Ses critiques
15 critiques
8/10
La force de cette pièce est assurément son texte.
On y parle d'art, d'amour, de moral, de force et faiblesse, de décadence, toujours toujours toujours avec de belles tournures de phrases et des bons mots. C'est bourré d'humour et de poésie... absolument superbe.
Avec ce bijou en main Thomas Le Douarec n'avait plus qu'à transformer l'essai.
C'est chose faite avec une ambiance et une mise en scène réussie.
Le jeu des acteurs est assez inégal (Thomas le Douarec et surtout Arnaud Denis sont excellents, Caroline Devismes et Maxime de Toledo un peu moins) mais pas de quoi ébranler une très belle soirée.
On y parle d'art, d'amour, de moral, de force et faiblesse, de décadence, toujours toujours toujours avec de belles tournures de phrases et des bons mots. C'est bourré d'humour et de poésie... absolument superbe.
Avec ce bijou en main Thomas Le Douarec n'avait plus qu'à transformer l'essai.
C'est chose faite avec une ambiance et une mise en scène réussie.
Le jeu des acteurs est assez inégal (Thomas le Douarec et surtout Arnaud Denis sont excellents, Caroline Devismes et Maxime de Toledo un peu moins) mais pas de quoi ébranler une très belle soirée.
9,5/10
Tout simplement sublime...
La mise en scène est géniale, le public est placé de chaque côté de la scène et fait donc presque partie de la pièce. Quel privilège d'être là, avec les comédiens, et d'assister à ce moment de grâce, un Tchekhov retranscrit à la perfection.
C'est un Tchekhov dans le monde d'aujourd'hui, les éléments pouvant nous faire penser de trop près à la Russie de l'époque ont été retirés. Tout le reste est là, dans sa pleine pureté.
Oui... Moderne, pur, et beau... Tout est dit et je n'ai pas plus de mots...
TOUS les comédiens sont exceptionnels, bourrés de talent bien sûr, avec un gros coup de coeur pour Laurent Stocker et surtout surtout pour Anna Cervinka qui m'a littéralement bouleversé.
C'est la plus belle chose que j'ai pu voir ces dernières années. Si ce n'était pas complet j'y retournerai au plus vite.
C'est absolument magnifique. Quel bonheur ! Merci mille fois à toute l'équipe artistique de Vania de nous offrir cela.
La mise en scène est géniale, le public est placé de chaque côté de la scène et fait donc presque partie de la pièce. Quel privilège d'être là, avec les comédiens, et d'assister à ce moment de grâce, un Tchekhov retranscrit à la perfection.
C'est un Tchekhov dans le monde d'aujourd'hui, les éléments pouvant nous faire penser de trop près à la Russie de l'époque ont été retirés. Tout le reste est là, dans sa pleine pureté.
Oui... Moderne, pur, et beau... Tout est dit et je n'ai pas plus de mots...
TOUS les comédiens sont exceptionnels, bourrés de talent bien sûr, avec un gros coup de coeur pour Laurent Stocker et surtout surtout pour Anna Cervinka qui m'a littéralement bouleversé.
C'est la plus belle chose que j'ai pu voir ces dernières années. Si ce n'était pas complet j'y retournerai au plus vite.
C'est absolument magnifique. Quel bonheur ! Merci mille fois à toute l'équipe artistique de Vania de nous offrir cela.
7,5/10
Expérience troublante mais ô combien intéressante.
C'est la première fois que j'assiste à une "performance filmique" et je dois dire que, même s'il m'a fallu un petit temps d'adaptation, c'est très réussi.
L'atmosphère de la pièce, froide et totalement deshumanisée, m'a fait peur au départ. J'ai cru que je n'allais pas rentrer dedans. Mais le pari est réussi et on fini par être totalement captivé par cette ambiance.
Le texte est une excellente satire du monde du travail. Il en décrit parfaitement certaines absurdités, bien réelles, et en invente d'autres encore plus marrantes. Il nous fait rire, nous consterne, nous questionne. On en vient à se demander si ce parallèle entre des employés et le voyage initiatique d'un phoque n'aurait pas sérieusement pu exister dans une des ces entreprises d'aujourd'hui :D
Difficile d'exprimer ce qu'on ressent devant NOBODY... Ces employés sont robotisés, sans vies, ils sont absents mais pourtant ils nous absorbent.
Très beau travail de la part du collectif, on peut en tout cas les remercier de nous proposer cette expérience différente.
C'est la première fois que j'assiste à une "performance filmique" et je dois dire que, même s'il m'a fallu un petit temps d'adaptation, c'est très réussi.
L'atmosphère de la pièce, froide et totalement deshumanisée, m'a fait peur au départ. J'ai cru que je n'allais pas rentrer dedans. Mais le pari est réussi et on fini par être totalement captivé par cette ambiance.
Le texte est une excellente satire du monde du travail. Il en décrit parfaitement certaines absurdités, bien réelles, et en invente d'autres encore plus marrantes. Il nous fait rire, nous consterne, nous questionne. On en vient à se demander si ce parallèle entre des employés et le voyage initiatique d'un phoque n'aurait pas sérieusement pu exister dans une des ces entreprises d'aujourd'hui :D
Difficile d'exprimer ce qu'on ressent devant NOBODY... Ces employés sont robotisés, sans vies, ils sont absents mais pourtant ils nous absorbent.
Très beau travail de la part du collectif, on peut en tout cas les remercier de nous proposer cette expérience différente.
6,5/10
J'en ressors avec un sentiment mitigé...
Tout n'est pas à jetter, au contraire. Erreur de ma part certainement, je me suis laissé influencer par les critiques nombreuses et unanimes. Elles avaient créé chez moi une attente et une excitation qui ont semble-t-il fait pschitt...
Le sujet est bon et le texte fonctionne, parvenant à nous faire sourire malgré la noirceur du tableau.
Les décors et effets sont simples et très bien utilisés, on est en Irlande.
L'atmoshpère est donc bien installée et tout y est pour se laisser emmener.
Malheureusement ça n'a pas été le cas, j'ai eu du mal à y croire. J'ai trouvé les deux rôles féminins légèrement caricaturaux, un peu "en force". Je n'ai pas été assez touché par ce conflit entre Mag et Maureen.
Les deux rôles masculins ont réussi à m'emmener avec eux. Plus subtils et plus justes, c'est eux qui m'ont touchés.
Tout n'est pas mauvais donc, et on passe un bon moment mais il m'a manqué le principal, le nerf de cette pièce, cette haine vicérale de la part de Maureen pour Mag construite sur 30 ou 40 ans (et pas seulement datant d'hier), cette peur de l'abandon de la part de Mag pour laquelle on devrait ressentir plus d'affection (et pas seulement de la haine, pourquoi est-elle si tyrannique et infecte ?), ... toutes ces nuances entre les deux comédiennes principales m'ont manqué.
Très frustrant car encore une fois il y avait tout pour en faire un bijou
Tout n'est pas à jetter, au contraire. Erreur de ma part certainement, je me suis laissé influencer par les critiques nombreuses et unanimes. Elles avaient créé chez moi une attente et une excitation qui ont semble-t-il fait pschitt...
Le sujet est bon et le texte fonctionne, parvenant à nous faire sourire malgré la noirceur du tableau.
Les décors et effets sont simples et très bien utilisés, on est en Irlande.
L'atmoshpère est donc bien installée et tout y est pour se laisser emmener.
Malheureusement ça n'a pas été le cas, j'ai eu du mal à y croire. J'ai trouvé les deux rôles féminins légèrement caricaturaux, un peu "en force". Je n'ai pas été assez touché par ce conflit entre Mag et Maureen.
Les deux rôles masculins ont réussi à m'emmener avec eux. Plus subtils et plus justes, c'est eux qui m'ont touchés.
Tout n'est pas mauvais donc, et on passe un bon moment mais il m'a manqué le principal, le nerf de cette pièce, cette haine vicérale de la part de Maureen pour Mag construite sur 30 ou 40 ans (et pas seulement datant d'hier), cette peur de l'abandon de la part de Mag pour laquelle on devrait ressentir plus d'affection (et pas seulement de la haine, pourquoi est-elle si tyrannique et infecte ?), ... toutes ces nuances entre les deux comédiennes principales m'ont manqué.
Très frustrant car encore une fois il y avait tout pour en faire un bijou
8/10
Quelle prestation de Jean-Pierre Bouvier.
Il est Crocker-Harris, ce professeur en fin de carrière que rien n'épargne à l'heure du bilan. Sa femme, ses collègues, son directeur, et même sa santé. Il semble avoir totalement abandonné, ne s'autorisant plus la moindre émotion ni le moindre espoir.
Ce ballet qui prend forme dans son salon/bureau semble destiné à achever sa chute, mais paradoxalement il va également réveiller en lui un semblant d'âme. Une prestation incroyable et subtile, grâce à un superbe texte et un grand acteur.
Le reste de la distribution est tout simplement excellent. Marie Bunel fait une parfaite épouse démoniaque.
Côté mise en scène et décor on est dans l'époque. Pas d'extravagance et on en a pas besoin, on se concentre sur les acteurs, leur jeu, on est avec eux du début à la fin.
Bravo.
Il est Crocker-Harris, ce professeur en fin de carrière que rien n'épargne à l'heure du bilan. Sa femme, ses collègues, son directeur, et même sa santé. Il semble avoir totalement abandonné, ne s'autorisant plus la moindre émotion ni le moindre espoir.
Ce ballet qui prend forme dans son salon/bureau semble destiné à achever sa chute, mais paradoxalement il va également réveiller en lui un semblant d'âme. Une prestation incroyable et subtile, grâce à un superbe texte et un grand acteur.
Le reste de la distribution est tout simplement excellent. Marie Bunel fait une parfaite épouse démoniaque.
Côté mise en scène et décor on est dans l'époque. Pas d'extravagance et on en a pas besoin, on se concentre sur les acteurs, leur jeu, on est avec eux du début à la fin.
Bravo.