigné, vécu en apné, pleuré. J’ai dit oui, ta gueule, encore.
Je dois donc confesser que je ne sais pas bien en parler.
Mais putain, j’ai aimé.
Et Pipine s’est senti vivre. Ou l’inverse.
8/10
Vous avancez s’il vous plaît.
Le nez dans les cheveux devant moi, on me harcèle derrière. L’acariâtre pose à peine un sourire. Le poil Corbeau de chez schwatrkopf camoufle mal des lunettes écailles, celles avec le petit rectangle pour voir de près.
Je me dis que je n’en connais pas le non, et que, quand même, ce serait vraiment intéressant de le savoir.
Ma tanceuse continue de jeter quelques mots. Ils distendent à peine cette bouche en U inversé, signe de longues années d’enthousiasme.
Nous n’avons apparemment pas vécu le même moment. Encore fébrile, presque sonné, j’ai envie de trainer là, de prendre le temps. J’hésite à retourner embrasser l’actrice, tellement je l’ai imaginée autrice biographique pendant toute la pièce.
Pendant ce temps-là, Cruella me souffle dans le dos, lance des plaintes du regard à son mec et réfléchit certainement à me marcher sur le talon, la peau de vache.
L’expression apparaît à la fin du XIXème siècle, et fait référence à la vache, qui malgré sa réputation d’animal placide, donne parfois des coups de patte assez traîtres, lesquels sont douloureux.
Me marcher sur le talon, voilà donc sa notion du risque.
Car c’est de cela que vous allez parler. Oui, le chien, la catharsis, tout ça. Mais au cœur c’est l’intime de l’engagement amoureux. La charge que l’on amène, la valise plus ou moins lestée. Et puis la manière d’appréhender le doute. De l’autre, de son amour, de son amour.
La pièce incarne les douleurs, gêne parfois. Mais pas de ces moments gratuitement masochistes. C’est intelligent, souvent juste. Oui, pour aimer il faut douter et prendre des risques. Et puis, accepter d’en prendre de nouveaux.
Tu veux dire de ton amour ou de mon amour, mon cœur ?
Ta gueule.
Grincheuse n’aspire apparemment plus qu’à un verre de porto. Et du silence.
Le nez dans les cheveux devant moi, on me harcèle derrière. L’acariâtre pose à peine un sourire. Le poil Corbeau de chez schwatrkopf camoufle mal des lunettes écailles, celles avec le petit rectangle pour voir de près.
Je me dis que je n’en connais pas le non, et que, quand même, ce serait vraiment intéressant de le savoir.
Ma tanceuse continue de jeter quelques mots. Ils distendent à peine cette bouche en U inversé, signe de longues années d’enthousiasme.
Nous n’avons apparemment pas vécu le même moment. Encore fébrile, presque sonné, j’ai envie de trainer là, de prendre le temps. J’hésite à retourner embrasser l’actrice, tellement je l’ai imaginée autrice biographique pendant toute la pièce.
Pendant ce temps-là, Cruella me souffle dans le dos, lance des plaintes du regard à son mec et réfléchit certainement à me marcher sur le talon, la peau de vache.
L’expression apparaît à la fin du XIXème siècle, et fait référence à la vache, qui malgré sa réputation d’animal placide, donne parfois des coups de patte assez traîtres, lesquels sont douloureux.
Me marcher sur le talon, voilà donc sa notion du risque.
Car c’est de cela que vous allez parler. Oui, le chien, la catharsis, tout ça. Mais au cœur c’est l’intime de l’engagement amoureux. La charge que l’on amène, la valise plus ou moins lestée. Et puis la manière d’appréhender le doute. De l’autre, de son amour, de son amour.
La pièce incarne les douleurs, gêne parfois. Mais pas de ces moments gratuitement masochistes. C’est intelligent, souvent juste. Oui, pour aimer il faut douter et prendre des risques. Et puis, accepter d’en prendre de nouveaux.
Tu veux dire de ton amour ou de mon amour, mon cœur ?
Ta gueule.
Grincheuse n’aspire apparemment plus qu’à un verre de porto. Et du silence.
8/10
- Vous faîtes la queue pour le magicien ? Interpellais-je de mon sourire le plus joyeux.
Menue et vêtue de bleu, la femme se retourne lentement. La lunette est sévère, la cinquantaine Thatchérienne, le regard hautain malgré les centimètres de débours.
Après une mûre réflexion, préparant son effet, elle daigne me gratifier d’une réponse. J’ai bien fait de sourire.
- Moi, j’attends pour Thierry Collet.
Oh la peau de vache ! La nuance… Elle ne m’a donc pas répondu pour mes clinquantes ratiches, mais bien pour me corriger. La grisâtre prof de français vient de me mettre un coup de règle sur les doigts. Encore !
Et, à voir la salle, elle ne doit pas être seule. En effet, elle est dense en lycéens. Le presque magicien attire donc la jeunesse et ses chaperons publics.
C’est d’ailleurs la jeunesse du magicien Collet qui est rapidement évoquée. Appelant, en miroir, nos souvenirs enfantins. Ludique et précis, il narre sa passion, sa genèse, interagit avec justesse.
Oh délice, il nous explique quelques tours, nous gratifie de pertinentes anecdotes, choisissant avec soin ce qu’il nous laisse d’intrigue. C’est avec une grande justesse qu’il joue avec nos perceptions, s’amuse de la variété de nos personnalités. Un moment assez enchanté entre l’intime de Monsieur Collet et l’excitation enfantine. Assez génial (celui de la lampe).
Et puis la question la plus importante est au cœur : Vouloir comprendre ou vouloir ignorer. Quelle belle question.
Et merde, encore une prof qui avait raison. Je suis allé voir Thierry Collet.
Menue et vêtue de bleu, la femme se retourne lentement. La lunette est sévère, la cinquantaine Thatchérienne, le regard hautain malgré les centimètres de débours.
Après une mûre réflexion, préparant son effet, elle daigne me gratifier d’une réponse. J’ai bien fait de sourire.
- Moi, j’attends pour Thierry Collet.
Oh la peau de vache ! La nuance… Elle ne m’a donc pas répondu pour mes clinquantes ratiches, mais bien pour me corriger. La grisâtre prof de français vient de me mettre un coup de règle sur les doigts. Encore !
Et, à voir la salle, elle ne doit pas être seule. En effet, elle est dense en lycéens. Le presque magicien attire donc la jeunesse et ses chaperons publics.
C’est d’ailleurs la jeunesse du magicien Collet qui est rapidement évoquée. Appelant, en miroir, nos souvenirs enfantins. Ludique et précis, il narre sa passion, sa genèse, interagit avec justesse.
Oh délice, il nous explique quelques tours, nous gratifie de pertinentes anecdotes, choisissant avec soin ce qu’il nous laisse d’intrigue. C’est avec une grande justesse qu’il joue avec nos perceptions, s’amuse de la variété de nos personnalités. Un moment assez enchanté entre l’intime de Monsieur Collet et l’excitation enfantine. Assez génial (celui de la lampe).
Et puis la question la plus importante est au cœur : Vouloir comprendre ou vouloir ignorer. Quelle belle question.
Et merde, encore une prof qui avait raison. Je suis allé voir Thierry Collet.