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Vero Beno
Vero Beno
La critique du site
118 ans
34 espions
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J’aime le théâtre un peu beaucoup ou passionnément. Je rêve de pouvoir m’y rendre plus souvent.

En attendant je fais de mon mieux pour y consacrer une bonne partie de mes loisirs !
Son blog : http://theatrelle.wordpress.com/
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Ses critiques

119 critiques
Le joueur d'échecs (avec F. Huster)

Le joueur d'échecs (avec F. Huster)

9/10
307
Sur un paquebot, le narrateur rencontre le champion d'échecs Csentovic ainsi que Monsieur B. dont nous ne connaîtrons pas le nom. Stefan Zweig va assister à une partie d'échecs entre le champion, réputé imbattable, et Monsieur B, puis une autre. Les parties se transforment en affrontement entre les deux joueurs, suscitant la fascination des autres passagers.

Si dans le roman de Zweig le narrateur est anonyme, ici Eric Emmanuel Schmitt a choisi dans son adaptation de faire parler Zweig lui-même, et sa femme Lotte, dont nous entendrons seulement la voix lors de ses conversations avec Zweig : le narrateur Zweig décide de se donner la mort à la fin du récit, tout comme l'a fait l'auteur Zweig après avoir écrit le roman, en 1943 : le roman, la pièce et l'histoire se rejoignent dans une judicieuse adaptation.

Le récit est captivant, le monologue presque envoûtant. Au fil du récit, grâce à des retours arrière et des apartés, on apprendra qui est ce mystérieux Monsieur B, l'enfermement subi pendant l'occupation nazie, la torture psychologique et la folie qui en a découlé. Francis Huster incarne seul plusieurs personnages (Stefan Zweig, Monsieur B. d'autres passagers comme Mr. Connor, Szentovic...) et réussit à donner à chacun d'entre eux un ton, un regard, une force et une intensité différentes, sans jamais tomber dans l'excès, grâce à cette distance qu'il conserve sans cesse, distance bienvenue ici.

Il passe d'un personnage à l'autre, oscille entre la brutalité primaire d'un champion suffisant, la folie insidieuse d'un ancien prisonnier devenu lui-même prisonnier de parties intérieures incessamment rejouées, la douleur résignée d'un Stefan Zweig décidé à quitter ce monde devenu fou... Si le micro et le retour son m'ont au début perturbée, je me suis vite habituée (et la représentation en plein air le nécessitait de toute façon) (j'ai vu la pièce lors du festival In Situ de Carqueiranne en plein air) et ai rapidement été subjuguée par la pièce et le texte.

La mise en scène mériterait peut-être davantage de déplacements : Francis Huster reste souvent immobile, assis tantôt à cour, tantôt à jardin sur une pile de valises, rendant presque inutile le très beau décor de paquebot. J'aurais aimé un peu plus de vitalité, un peu plus d'engagement corporel, notamment lors des parties d'échecs, mais c'est peut-être volontairement pour ne pas empiéter sur le texte et la force du récit.

Au final, une très belle pièce, d'abord et avant tout grâce aux mots fascinant de Stefan Zweig (il faut absolument lire ce si court et si beau roman), la bande son (clapotis, vent, musiques et conversations de paquebot jamais envahissante mais agréable bruits de fond) et surtout grâce à l'interprétation toute en justesse d'un Francis Huster qui m'a joliment surprise.
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Garnier contre Sentou

Garnier contre Sentou

7/10
296
Un spectacle d'une heure trente à la fois drôle et touchant : les deux compères enchainent les saynètes avec allégresse, rythme, humour, le tout avec un plaisir évident et communicatif.

La scène d'entrée est superbe, Garnier et Sentou arrivent en se battant à l'épée, le tout est chorégraphié à la perfection, les deux sont habiles, souples, jouent avec le public et c'est une réussite.
D'autres scènes sont fort drôles même si le sujet est très banal (par exemple Pôle combat, pastiche de pôle emploi avec des répliques aussi absurdes que délicieuses « si vous êtes muet dites « muet »), la scène où Sentou (le petit) récite le Cid (fort bien) et Garnier (le grand) réplique par des équations physiques en faisant participer le public.

D'autres passages m'ont paru plus longs et moins réussis (les retours arrière sur la naissance de leur amitié), et la danse finale est un très bon moment.

Au final, même si les spectacles d'humoristes ne sont clairement pas ma tasse de thé, je dois reconnaître que le tout est bien écrit, évite les facilités trop souvent exploitées (ils ne s'affirment d'aucune minorité, sont juste des gamins normaux, il n'y a aucune allusion politique).

Une petite parenthèse plutôt drôle, donc, à voir quand on aime les humoristes ou avec des ados qui veulent rire.
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Ancien Malade des Hôpitaux de Paris

Ancien Malade des Hôpitaux de Paris

8/10
227
Un vrai régal que ce "monologue gesticulatoire", comme l’indique son auteur Daniel Pennac !

Sous le burlesque assumé des situations se cache une peinture désopilante des us et coutumes urgentistes ainsi qu’une moquerie bien caustique de l’égo boursouflé de certains spécialistes. Olivier Saladin se démène avec fougue, incarne à lui seul une foultitude de personnages sans jamais perdre le spectateur. Il se délecte apparemment dans ce (trop court) monologue, joue avec des accessoires réduits au minimum (un téléphone, quelques chaises, une table qui se transformera en brancard…)…bref ce monologue d’une cocasserie folle se déguste le rire aux lèvres et se termine bien trop tôt.
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Les Franglaises

Les Franglaises

8,5/10
259
Les franglaises, donc, ce sont les tubes de la pop anglo-saxonne traduits littéralement par une équipe de comédiens-chanteurs-musiciens qui met en scène, mot à mot, des tubes comme Billy Jean tu es le un ou Dans la marine, ou Tu peux garder ton chapeau. Tous ces tubes archi-connus sont donc traduits mot à mot, littéralement, et mis en scène de façon hilarante, totalement décalée, par une bande de 12 joyeux drilles parfaitement rodés à l'improvisation (le spectacle est très interactif avec le public). Ça part en ville, ça part en autre chose aussi, mais c'est toujours maitrisé et surtout, toujours drôle.

Un spectacle bâti autour de tubes intergénérationnels (Fifille chérie, mon ado préférée, a reconnu 90% des chansons (avant moi parfois) et adoré), qui mélange improvisation, rythme, danse, humour, dérision, musique, chant, comédie... Tout y passe, de Mickael Jackson à Bonnie Tyler donc, en passant par les Pink Floyd ou les Beatle, Joe Cocker et j'en passe... bref c'est réussi, avec quelques mini-réserves voire rikiki-bémols (mes oreilles ont quelquefois frissonné (en gros il me semble qu'on ne peut pas être à la fois excellent musicien, excellent chanteur, excellent comédien...) mais je sais qu'on peut être excellent show-man (ô pardon... excellent homme(ou femme) de spectacle) et réussir avec brio l'exercice difficile d'entrainer une salle entière, pendant plus d'une heure, dans un spectacle endiablé, musical, dansé, rythmé, hilarant et burlesque ; et quand, après plus d'une heure, donc, la moitié des spectateurs se lèvent en applaudissant à tout rompre, eh bien on peut dire que le spectacle est réussi.
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Voyages avec ma Tante

Voyages avec ma Tante

8,5/10
68
Une folle épopée et un fol amour du théâtre et du jeu, c’est ce que les 4 comédiens (tous épatants) offrent pendant 1h30 à leurs spectateurs tour à tour ébahis, admiratifs et attendris.

Les situations (loufoques et cocasses à souhait) s’enchainent sans temps mort et le rythme trépidant, s’il nécessite un chouya de suivre attentivement pour ne perdre le fil de ces péripéties, ne laisse aucun répit : on s’amuse, on sourit, on s’émeut sans voir le temps passer. La mise en scène de Nicolas Briançon est maitrisée de bout en bout et permet aux comédiens, qui interprètent à eux quatre Tante Augusta, Henri, Woodworth le majordome, un perroquet (moment hilarant) un chien, des tueurs, des agents secrets et j’en passe, sans que jamais, jamais, le spectateur ne se perde : on sait immédiatement qui est qui et les répliques fusent sans brouiller les pistes, si ce n’est celles du pauvre Henri Pulling qui lui en perd son latin et en perdra son flegme.

Coté décor, eh bien rien ou plutôt un seul wagon d’Orient-Express sur les fenêtres duquel sont projetées des images de Londres, Paris, Istanbul… cela suffit à nous faire voyager, autant que les chapeaux (melon, panama, fez, …), arborés par Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu. Les musiques, choisies avec soin, illustrent et amènent le sourire de façon parfois inattendue.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai pris un immense plaisir à ce spectacle so délicieusement british et di britishement délicieux. Tout comme les comédiens qui visiblement s’amusent et offrent un jeu généreux et tourné vers le public. Le tout avec une élégance et un bon goût typiquement anglais.

God save the theater…
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