Ses critiques
61 critiques
6,5/10
Cette pièce vaut avant tout pour l'interprétation magistrale d'un Maxime D'aboville au meilleur de sa forme, alternant les registres et les costumes avec brio et justesse. Coup de chapeau.
Par comparaison, le reste de la distribution apparaît assez inégal, et peu à même de se hisser au niveau de ce Charlie Chaplin, qui tente pourtant de tirer à lui tous les personnages qui passent dans son sillage.
Il faut dire que l'écriture et la mise en scène de Daniel Colas ne les aide pas à surprendre le spectateur : le cheminement est trop linéaire, les scènes trop expliquées, et la scénographie trop convenue.
Une création à la fois attirante, tant ce personnage haut en couleur est bien restitué (mention spéciale pour la scène du combat de boxe), et frustrante, tant il aurait été possible d'aller plus loin et plus haut.
Par comparaison, le reste de la distribution apparaît assez inégal, et peu à même de se hisser au niveau de ce Charlie Chaplin, qui tente pourtant de tirer à lui tous les personnages qui passent dans son sillage.
Il faut dire que l'écriture et la mise en scène de Daniel Colas ne les aide pas à surprendre le spectateur : le cheminement est trop linéaire, les scènes trop expliquées, et la scénographie trop convenue.
Une création à la fois attirante, tant ce personnage haut en couleur est bien restitué (mention spéciale pour la scène du combat de boxe), et frustrante, tant il aurait été possible d'aller plus loin et plus haut.
9/10
Quel régal que de découvrir le Bourgeois Gentilhomme ainsi mis en scène et en musique ! Le pari de Denis Podalydès est entièrement remporté, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Sa mise en scène est à la fois fidèle au texte et pensée pour le rendre le plus audible possible. La direction d'acteurs est millimétrée, des passages joués aux scènes dansées et chantées.
Le jeu des acteurs est de grande qualité, avec une mention spéciale pour le couple Jourdain, Emeline Bayart et Pascal Rénéric, et les musiciens et danseurs excellent également dans leur prestation.
La scénographie d'Eric Ruf fonctionne à merveille, avec une utilisation de tous les plans possibles pour le jeu et la composition de tableaux qui subliment les costumes de Christian Lacroix.
Une comédie-ballet à la fois au plus près du texte d'origine et en même temps moderne dans son approche de la mise en scène, pour 3 heures de plaisir que l'on savoure en souriant.
Sa mise en scène est à la fois fidèle au texte et pensée pour le rendre le plus audible possible. La direction d'acteurs est millimétrée, des passages joués aux scènes dansées et chantées.
Le jeu des acteurs est de grande qualité, avec une mention spéciale pour le couple Jourdain, Emeline Bayart et Pascal Rénéric, et les musiciens et danseurs excellent également dans leur prestation.
La scénographie d'Eric Ruf fonctionne à merveille, avec une utilisation de tous les plans possibles pour le jeu et la composition de tableaux qui subliment les costumes de Christian Lacroix.
Une comédie-ballet à la fois au plus près du texte d'origine et en même temps moderne dans son approche de la mise en scène, pour 3 heures de plaisir que l'on savoure en souriant.
7/10
La mise en scène de Luc Bondy est vive, vivante et entraînante, et les décors vont et viennent en même temps que les personnages, en un ballet fluide et captivant.
Sa direction d'acteurs est en revanche plus déroutante : Louis Garrel est juste et vrai dans son jeu, mais la prestation d'Isabelle Huppert, souvent décalée, à la limite d'une Valérie Lemercier, surprend.
Et cela souvent au détriment du texte et de la lisibilité de l'intrigue, en décalage avec les autres personnages et les situations. Le seul regret que l'on peut avoir sur cette belle mise en scène.
Sa direction d'acteurs est en revanche plus déroutante : Louis Garrel est juste et vrai dans son jeu, mais la prestation d'Isabelle Huppert, souvent décalée, à la limite d'une Valérie Lemercier, surprend.
Et cela souvent au détriment du texte et de la lisibilité de l'intrigue, en décalage avec les autres personnages et les situations. Le seul regret que l'on peut avoir sur cette belle mise en scène.
7,5/10
L'intrigue est à la fois classique - la dialectique du maître et de l'esclave - et parfaitement inattendue - un renversement qu'on pressent rapidement mais qui parvient néanmoins à nous surprendre.
L'atmosphère est très bien restituée, en dépit d'un plateau très dépouillé et d'une mise en scène des plus simples, comme pour laisser le plus de champ possible au jeu des acteurs.
Car c'est bien le jeu des acteurs, et en premier lieu du très justement moliérisé Maxime d'Aboville, qui porte la pièce et nous emporte dans les méandres de cette intrigue.
Une pièce glaçante, une performance rafraîchissante.
L'atmosphère est très bien restituée, en dépit d'un plateau très dépouillé et d'une mise en scène des plus simples, comme pour laisser le plus de champ possible au jeu des acteurs.
Car c'est bien le jeu des acteurs, et en premier lieu du très justement moliérisé Maxime d'Aboville, qui porte la pièce et nous emporte dans les méandres de cette intrigue.
Une pièce glaçante, une performance rafraîchissante.
8/10
Très beau moment passé en compagnie de ces estivants, finement dirigés par Gérard Desarthe et portés par une énergie collective rafraîchissante.
La scénographie est très réussie, avec des décors oniriques et des scènes qui prennent l'allure de tableaux - mention spéciale pour la scène d'ouverture, brillamment mise en scène.
Le collectif est efficace, et les acteurs portent leur personnage avec talent, même si l'on préfère le jeu fin d'un Alexandre Pavloff à celui souvent trop cabotin d'un Loïc Corbery.
Un beau moment de théâtre.
La scénographie est très réussie, avec des décors oniriques et des scènes qui prennent l'allure de tableaux - mention spéciale pour la scène d'ouverture, brillamment mise en scène.
Le collectif est efficace, et les acteurs portent leur personnage avec talent, même si l'on préfère le jeu fin d'un Alexandre Pavloff à celui souvent trop cabotin d'un Loïc Corbery.
Un beau moment de théâtre.