Ses critiques
23 critiques
8/10
Attention, OTNI (Œuvre Théâtrale Non Identifiée) !
Ce spectacle est difficile à raconter ; c’est même difficile de savoir avec précision ce que l’on en a pensé. Une chose est sûre, je me suis laissée embarquer dans ce spectacle. C’est un doux mélange entre des réflexions sur le courage, la lâcheté, la liberté, l’absurde… autour de textes de Boris Vian, d’Albert Camus, d’André Malraux, de Romain Gary, de Jean Rochefort… et la vie plus terre à terre d’un comédien qui vient de s’enfuir de son spectacle pour se réfugier dans un autre.
C’est là tout le génie d’Édouard Baer : réussir à nous transporter dans son univers et à nous en faire ressentir un vrai plaisir. Le même plaisir que celui d’un enfant que l’on emmène voir une surprise : ne pas savoir à quoi s’attendre mais se laisser emporter et griser par cette découverte.
Ce spectacle semble déconstruit, sans queue ni tête mais ce n’est qu’en surface. Et c’est drôle avec une vraie faculté d’autodérision de la part d’Édouard Baer.
Il y a des similitudes avec les lectures de Fabrice Luchini (que j’aime beaucoup). Mais Édouard Baer a ce pouvoir d’attirer la sympathie, d’être proche des gens. On ne sent aucun « snobisme » dans ce spectacle, il nous fait simplement « entrer dans sa tête » et partage avec nous ses réflexions.
Une phrase du spectacle le résume à merveille : « Le désordre, c’est la vie ». Alors, laissez-vous emporter sans vous poser trop de questions !
Ce spectacle est difficile à raconter ; c’est même difficile de savoir avec précision ce que l’on en a pensé. Une chose est sûre, je me suis laissée embarquer dans ce spectacle. C’est un doux mélange entre des réflexions sur le courage, la lâcheté, la liberté, l’absurde… autour de textes de Boris Vian, d’Albert Camus, d’André Malraux, de Romain Gary, de Jean Rochefort… et la vie plus terre à terre d’un comédien qui vient de s’enfuir de son spectacle pour se réfugier dans un autre.
C’est là tout le génie d’Édouard Baer : réussir à nous transporter dans son univers et à nous en faire ressentir un vrai plaisir. Le même plaisir que celui d’un enfant que l’on emmène voir une surprise : ne pas savoir à quoi s’attendre mais se laisser emporter et griser par cette découverte.
Ce spectacle semble déconstruit, sans queue ni tête mais ce n’est qu’en surface. Et c’est drôle avec une vraie faculté d’autodérision de la part d’Édouard Baer.
Il y a des similitudes avec les lectures de Fabrice Luchini (que j’aime beaucoup). Mais Édouard Baer a ce pouvoir d’attirer la sympathie, d’être proche des gens. On ne sent aucun « snobisme » dans ce spectacle, il nous fait simplement « entrer dans sa tête » et partage avec nous ses réflexions.
Une phrase du spectacle le résume à merveille : « Le désordre, c’est la vie ». Alors, laissez-vous emporter sans vous poser trop de questions !
9/10
Welcome to Broadway ! Moi qui aime les comédies musicales à l’américaine, j’ai été comblée.
Les comédiens chantent et dansent dans des chorégraphies virevoltantes. Les costumes sont superbes et très colorés. Le décor, constitué de panneaux lumineux, est très réussi. Tout est cadré au millimètre, c’est beau, c’est gai ; je n’ai pas vu passer les 2h15 de spectacle.
L’histoire tourne autour de la rencontre improbable de deux mondes à New York dans les années 1950 : celui des « bad boys » qui se retrouvent autour de parties de craps clandestines et celui de la Mission qui essaie de sauver leurs âmes.
J’ai retrouvé toute la magie de Broadway et cela m’a fait chaud au cœur.
Tous les dialogues et chansons sont en anglais. Un petit bémol pour les sous-titres qui sont assez petits et il est difficile de profiter complétement du spectacle visuel tout en lisant les sous-titres.
Les comédiens chantent et dansent dans des chorégraphies virevoltantes. Les costumes sont superbes et très colorés. Le décor, constitué de panneaux lumineux, est très réussi. Tout est cadré au millimètre, c’est beau, c’est gai ; je n’ai pas vu passer les 2h15 de spectacle.
L’histoire tourne autour de la rencontre improbable de deux mondes à New York dans les années 1950 : celui des « bad boys » qui se retrouvent autour de parties de craps clandestines et celui de la Mission qui essaie de sauver leurs âmes.
J’ai retrouvé toute la magie de Broadway et cela m’a fait chaud au cœur.
Tous les dialogues et chansons sont en anglais. Un petit bémol pour les sous-titres qui sont assez petits et il est difficile de profiter complétement du spectacle visuel tout en lisant les sous-titres.
8/10
Waouh, quelle performance théâtrale de la part des deux comédiens ! Benoit Solés, qui est aussi l’auteur de cette pièce, et qui joue Alan Turing est profond, touchant… exprimant parfaitement toute la complexité humaine. Et Amaury de Crayencour incarne plusieurs personnages avec une facilité et une fluidité notable.
C’est l’histoire de la découverte qui a changé le cours de la seconde guerre mondiale mais c‘est surtout l’histoire de l’homme à l’origine de cette découverte, Alan Turing, en prise avec ses démons intérieurs.
Comment vivre une « vie normale » lorsque l’on a brisé le code d’Enigma sans jamais pouvoir en parler ? Comment vivre son homosexualité dans les années 1950 en Grande-Bretagne alors que c’est un crime ? Comment tromper sa solitude en se rapprochant des machines ? Peut-on être compris lorsque l’on est un génie, un « être à part » ?
Ne cherchez pas à retrouver l’univers du film « Imitation Game » car cette pièce est plutôt l’envers du décor de la découverte qui a changé le cours de l’histoire. Il y a peut-être quelques longueurs mais c’est un très beau moment de théâtre.
C’est l’histoire de la découverte qui a changé le cours de la seconde guerre mondiale mais c‘est surtout l’histoire de l’homme à l’origine de cette découverte, Alan Turing, en prise avec ses démons intérieurs.
Comment vivre une « vie normale » lorsque l’on a brisé le code d’Enigma sans jamais pouvoir en parler ? Comment vivre son homosexualité dans les années 1950 en Grande-Bretagne alors que c’est un crime ? Comment tromper sa solitude en se rapprochant des machines ? Peut-on être compris lorsque l’on est un génie, un « être à part » ?
Ne cherchez pas à retrouver l’univers du film « Imitation Game » car cette pièce est plutôt l’envers du décor de la découverte qui a changé le cours de l’histoire. Il y a peut-être quelques longueurs mais c’est un très beau moment de théâtre.
7/10
J’attendais beaucoup de cette pièce, forte de ses 7 nominations aux Molières. Et je reste un peu sur ma faim. De façon objective, c’est très réussi sur scène : les comédiens jouent vraiment très bien – mention spéciale pour Nicolas Briançon que j’ai trouvé particulièrement juste- et les décors sont beaux et nous plongent bien dans l’ambiance.
Mais je n’ai pas vraiment ressenti d’émotion, je n’ai pas « vibré » en regardant « Le canard à l’orange ».
Il y a dans cette pièce une atmosphère un peu surannée, un côté vintage, qui a son charme mais qui m’a laissé un peu de marbre.
Pourtant cette pièce semblait faire l’unanimité dans la salle. N’hésitez pas à y aller si vous aimez les pièces de vaudeville (sans portes qui claquent), si vous êtes nostalgique de l’émission « Au théâtre ce soir » et si vous aimez les bons mots.
Je crois qu’il m’a simplement manqué ce « tout petit supplément d’âme, cette petite flamme… ».
Un chouette spectacle mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Mais je n’ai pas vraiment ressenti d’émotion, je n’ai pas « vibré » en regardant « Le canard à l’orange ».
Il y a dans cette pièce une atmosphère un peu surannée, un côté vintage, qui a son charme mais qui m’a laissé un peu de marbre.
Pourtant cette pièce semblait faire l’unanimité dans la salle. N’hésitez pas à y aller si vous aimez les pièces de vaudeville (sans portes qui claquent), si vous êtes nostalgique de l’émission « Au théâtre ce soir » et si vous aimez les bons mots.
Je crois qu’il m’a simplement manqué ce « tout petit supplément d’âme, cette petite flamme… ».
Un chouette spectacle mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
8,5/10
Ils sont 7 hommes élégants sur scène et chantent a capella. Ils pourraient débuter le spectacle par un Avé Maria… Mais non car PMQ est une chorale d’un nouveau genre qui revisite avec talent les chansons grivoises. C’est extrêmement réussi, ils sont tous complémentaires, tant au niveau de leur voix, de leur physique que de leur jeu de scène. J’ai eu l’impression de voir les Monthy Python de la musique !
Le public est embarqué, chante et rit vraiment de bon cœur. Alors oui les paroles sont vraiment très crues mais pas le spectacle qui est toute en finesse et subtilité.
Ils font la démonstration que l’on peut parler de « zob » et de « couille » et conquérir la salle quand on a du talent.
N’hésitez pas et révisez vos classiques : « un dimanche matin… »
Pour un restaurant avant ou après le spectacle, je vous conseille de découvrir le Sanglier Bleu qui jouxte le théâtre des deux ânes. Ambiance bistronomique, carte courte, nous nous sommes régalés. Et petit plus, le serveur a été particulièrement vigilant pour respecter l’horaire du spectacle.
Le public est embarqué, chante et rit vraiment de bon cœur. Alors oui les paroles sont vraiment très crues mais pas le spectacle qui est toute en finesse et subtilité.
Ils font la démonstration que l’on peut parler de « zob » et de « couille » et conquérir la salle quand on a du talent.
N’hésitez pas et révisez vos classiques : « un dimanche matin… »
Pour un restaurant avant ou après le spectacle, je vous conseille de découvrir le Sanglier Bleu qui jouxte le théâtre des deux ânes. Ambiance bistronomique, carte courte, nous nous sommes régalés. Et petit plus, le serveur a été particulièrement vigilant pour respecter l’horaire du spectacle.