Ses critiques
61 critiques
7,5/10
Une pièce inclassable et inoubliable ! Le texte part dans tous les sens et le spectacle fait appel à tous nos sens, sans jamais perdre son fil rouge et son énergie.
Des dialogues hilarants quoique souvent absurdes, ponctués par des parenthèses jouées et chantées, le tout porté par trois comédiens attachants, ce qui donne au final un spectacle plein de vie et d'envie.
La générosité des comédiens est à souligner, avec des rappels donnant lieu à des bis qui appellent des rappels, etc. et l'on sort enchanté et en chantant de cette rencontres avec trois élans pleins d'élan.
Des dialogues hilarants quoique souvent absurdes, ponctués par des parenthèses jouées et chantées, le tout porté par trois comédiens attachants, ce qui donne au final un spectacle plein de vie et d'envie.
La générosité des comédiens est à souligner, avec des rappels donnant lieu à des bis qui appellent des rappels, etc. et l'on sort enchanté et en chantant de cette rencontres avec trois élans pleins d'élan.
6,5/10
Une pièce qui illustre bien la difficulté d'être à la fois l'auteur et le metteur en scène de sa pièce, tant la mise en scène de Yasmina Reza dessert ici son propre texte et en fait ressortir les faiblesses.
L'idée est originale et les répliques souvent savoureuses, mais l'ensemble est malheureusement tiré en longueur (près de 2h) par des scènes manquant de rythme ou des noirs trop intempestifs.
A tel point que l'on finit par trouver le temps un peu long, d'autant que la pièce ne propose pas de véritable progression au fur et à mesure que l'on avance.
Heureusement, les 4 acteurs sont excellents, campant parfaitement leurs personnages, si bien que l'on passe malgré cela un moment agréable en leur compagnie.
L'idée est originale et les répliques souvent savoureuses, mais l'ensemble est malheureusement tiré en longueur (près de 2h) par des scènes manquant de rythme ou des noirs trop intempestifs.
A tel point que l'on finit par trouver le temps un peu long, d'autant que la pièce ne propose pas de véritable progression au fur et à mesure que l'on avance.
Heureusement, les 4 acteurs sont excellents, campant parfaitement leurs personnages, si bien que l'on passe malgré cela un moment agréable en leur compagnie.
4/10
L'affiche laissait espérer une pièce de qualité, avec un texte d'Eric-Emmanuel Schmitt, une mise en scène de Steve Suissa et des acteurs qu'on ne demandait qu'à découvrir comme Michel Sardou.
Le résultat est très décevant : le texte est insipide, enchaînant les situations attendues et les petites phrases présentées comme des pensées profondes mais qui sonnent plutôt comme des lieux communs.
Le jeu manque cruellement de rythme et de sincérité, et la diction mal articulée de Michel Sardou y est pour beaucoup. Et ce n'est pas la mise en scène sans relief de Steve Suissa ou le décor suranné qui parviennent à redonner de l'énergie à l'ensemble.
Un faux rythme s'installe très rapidement, que la musique omniprésente ne parvient pas à dissiper, et le temps semble au final bien long pour le spectateur. Si on recommençait ? Non merci !
Le résultat est très décevant : le texte est insipide, enchaînant les situations attendues et les petites phrases présentées comme des pensées profondes mais qui sonnent plutôt comme des lieux communs.
Le jeu manque cruellement de rythme et de sincérité, et la diction mal articulée de Michel Sardou y est pour beaucoup. Et ce n'est pas la mise en scène sans relief de Steve Suissa ou le décor suranné qui parviennent à redonner de l'énergie à l'ensemble.
Un faux rythme s'installe très rapidement, que la musique omniprésente ne parvient pas à dissiper, et le temps semble au final bien long pour le spectateur. Si on recommençait ? Non merci !
5,5/10
Une pièce déroutante et décevante. Les premières minutes laissent espérer une intrigue nourrie, portée par des acteurs de qualité dont une Catherine Hiegel bouleversante, mais l'écriture se perd rapidement dans des aller-retour obscurs, qu'une mise en scène brouillonne n'aide pas à déchiffrer.
Le sujet de la pièce donne envie de plonger dans la profondeur des personnages qui nous sont donnés à voir, mais on reste en surface, se contentant de surfer sur l'écume de ces premières minutes, sans parvenir à nous éclairer sur ces personnages, sans nous bousculer sur ce thème pourtant universel de la maternité.
Une déception donc que cette "Mère", là où le "Père" avait réussi l'exploit d'allier universalité d'un sujet et vérité d'un personnage qui nous était donné à comprendre, et que l'on accompagnait dans les méandres de ses errements.
Florian Zeller est très loin de signer là une pièce de son niveau.
Le sujet de la pièce donne envie de plonger dans la profondeur des personnages qui nous sont donnés à voir, mais on reste en surface, se contentant de surfer sur l'écume de ces premières minutes, sans parvenir à nous éclairer sur ces personnages, sans nous bousculer sur ce thème pourtant universel de la maternité.
Une déception donc que cette "Mère", là où le "Père" avait réussi l'exploit d'allier universalité d'un sujet et vérité d'un personnage qui nous était donné à comprendre, et que l'on accompagnait dans les méandres de ses errements.
Florian Zeller est très loin de signer là une pièce de son niveau.
7/10
Une pièce surprenante, entraînante et émouvante. On est d'abord dérouté par le texte, qui apparaît décousu même si chaque séquence de ce puzzle est interprétée avec une justesse remarquable.
Et lorsque les morceaux s'assemblent, et que l'on saisit la raison d'être de ces fragments de vie qui nous ont été donnés à voir, la jubilation n'en est que supérieure.
La prestation de Laurence Pollet-Villard est sublime, et ce personnage d’Élisa bouleversé et bouleversant est à lui seul la colonne vertébrale de cette pièce, qui lui donne toute sa dimension.
C'est peut-être la seule ombre au tableau : la légèreté d'un texte, certes onirique et poétique, mais qui manque par moment de souffle ou de rupture pour imprimer les esprits au-delà du jeu de l'actrice.
Et lorsque les morceaux s'assemblent, et que l'on saisit la raison d'être de ces fragments de vie qui nous ont été donnés à voir, la jubilation n'en est que supérieure.
La prestation de Laurence Pollet-Villard est sublime, et ce personnage d’Élisa bouleversé et bouleversant est à lui seul la colonne vertébrale de cette pièce, qui lui donne toute sa dimension.
C'est peut-être la seule ombre au tableau : la légèreté d'un texte, certes onirique et poétique, mais qui manque par moment de souffle ou de rupture pour imprimer les esprits au-delà du jeu de l'actrice.