Madame ose Bashung
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Madame a osé. Elles ont osé ! Elles lui ont déclaré leur flamme ! Quand des créatures travesties chevauchent l’univers de Bashung, forcément ça galope… Madame Ose Bashung, c’est un cabaret « folle », aux talons acérés et aux perruques apprêtées, mené par Corrine, Brenda Mour et Patachtouille. C’est un concert fulgurant dirigé tambour battant par six musiciens hors pair, une cavalcade au rythme des chansons d’Alain Bashung disparu il y a 15 ans. C’est un voyage initiatique dans son univers transcendé, une tentative sensorielle maquillée et culottée, une expérience unique de voir son répertoire trempé dans les plumes et fixé à la laque. Elles s’aventureront sur lesroutes les plus sinueuses pour un hommage haut en couleur…
Osez Bashung !
1 critique
Comment JasminLV et Liladu37 se retrouvaient là ? Ils l’ignoraient.
Profondément tanqués entre leurs accoudoirs, de ceux que l’on ne dérange pas. Comme un hippopotame qui bronze : Ils sont jeunes et brillants. Un peu gonflés aussi.
Jasmin, clairement irrévérencieux, porte ses lunettes de soleil sur la tête. Elles ont, sans doute, mérité un moment de repos. En décembre.
- Tu crois qu’ils ont compris que nous sommes plutôt Voulzy ? Lila, presque timide, s’enhardit pour poser cette pertinente question.
- Honnêtement, je doute. A mon avis, ils ont juste vu les « K » à côté de nos comptes Insta !
Jasmin agrémente son exclamation d’un clin d’œil peu discret.
- Au fait, tu as vu la proposition avec le gouvernement ? En 2025, finis les influenceurs, nous allons changer de nom. Officiellement, nous deviendrons des « créateurs de contenu ».
- C’est légitime ! Enfin ! depuis le temps…
- Je pense qu’on va voir l’effet immédiat sur notre SEO (le moteur de recherche, ignare).
Sur ces gros mots, le son explose.
L’entrée de ces trois personnages est puissante.
Ils interprètent tour à tour ces chansons de Bashung. Ils le font dans un habile et précis mélange entre l’admiration pour l’artiste et leurs identités vibrantes. Les moments entre sont drôles, teintés d’auto-dérision, d’une humilité non feinte.
En plus du respect, une généreuse majesté. Ils clouent des clous sur des nuages, sans échafaudage.
Tu sors avec des rimes plein la tronche, une banane, une soif d’encore. Le désir tenace de se remettre à écouter des albums entiers. De bien prendre la mesure des paroles. De comprendre l’ultra-présence de la nuit dans l’œuvre.
Tu sors avec des tableaux en mémoire, des photos à l’esthétique travaillée. Avec la conviction que ce moment est d’importance pour les acteurs. Que c’est vraiment séduisant, profondément joyeux. Beau.
Tu sors avec la certitude que putain oui, ils hennissent les chevaux du plaisir.
En sortant, bouche bée, ils ne se l’avouaient pas. Mais les créateurs de contenu étaient redevenus des influenceurs.
Profondément tanqués entre leurs accoudoirs, de ceux que l’on ne dérange pas. Comme un hippopotame qui bronze : Ils sont jeunes et brillants. Un peu gonflés aussi.
Jasmin, clairement irrévérencieux, porte ses lunettes de soleil sur la tête. Elles ont, sans doute, mérité un moment de repos. En décembre.
- Tu crois qu’ils ont compris que nous sommes plutôt Voulzy ? Lila, presque timide, s’enhardit pour poser cette pertinente question.
- Honnêtement, je doute. A mon avis, ils ont juste vu les « K » à côté de nos comptes Insta !
Jasmin agrémente son exclamation d’un clin d’œil peu discret.
- Au fait, tu as vu la proposition avec le gouvernement ? En 2025, finis les influenceurs, nous allons changer de nom. Officiellement, nous deviendrons des « créateurs de contenu ».
- C’est légitime ! Enfin ! depuis le temps…
- Je pense qu’on va voir l’effet immédiat sur notre SEO (le moteur de recherche, ignare).
Sur ces gros mots, le son explose.
L’entrée de ces trois personnages est puissante.
Ils interprètent tour à tour ces chansons de Bashung. Ils le font dans un habile et précis mélange entre l’admiration pour l’artiste et leurs identités vibrantes. Les moments entre sont drôles, teintés d’auto-dérision, d’une humilité non feinte.
En plus du respect, une généreuse majesté. Ils clouent des clous sur des nuages, sans échafaudage.
Tu sors avec des rimes plein la tronche, une banane, une soif d’encore. Le désir tenace de se remettre à écouter des albums entiers. De bien prendre la mesure des paroles. De comprendre l’ultra-présence de la nuit dans l’œuvre.
Tu sors avec des tableaux en mémoire, des photos à l’esthétique travaillée. Avec la conviction que ce moment est d’importance pour les acteurs. Que c’est vraiment séduisant, profondément joyeux. Beau.
Tu sors avec la certitude que putain oui, ils hennissent les chevaux du plaisir.
En sortant, bouche bée, ils ne se l’avouaient pas. Mais les créateurs de contenu étaient redevenus des influenceurs.
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