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Vero Beno
Vero Beno
La critique du site
118 ans
34 espions
espionner Ne plus espionner
J’aime le théâtre un peu beaucoup ou passionnément. Je rêve de pouvoir m’y rendre plus souvent.

En attendant je fais de mon mieux pour y consacrer une bonne partie de mes loisirs !
Son blog : http://theatrelle.wordpress.com/
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Ses critiques

119 critiques
L'Idéal Club

L'Idéal Club

9/10
86
C’est quoi votre spectacle idéal ?
Vos numéros idéaux ?
Du cirque ? Des histoires ? Des musiciens ? De la magie ou du théâtre ?
Du chant peut-être, ou bien de la poésie ?
Un peu de tout peut-être ou rien de toute ça, ou tout ça au contraire ?

Quel qu’il soit, en fait, votre spectacle idéal, vous trouverez en tous cas certainement votre compte dans cet Idéal Club foutraque et extravagant. Une douzaine d’artistes complets et complémentaires s’y amusent pendant deux heures trente, entracte compris, et procurent un immense plaisir aux spectateurs. Si le spectacle est à proprement parler indescriptible tant il mélange les genres dans une loufoquerie et une absurdité totalement assumées, il n’en demeure pas moins un grand moment de joie vraiment, vraiment appréciable en ces temps maussades.

Un peu équilibristes, contorsionnistes, musiciens, chanteurs, cette équipe de choc accumule les numéros dans un joyeux bazar non dénué de poésie. Dans la plus grand créativité folle ou et la plus détonnante folie créative, les arts martiaux se marient à l’art du barbecue, les tentes Queshua deviennent des partenaires de ballet, les cow boys poursuivent les indiens, on joue au badminton, on s’encartonne et surtout, surtout, on se bidonne.

Le spectacle idéal ? Oui, parce qu’il permet, là, tout de suite, de laisser, enfin, échapper de grands éclats de rire. Indescriptible, donc, mais vraiment libérateur.
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ça ira (1) Fin de Louis

ça ira (1) Fin de Louis

9/10
200
Si cette Fin de Louis a des allures de révolution française elle n’en porte aucun signe distinctif si ce n’est le nom de roi Louis XVI, seul personnage précisément nommé dans cette imposante fresque de près de 4h20. Les Etats Généraux sont convoqués en trois chambres distinctes et la colère gronde dans la chambre du Tiers Etat, le peuple affamé réclame des réformes, l’Etat est en faillite et le pouvoir va peu à peu échapper au gouvernement.

Le décor (d’une sobriété volontaire) est planté. Nous allons assister à la naissance d’une révolution, celle qui naît dans la colère et se nourrit de la peur et grandit en échappant lentement à ses parents. Aucun signe distinctif, donc, les hommes et les femmes sont vêtus de costumes gris, pull à capuche, robes aux tons neutres. Au milieu de ces hommes, ou plutôt au-dessus d’eux, le roi, faible, silencieux, dépassé les revendications et aveugle à la souffrance. Son entourage, sa sœur, la Reine, vivent dans une bulle qu’ils refusent de quitter.

On pourrait être en 2015, au 19eme siècle ou dans 100 ans, qui sait. On pourrait être n’importe quand : Joël Pommerat s’attache aux idées, aux mots qui soulèvent les consciences et deviennent des torrents qui emportent. La révolte se mue en révolution qui se muera en terreur, la volonté de démocratie se transforme en force de destruction. Naissance de l’Assemblée Nationale, déclaration des droits de l’homme, le sujet historique laisse place ici à un espace-temps intemporel d’une cuisante actualité que l’on pourrait croire constamment réécrite, chaque soir. Les démocraties naissent souvent dans les cendres de la violence et apprennent lentement à tenir debout, vaille que vaille et portées par les idées.
Les comédiens interprètent tous plusieurs personnages : député, homme de district, journaliste, reine, maire, militaire… aucun rôle-titre et un impressionnant travail d’équipe où tous jouent ensemble avec une énergie épique et une indispensable concentration, tout comme le sont les déplacements, sur scène et dans la salle, parmi le public qui est au milieu d’action mais jamais pris directement à parti (j’avais très peur de me retrouver dans un Hossein).

Parfois assourdissante, cette mise en scène est pourtant envoûtante et on est emporté, fasciné ou sidéré tour à tour. 4h20 passent à toute allure, et malgré deux ou trois inévitables longueurs ou décrochages, je me suis surprise à trouver ça, au final, très court. Sans compter les dernières images d’une beauté crépusculaire, les derniers mots du roi, figure sacralisée qui n’était, au final, qu’un homme. Juste un homme.
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La Dame Blanche

La Dame Blanche

8,5/10
456
La dame blanche : un spectacle à hurler de rire ou pleurer de peur, à moins que ce ne soit le contraire… Une chose est sûre ceci dit, on ne s’ennuie pas pendant deux heures. Au contraire, on trembl...ote un peu, on rit, beaucoup voire très beaucoup, on crie parfois, de peur mais surtout de rire, et on sort avec la sensation d’avoir passé une excellente soirée.

La dame blanche, c’est l’histoire de Malo, un gendarme breton tout en verve et séduction (Arthur Jugnot). Malo est fringant, Malo trompe sa femme, Malo est lâche… Malo fait une énorme erreur…. Et de là vont découler une série d’événements qui vont bouleverser sa vie et le plonger dans un cauchemar ubuesque fait de fantômes et apparitions, phénomènes paranormaux et autres dont il devra se dépêtrer tant bien que mal ou plutôt tant mal que bien. Je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher les surprises.

Disons le tout de suite, c’est avant tout du spectacle de divertissement pur et dur. On sait très vite à quoi s’en tenir au niveau du texte qui privilégie les effets accrocheurs (avec prise du public à témoin), la rapidité et le suspens plutôt que la qualité d’écriture. On s’en fiche, on est là pour s’amuser et ça marche très bien. Ceci dit, si l’on se demande au bout d’un moment comment tout ça va pouvoir se terminer sans lasser ou tomber dans le rocambolesque, un habile coup de théâtre permet à l’action de passer en mode « thriller » dans une belle course contre le temps… et la mort.

La dame blanche est une réussite grâce à l’équipe de comédiens tout d’abord : menés par un Arthur Jugnot sur-vitaminé ; tous dévoilent une énergie folle sur scène (et dans la salle) avec un plaisir communicatif. Un bel esprit d’équipe où tous les comédiens prennent visiblement un grand plaisir à jouer pour le public avec une belle générosité. Donnons également une mention toute spéciale à Michèle Garcia en formidable vieille folle et Benoît Tachoires en détraqué naïf et effrayant.

Les décors ingénieusement conçus permettent, grâce à un plateau tournant ou un rideau translucide, de dérouler l’histoire dans plusieurs espaces successifs sans temps mort. Les lumières, lueurs et autres éclairs et effets spéciaux donnent au tout une atmosphère froide et menaçante qui plonge parfois les spectateurs dans une obscurité pleine de frissons (et de rires parce que l’on rit beaucoup de ses frayeurs).

La mise en scène de Sébastien Azzopardi est vive, rapide, occupe pertinemment l’espace et tire intelligemment partie de la scène, mais aussi de la salle où se déroulent quelques scènes hilarantes. Tout est fluide et sans temps mort et cette énergie communicative donne au spectacle un rythme endiablé qui ne laisse aucun répit.

Un très bon moment donc, du pur divertissement, des rires, un peu de frissons, encore des rires. Mes trois ados se sont régalées… une belle sortie à faire en famille et ou entre amis.
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20 000 lieues sous les mers

20 000 lieues sous les mers

9,5/10
173
Inutile je pense de rappeler l’histoire du capitaine Némo et du Nautilus dont nous avons tous mémoire. De ce roman d’aventures, Christian Hecq et Valérie Lesort ont imaginé une superbe adaptation où comédiens alternent avec marionnettes dans un ballet d’une beauté étourdissante.

Le décor représente le Nautilus : vieux canapé en cuir, tuyauterie en cuivre apparente, quelques soupapes et trappes et un grand hublot central par lequel nous verrons apparaître mérous, méduses et autres créatures étranges, y compris un sauvage farouche et autres scaphandres.
La scénographie d’Eric Ruf est toute en lueurs diffuses, les bleus froids des fonds océaniques contrastent avec les bruns chauds du cuivre et du cuir présents à bord du Nautilus, le tout dans une harmonie crépusculaire du plus bel effet. Dans ces tableaux viennent évoluer les marionnettes, toutes manipulées à merveille par les comédiens eux-mêmes : des jolis poissons lave-vitre en passant par un poulpe géant et envahisseur, les méduses, petites ou immenses viennent enchanter les spectateurs ébahis et captivés. N’oublions pas un hilarant crabe formé par Christian Hecq dont seule la tête est visible, le reste étant formé d’immenses pattes et pinces manipulées par Hecq lui-même.

Les comédiens, quant à eux, prennent un immense plaisir à incarner les protagonistes de ce conte fantastique : le formidable Christian Gonon est Ned Lance, le vieux loup de mer féru de chasse au harpon. Chrsitian Hecq, tranchant ainsi avec l’hilarant Bouzin du Fil à la patte ou Nonancourt dans Un chapeau de paille d’Italie, s’approprie le personnage de Némo le savant sage et humaniste. Louis Arène est un désopilant Flippos, le serviteur de Némo et tous autour forment une galerie impressionnante de justesse (Nicolas Lormeau, Jérémy Lopez, Elliot Jenicot).

Bref, dans cette magnifique scénographie vient s’ajouter un soupçon de burlesque qui fera éclater de rire à plus d’une reprise les spectateurs ébaudis. Splendide.
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Les mangeurs de Lapin

Les mangeurs de Lapin

8/10
105
Complètement loufoques, drôles à pleurer de rire, voici 5 artistes déjantés, acrobates, voltigeurs ratés qui s'essaient à réussir des numéros improbables.

Mais si réussir un numéro est parfois difficile, rater correctement son passage est encore plus dur et c'est ce à quoi excellent ces artistes (vous suivez ?).

Ça jongle ça lévite ça swingue ça tourne la tête mais sans fausse note, Scarlett et Johnny sont pachydermiquement féroces, le toucan du Medoc n'a pas pris ses médocs... le jongleur est graou graou (dixit l'ado... ahem). Bref le public est ravi de ce pur moment de détente.

J'oubliais : le lapin est surdoué

(vu à Avignon en 2014)
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