- Théâtre contemporain
- Théâtre des Champs-Élysées
- Paris 8ème
Si on recommençait

- Michel Sardou
- Françoise Bertin
- Florence Coste
- Daunia Coessens
- Félix Beauperin
- Katia Miran
- Théâtre des Champs-Élysées
- 15, avenue Montaigne
- 75008 Paris
- Alma Marceau (l.9)
Alex revient dans la maison de sa jeunesse. Par un phénomène étrange, il se retrouve en face de son passé, lors d’une journée cruciale. Quarante ans après, il revoit les jeunes femmes qu’il désirait, sa grand-mère qu’il aimait, et peut être lui-même... Ferait-il les mêmes choix maintenant qu’il sait ce que fut son existence ?
Choisit-on ?
Est-on libre ?
Et si on recommençait…
Au travers d’une écriture celle d’Éric-Émmanuel Schmitt, qui passe de l’humour à l’émotion avec une humanité telle qu’on ne peut que s’identifier.
Cet auteur français de 54 ans a également écrit Oscar et la Dame Rose, L'Evangile selon Pilate mais aussi de nombreuses pièces de théâtre comme La Trahison d'Einstein (2014), Georges et Georges (2014) ou The Guitrys (2013).
La critique de la rédaction : Très belle pièce, énigmatique mais surtout touchante, émouvante sur la vie et le temps qui passe. Un vieil homme se retrouve quarante ans en arrière et rencontre le jeune adulte qu’il était.
Les dialogues, truffés de bons mots, de pensées que nous aimerions retenir, font réfléchir, selon notre âge, sur notre passé ou notre avenir.
Ainsi, nous nous prenons d'affection pour le personnage principal divinement interprété par Félix Beauperin et Michel Sardou. Il traverse une période charnière, et doit faire un choix cornélien entre des études passionnantes à Harvard et les femmes de sa vie. Nous nous demandons quel chemin nous aurions pris à sa place... Cela nous effraie de constater à quel point certaines décisions changent le cap de notre existence. Re-ferions-nous les mêmes choix si nous avions la possibilité d’en changer ?
Éric-Emmanuel Schmitt nous séduit avec un très joli texte, malgré un ou deux temps morts vite oubliés quand arrive la fin de ce beau moment de théâtre. Prenez le temps de bien le digérer et de réfléchir à toutes les questions qu’il a soulevées…
Le texte est riche empli de questionnements et réflexions sur le temps, le...
Le sujet très intéressant mais traité un peu trop rapidement ! L'auteur aurait dû approfondir un peu le texte et ses réflexions.
Ce n'est jamais Alexandre qui parle, c'est Michel... Nous espérions vraiment mieux.
Là où nous voudrions de l'émotion (par exemple, le dialogue avec Mamie Lou, excellente par ailleurs), il ne se passe rien; là où nous souhaiterions sourire (la "traduction"), le tout tombe à plat ; là où la surprise devrait nous prendre (l'horloge), la scène est simplement mal jouée...
Le décor est très sympathique, et Félix Beauperin est très bon (ce qui n'est pas le cas de ses jeunes partenaires féminines).
Reste à espérer que ce texte, de bonne qualité, trouvera dans le futur des interprètes et un metteur en scène à la hauteur.
Est ce la faute aux dialogues ? Est ce dû à la lenteur de la scène de départ ? Toujours est il que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans la pièce. M. Sardou pour lequel la pièce a été spécialement écrite, déclame son texte en donnant la sensation de chercher ses mots, est ce voulu ?
Heureusement, il y a quelques bons moments sans doute lié à la vitalité du reste de la troupe ( 3 jeunes comédiens qui ont tout à prouver et qui injectent du rythme et de la vitalité à la pièce souvent à propos ). La comédienne qui joue Mamilou est très attachante. Cette pièce qui parle de nostalgie, du temps qui passe et des choix que l'on fait que l'on aimerait pouvoir corriger en revenant dans le passé, était pourtant très alléchante. Je n'ai pas été séduite. Reste le décor, absolument ravissant.
L'acteur qui interprète Sacha jeune est bien campé et il réveille souvent le jeu de Michel Sardou en le faisant sortir de ses gongs dans le cadre de la pièce. Ces face à face sont pour le coup bien sentis. Petit coup de coeur aussi pour l'interprète de Mohira qui joue très juste.
L'histoire est jolie, pour une fois nous avons un décor complet au théâtre (et pas une scène vide avec des écrans).
On reconnait bien la plume de Schmitt : légéreté et fond, humour et sensibilité.
Une heure trente savoureuse.
Le résultat est très décevant : le texte est insipide, enchaînant les situations attendues et les petites phrases présentées comme des pensées profondes mais qui sonnent plutôt comme des lieux communs.
Le jeu manque cruellement de rythme et de sincérité, et la diction mal articulée de Michel Sardou y est pour beaucoup. Et ce n'est pas la mise en scène sans relief de Steve Suissa ou le décor suranné qui parviennent à redonner de l'énergie à l'ensemble.
Un faux rythme s'installe très rapidement, que la musique omniprésente ne parvient pas à dissiper, et le temps semble au final bien long pour le spectateur. Si on recommençait ? Non merci !