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Catherine Correze
Catherine Correze
Théâtrholic
119 ans
12 espions
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Son blog : https://manithea.wordpress.com/
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Ses critiques

207 critiques
L'Angoisse du Roi Salomon

L'Angoisse du Roi Salomon

7,5/10
14
D’abord il y a le magnifique texte d’Émile Ajar alias Romain Gary. On reconnait bien d'ailleurs l’auteur de La vie devant soi, sa gouaille, son franc-parler, son vocabulaire fleuri et tellement authentique.

Et puis il y a le charme de Bruno Abraham-Kremer, qui nous entraîne avec facilité et plaisir dans cette histoire.
Il incarne sans jugement et avec une grande tendresse tous les personnages du roman et on se prend d’affection pour Jean, « Jeannot » pour les dames, pour Monsieur Salomon et pour l’extravagante Cora.
C’est savoureux à écouter, on sourit beaucoup, on pleure un peu mais surtout on est attendri par toutes ces personnalités hautes en couleur, passionnées et pleine de vie.

Quand on pense que ce texte est le dernier signé Ajar, un an avant le suicide de Romain Gary, cette révolte contre la mort de la part de Monsieur Salomon est un véritable pied de nez à la vie.
La jolie scénographie permet une mise en scène vivante et claire.
Malgré quelques petites longueurs (mais j’aime les pièces courtes) on passe un excellent moment.
Une très jolie adaptation.
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Cyrano de Bergerac

Cyrano de Bergerac

9/10
99
Un Cyrano qui réussit le tour de force d’être à la fois classique et d’une modernité folle. Un plateau épuré où seuls les comédiens remplissent avec brio l’espace.

Remarquablement dirigée et mise en scène par Jean-Pierre Daguerre, cette troupe incarne avec plaisir le beau texte d’Edmond Rostand. Les comédiens semblent si heureux de jouer pour nous que leur énergie et leur joie sont communicatives et l'on en ressort enchanté !

D'ailleurs, l’interprétation est si juste et vibrante que la fois où nous avons vu la pièce, la fin (si triste il est vrai) a provoqué les pleurs bruyants et déchirants d’un petit spectateur. Une scène en effet particulièrement touchante qui, soyons tout à fait honnête, nous a fait tirer quelques larmes. L'on pourrait dire (est-ce un critère de réussite ? - pour nos enfants en tout cas sûrement !) que l’on a presque l’impression d’être au cinéma. En tout cas, on se laisse prendre par l’intrigue et par le suspense de cette pièce que l’on a pourtant vue plus d’une fois !
La mise en scène énergique et originale ne laisse aucun temps mort : chants, combats et joutes verbales s’enchaînent avec rythme et efficacité. Les comédiens sont généreux, justes et présents à 100 %.
Si vous avez des enfants (si vous n’en avez pas ce n’est pas grave, allez-y quand même) courez voir cette si belle adaptation de Cyrano.

Une réussite !!
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L'Envol des cigognes

L'Envol des cigognes

9,5/10
12
La vie, l’amour, la passion, la mort. Comment résumer 6h30 de spectacle en quelques mots.

On est véritablement happé par cette épopée, par ses personnages, ses personnalités à la fois si colorées et si denses. Chacun a son histoire, ses rêves, ses visions et la rencontre de tous ces individus est vibrante.
La pièce balaye énormément de sujet, l’exil, la guerre civile, les traditions, l’immigration, la condition de la femme, la religion, l’acceptation de la différence, les violences faites aux femmes…très vaste programme.

Il y a de la tragédie grecque bien-sûr mais aussi du Tchekhov dans ce drame familial.
Ce sont des personnages en guerre. En guerre contre eux-même, en guerre contre les traditions qui les enferment et les contraint, et puis finalement en guerre tout court car celle-ci les rattrape, elle le cueille malgré (ou à cause) du soleil, de l’amour et de la vie si présents dans ce coin de village méditerranéen.
Dans Le dernier jour du jeûne nous sommes dans des drames de l'intime qui se mêlent et déteignent les uns sur les autres. Des histoires de famille et de voisinage qu’il faut régler entre-soi.
Dans l’envol des cigognes, les petits drames familiaux pourtant toujours présents s’inscrivent dans une tragédie qui les dépasse et dont ils n’arrivent plus à maîtriser le déroulement. La mère (Ariane Ascaride, admirable) tente désespérément de garder le contrôle sur les siens avec plus ou moins de succès tant les événements sont puissants.

On assiste à un théâtre ambitieux et exigeant, à un travail investi et abouti !

Simon Abkarian éclaire cette tragédie de son espérance. Il montre la force de l’amour et de la vie au cœur même de l’horreur. Il rappelle l’importance des rites et des traditions quand tout s’écroule (La scène de l’adoption est particulièrement splendide !).
C’est un hommage aux femmes, mères, filles, combattantes, et résistantes.

Un intense moment de théâtre !
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Laïka

Laïka

8,5/10
17
Laïka ? Même le titre est intriguant. Que vient faire cette petite chienne de 6 kg dans cette pièce de théâtre pour le moins surprenante ? Et pourtant tout à un sens.

David Murgia est un ovni, un personnage un peu surnaturel qui nous entraîne (nous kidnappe ?) dans son monde à lui. On est d’abord mis en confiance par sa présence simple et généreuse et puis finalement, fasciné par son débit de parole, on se laisse complètement embarquer dans son délire.
Spectacle sur la folie ou au contraire sur l’excès de lucidité ? En tout cas spectacle profondément humain. Le comédien donne vie à des personnages fragiles et touchant ; tous vivants dans une certaine précarité ; un SDF, une vieille, des manutentionnaires en grève, une prostituée ; des personnages aux destins tragiques mais dignes et vivants.
Sur le plateau, presque rien, quelques caisses, quelques lampes de chevet, et le comédien accompagné par un accordéoniste (très bonne idée). Mais le magnifique texte d’Ascanio Celestini n’a de toute façon besoin que de très peu de choses tellement il est riche et dense.

Attention à ne pas venir trop fatigué, car il faut tout de même s’accrocher pour le suivre. En revanche, une fois parti avec lui, il est difficile de retomber sur terre.
Juste, passionnant, réaliste, brillant est terriblement vivant, David Murgia nous offre là un spectacle d’une grande qualité. Les applaudissements et les bravos sont au rendez-vous, nous n’avons manifestement pas été les seuls à être charmés par ce captivant comédien.
A voir !!
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L'éternel premier

L'éternel premier

8/10
18
Je ne suis pas une fan de vélo, c’est peu de le dire, mais cet hommage théâtrale à un grand sportif est une réussite !

Jacques Anquetil est considéré comme un des plus grand coureur de tous les temps. C’est aussi un enfant gâté, un épicurien qui ne respecte aucune règle ni aucune loi. Il fume, boit, mange n’importe quoi. Sa réputation est déplorable et le public ne l’aime pas.

Pourtant c’est un homme entier et sensible et cette pièce lui rend hommage sans censure ni mensonge.

Une pièce vibrante et forte.
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