Son balcon
SAISON 2021-2022
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Mini Molières
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Critique d'élite
Son classement : 32 / 5657
Avant elle


Elem Blog
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Voici un thriller théâtral impressionnant et habile de Laurent Mauvignier, juxtaposant les narrations et brouillant les pistes linéaires de la compréhension. La mise en scène de Arnaud Meunier, complexe et soignée, prend des allures cinématographiques par le biais de tableaux-séquences entrecoupés de noirs et joue des effets et des situations avec un floutage ou une crudité plongeant le récit dans un trouble permanent.
« Le père et la mère se retrouvent aux prises avec leurs mensonges, leurs silences. Dix ans plus tôt, leur petite fille disparaissait. À l’heure d’un nouveau deuil, dans la maison du grand-père, tout le monde se retrouve et s’affronte lorsqu’un événement inattendu réveille le traumatisme. »
Dès la première scène, dans le silence, dépouillé de tout repère, le père (magnifique Philippe Torreton) est là, immobile face à nous. Les jalons du thriller sont alors posés. Le comédien, par la seule présence de son personnage, donne le ton qui sera celui de la pièce. Une tension traversante, sur le fil, ténue et ininterrompue tout le long du récit, chargée d’émotions rentrées ou débordantes qui envoutera les jeux de chacun des protagonistes.
Et nous voici emportés dans les aléas d’une course folle, course vaine ou impossible peut-être, à la recherche de la vérité qui soulagera le doute. Perdus dans le labyrinthe où l’on cherche quelle issue pourra conduire vers le soulagement. Vers cet avènement enfin réussi de la valse-hésitation des attentes et des renoncements accumulés, de l’étourdissement des espérances vaines. Au risque de se confronter à nouveau à la peur de savoir et de regretter. Au risque de réveiller les hantises fantomatiques de ses refoulements. Au risque de perdre la douleur qui a étayé tout le temps perdu à ne plus attendre et le remords de l’avoir remplacer.
L’interprétation en impose, prégnante et significative, tout en force et fragilité mêlées, remarquablement nuancée, comme une symphonie concertante où les pupitres s’opposent et se répondent selon les mesures, dans les crescendos fabuleux et les diminuendos sensibles de la partition. Anne Brochet, Romain Fauroux, Ambre Febvre, Jean-François Lapalus et Philippe Torreton sont littéralement brillants, convaincants et touchants.
Un spectacle captivant, écrit avec un voluptueuse ingéniosité, mis en vie avec adresse et surtout, interprété avec brio. Je recommande vivement.
« Le père et la mère se retrouvent aux prises avec leurs mensonges, leurs silences. Dix ans plus tôt, leur petite fille disparaissait. À l’heure d’un nouveau deuil, dans la maison du grand-père, tout le monde se retrouve et s’affronte lorsqu’un événement inattendu réveille le traumatisme. »
Dès la première scène, dans le silence, dépouillé de tout repère, le père (magnifique Philippe Torreton) est là, immobile face à nous. Les jalons du thriller sont alors posés. Le comédien, par la seule présence de son personnage, donne le ton qui sera celui de la pièce. Une tension traversante, sur le fil, ténue et ininterrompue tout le long du récit, chargée d’émotions rentrées ou débordantes qui envoutera les jeux de chacun des protagonistes.
Et nous voici emportés dans les aléas d’une course folle, course vaine ou impossible peut-être, à la recherche de la vérité qui soulagera le doute. Perdus dans le labyrinthe où l’on cherche quelle issue pourra conduire vers le soulagement. Vers cet avènement enfin réussi de la valse-hésitation des attentes et des renoncements accumulés, de l’étourdissement des espérances vaines. Au risque de se confronter à nouveau à la peur de savoir et de regretter. Au risque de réveiller les hantises fantomatiques de ses refoulements. Au risque de perdre la douleur qui a étayé tout le temps perdu à ne plus attendre et le remords de l’avoir remplacer.
L’interprétation en impose, prégnante et significative, tout en force et fragilité mêlées, remarquablement nuancée, comme une symphonie concertante où les pupitres s’opposent et se répondent selon les mesures, dans les crescendos fabuleux et les diminuendos sensibles de la partition. Anne Brochet, Romain Fauroux, Ambre Febvre, Jean-François Lapalus et Philippe Torreton sont littéralement brillants, convaincants et touchants.
Un spectacle captivant, écrit avec un voluptueuse ingéniosité, mis en vie avec adresse et surtout, interprété avec brio. Je recommande vivement.
Un spectacle véritablement bluffant tant son originalité nous surprend en permanence. Fissure ? C’est un clown, oui assurément, mais pas que. C’est aussi et surtout un personnage aux allures fantomatiques, solides et fluides à la fois, à la poésie troublante et fantasmagorique. Un clown qui pourrait nous faire peur s'il ne nous faisait pas tant rire.
« Virtuose de l'erreur, le clown Fissure rate tout ce qu'il entreprend. Entre fatale idiotie et curiosité irrépressible, rien n'arrête ce roi de la débâcle. Pas même ses drôle de morts qui rythment inlassablement le ballet ininterrompu de ses erreurs. »
Il rate tout ce qu'il entreprend. Il joue à braver le réel, déjoue l’interdit, tord les bras du possible. Mais pourquoi donc ? On ne sait pas, faut-il vraiment le savoir ? Les moments passés avec lui sont tellement irréels qu’ils deviennent comme une évidence déconcertante, un ailleurs-ici-et-maintenant. Et c’est très drôle. Les rires s’échappent, les fous-rires fusent.
Fissure ne se fie pas aux lois de la physique, il les transgresse. Tout échappe à la logique et au rationnel, c’est incroyable. Le spectacle se déroule par tableaux sur un plateau pentu parsemé d'objets qui ne tiennent pas vraiment en place et pourtant si, enfin non... Et cela, dans le temps précis d’une ellipse de lumière qu’un grand mat courbé fait passer de cour à jardin et dont le mouvement se renouvelle à chaque fois.
Une sorte de féérie hilarante et envoutante où le suspens de ses tombées et carnages, de ses floueries et chausse-trapes, nous tient en haleine tout le long dans une machinerie savante et totalement simple en façade. C’est dingue et magique à la fois, comme ces moments de jeux d'enfants où rien n’est empêché et où tout ce qui rate, casse ou tombe ne se prête jamais au drame mais au rire. Certaines et certains, parmi le public, crient de surprise, de rire ou de joie. Si, si, je l'assure, j'y étais !
Un spectacle unique, extraordinaire au premier sens du terme, qui nous surprend par ses tours et sa drôlerie. Un circassien protéiforme. Une performance d’une qualité artistique impressionnante. À découvrir ou retrouver toute affaire cessante. Un bijou brillant et innovant.
« Virtuose de l'erreur, le clown Fissure rate tout ce qu'il entreprend. Entre fatale idiotie et curiosité irrépressible, rien n'arrête ce roi de la débâcle. Pas même ses drôle de morts qui rythment inlassablement le ballet ininterrompu de ses erreurs. »
Il rate tout ce qu'il entreprend. Il joue à braver le réel, déjoue l’interdit, tord les bras du possible. Mais pourquoi donc ? On ne sait pas, faut-il vraiment le savoir ? Les moments passés avec lui sont tellement irréels qu’ils deviennent comme une évidence déconcertante, un ailleurs-ici-et-maintenant. Et c’est très drôle. Les rires s’échappent, les fous-rires fusent.
Fissure ne se fie pas aux lois de la physique, il les transgresse. Tout échappe à la logique et au rationnel, c’est incroyable. Le spectacle se déroule par tableaux sur un plateau pentu parsemé d'objets qui ne tiennent pas vraiment en place et pourtant si, enfin non... Et cela, dans le temps précis d’une ellipse de lumière qu’un grand mat courbé fait passer de cour à jardin et dont le mouvement se renouvelle à chaque fois.
Une sorte de féérie hilarante et envoutante où le suspens de ses tombées et carnages, de ses floueries et chausse-trapes, nous tient en haleine tout le long dans une machinerie savante et totalement simple en façade. C’est dingue et magique à la fois, comme ces moments de jeux d'enfants où rien n’est empêché et où tout ce qui rate, casse ou tombe ne se prête jamais au drame mais au rire. Certaines et certains, parmi le public, crient de surprise, de rire ou de joie. Si, si, je l'assure, j'y étais !
Un spectacle unique, extraordinaire au premier sens du terme, qui nous surprend par ses tours et sa drôlerie. Un circassien protéiforme. Une performance d’une qualité artistique impressionnante. À découvrir ou retrouver toute affaire cessante. Un bijou brillant et innovant.
La Bibliothèque François Mitterrand fête le bicentenaire de la naissance de l’égyptologie avec l’exposition ‘L’aventure Champollion, dans le secret des hiéroglyphes’.
Cette exposition conduit le visiteur à la découverte des techniques novatrices utilisées pour comprendre une langue oubliée grâce au parcours de Jean-François Champollion qui s’est passionné pour cette langue étrangère mystérieuse dès son plus jeune age. Bien sur, il avait un don pour les langues, puisqu’il parlait le latin, le grec, le syriaque, l’arabe, le copte, la gaulois, l’étrusque,…
Comment faire pour faire revivre une langue qui n’est plus parlée ni écrite depuis des siècles ?
Bien sur il y a la fameuse pierre de Rosette (découverte en 1799) avec le même texte dans trois langues qui a grandement aidée Champollion mais pas que. Pour appréhender une langue étrangère, on a coutume de dire qu’il faut s’immerger dans son pays mais le pays des pharaons n’existe plus depuis longtemps, le savant s’est lui immergé dans la compréhension de cette civilisation disparue : Immersion au point de pouvoir comprendre les rituels funéraires des pharaons par exemple.
L’exposition retrace les différentes étapes qui ont conduites Jean-François Champollion sur les traces des hiéroglyphes. Parcours riche et complexe mené avec abnégation et méthode par le jeune français. De nombreux objets magnifiques prêtés et quantités d’écrits raviront les visiteurs.
Attention : ne lit pas le hiéroglyphe qui veut, la structure d’une simple phrase ne ressemble guère à notre grammaire comme nous le découvrons via des écrans interactifs qui nous explique comment interpréter une série de signes.
Le niveau de compréhension et de documentation sur la langue atteint par Champollion a donnée lieu à l’écriture d’une grammaire complète. Certains ouvrages exposés sont impressionnants par le niveau de détail proposé : Notamment lors de ses études d’inscriptions sur des monuments, Champollion décrivait aussi la couleur utilisée, nous savons donc à quoi ressemblaient exactement ces inscriptions grâce à ses écrits alors que la plupart des monuments ont perdu leur couleur depuis.
Champollion est le fondateur de l’égyptologie car il a ranimé toute une civilisation jusqu’alors méconnue et a pesé de tout son poids pour que l’Egypte ancienne soit reconnue parmi les grands arts de l’antiquité, à l’instar de la Grèce et de Rome. Il a été à ce titre le premier conservateur des antiquités égyptiennes au musée du Louvre.
Nous découvrons aussi le rôle important qu’a joué son frère, Jacques-Joseph, combatif comme son cadet, toujours à la recherche de fons pour financer les expéditions de son frère, il lui sert de guide et de conseil et surtout à la mort de Jean-François, il se bat pour faire reconnaitre son travail et faire acheter tous ses écrits par l’état français.
Cette exposition conduit le visiteur à la découverte des techniques novatrices utilisées pour comprendre une langue oubliée grâce au parcours de Jean-François Champollion qui s’est passionné pour cette langue étrangère mystérieuse dès son plus jeune age. Bien sur, il avait un don pour les langues, puisqu’il parlait le latin, le grec, le syriaque, l’arabe, le copte, la gaulois, l’étrusque,…
Comment faire pour faire revivre une langue qui n’est plus parlée ni écrite depuis des siècles ?
Bien sur il y a la fameuse pierre de Rosette (découverte en 1799) avec le même texte dans trois langues qui a grandement aidée Champollion mais pas que. Pour appréhender une langue étrangère, on a coutume de dire qu’il faut s’immerger dans son pays mais le pays des pharaons n’existe plus depuis longtemps, le savant s’est lui immergé dans la compréhension de cette civilisation disparue : Immersion au point de pouvoir comprendre les rituels funéraires des pharaons par exemple.
L’exposition retrace les différentes étapes qui ont conduites Jean-François Champollion sur les traces des hiéroglyphes. Parcours riche et complexe mené avec abnégation et méthode par le jeune français. De nombreux objets magnifiques prêtés et quantités d’écrits raviront les visiteurs.
Attention : ne lit pas le hiéroglyphe qui veut, la structure d’une simple phrase ne ressemble guère à notre grammaire comme nous le découvrons via des écrans interactifs qui nous explique comment interpréter une série de signes.
Le niveau de compréhension et de documentation sur la langue atteint par Champollion a donnée lieu à l’écriture d’une grammaire complète. Certains ouvrages exposés sont impressionnants par le niveau de détail proposé : Notamment lors de ses études d’inscriptions sur des monuments, Champollion décrivait aussi la couleur utilisée, nous savons donc à quoi ressemblaient exactement ces inscriptions grâce à ses écrits alors que la plupart des monuments ont perdu leur couleur depuis.
Champollion est le fondateur de l’égyptologie car il a ranimé toute une civilisation jusqu’alors méconnue et a pesé de tout son poids pour que l’Egypte ancienne soit reconnue parmi les grands arts de l’antiquité, à l’instar de la Grèce et de Rome. Il a été à ce titre le premier conservateur des antiquités égyptiennes au musée du Louvre.
Nous découvrons aussi le rôle important qu’a joué son frère, Jacques-Joseph, combatif comme son cadet, toujours à la recherche de fons pour financer les expéditions de son frère, il lui sert de guide et de conseil et surtout à la mort de Jean-François, il se bat pour faire reconnaitre son travail et faire acheter tous ses écrits par l’état français.
Pop Legends, c’est la possibilité de réécouter en live des morceaux pop mondialement connus via des groupes de cover (ou des tribute bands si vous préférez) particulièrement talentueux.
Au programme pour cette année : du son qui donne du swing : les Bestbeat pour les Beatles, Rocket Man pour Elton John et Mania, a tribute to Abba pour Abba donc.
On commence ‘en douceur’ par les Bestbeat. Quand on dit en douceur, tout est relatif : il y a un crescendo dans la set list proposée. Les quatre musiciens sont excellents techniquement et poussent leur gout de reproduire le son des Beatles en utilisant exactement les mêmes instruments que le groupe d’origine. On est sous le charme pendant le set de 45 minutes.
Rocket Man débarque et la salle s’échauffe pour de bon : il faut dire que notre artiste n’est pas seulement un sosie d’Elton John, il a aussi les tenues de scène excentriques à souhait et il joue en plus du piano avec grâce et précision, l’orchestre qui l’accompagne possède une belle justesse de jeu. L’artiste nous gratifie même d’un changement de costume tout comme Sir Elton. Après 50 minutes de show pétillant, dont un superbe duo avec sa choriste pour ‘don’t go breaking my heart’, le groupe nous quitte pour laisser place à ceux pour qui les gens sont venus en grande majorité : Mania, a tribute to Abba.
Et oui, les Mania ne sont pas des inconnus en France, ils ont déjà fait plusieurs tournées. Leur mission est simple : faire revivre aux spectateurs le dernier concert donnée par Abba en 1982. Et c’est vraiment une réussite ! Le show est fidèle en tout point au dernier concert : chorégraphies, son, lumières, costumes à paillettes et platform boots sont au rendez vous ! C’est une vraie machine à voyager dans le temps qui se produit sur scène : on file 40 ans en arrière et on se laisse porter par l’ambiance ultra festive ! Car oui c’est bien l’attendu de ce type de spectacle : passer une bonne heure hors du temps à chanter et danser sur les plus grands tubes d’Abba. Il est bien difficile de rester assis tant l’enthousiasme des musiciens est contagieux. Ils sont heureux de reproduire ce show et le public le ressent très bien.
S’il fallait trouver un défaut : c’est que tout ça est bien trop court, on en veut encore !
Au programme pour cette année : du son qui donne du swing : les Bestbeat pour les Beatles, Rocket Man pour Elton John et Mania, a tribute to Abba pour Abba donc.
On commence ‘en douceur’ par les Bestbeat. Quand on dit en douceur, tout est relatif : il y a un crescendo dans la set list proposée. Les quatre musiciens sont excellents techniquement et poussent leur gout de reproduire le son des Beatles en utilisant exactement les mêmes instruments que le groupe d’origine. On est sous le charme pendant le set de 45 minutes.
Rocket Man débarque et la salle s’échauffe pour de bon : il faut dire que notre artiste n’est pas seulement un sosie d’Elton John, il a aussi les tenues de scène excentriques à souhait et il joue en plus du piano avec grâce et précision, l’orchestre qui l’accompagne possède une belle justesse de jeu. L’artiste nous gratifie même d’un changement de costume tout comme Sir Elton. Après 50 minutes de show pétillant, dont un superbe duo avec sa choriste pour ‘don’t go breaking my heart’, le groupe nous quitte pour laisser place à ceux pour qui les gens sont venus en grande majorité : Mania, a tribute to Abba.
Et oui, les Mania ne sont pas des inconnus en France, ils ont déjà fait plusieurs tournées. Leur mission est simple : faire revivre aux spectateurs le dernier concert donnée par Abba en 1982. Et c’est vraiment une réussite ! Le show est fidèle en tout point au dernier concert : chorégraphies, son, lumières, costumes à paillettes et platform boots sont au rendez vous ! C’est une vraie machine à voyager dans le temps qui se produit sur scène : on file 40 ans en arrière et on se laisse porter par l’ambiance ultra festive ! Car oui c’est bien l’attendu de ce type de spectacle : passer une bonne heure hors du temps à chanter et danser sur les plus grands tubes d’Abba. Il est bien difficile de rester assis tant l’enthousiasme des musiciens est contagieux. Ils sont heureux de reproduire ce show et le public le ressent très bien.
S’il fallait trouver un défaut : c’est que tout ça est bien trop court, on en veut encore !
Un divertissement musical flamboyant et festif, prenant des allures de battles par moment. C’est drôle et de belle qualité artistique, bourré de malice et de petites perles techniques. Ces musiciens déjantent a volo, s’amusent et nous amusent.
« Prolongeant l’idée initiale du compositeur romantique et de son “thème et variations”, inspiré d’un poème mettant en garde, à la manière de La Fontaine, le poisson contre les ruses du pêcheur, le quintette atypique (violon, guitare ou hautbois, batterie, accordéon et contrebasse) propose plus de 60 variations où s’enchaînent, avec humour et énergie, le conte, la chanson et la danse. »
Que Schubert dorme tranquille, sa « truite » est entre bonnes mains. Enfin si tant est qu’elle se laisse prendre ! Car ça file, ça ricoche, ça tournoie dans tous les sens, ça surprend, traversant les genres musicaux, bousculant les attendus, nous attendant au tournant.
La mise en scène de Éric Bouvron, d’une habileté roublarde à souhait, ajuste le délire ambiant avec la précision et la dérision qui conviennent. Nous offrant un show d’une pêche d’enfer, calé au cordeau mettant en valeur des vrais et bons saltimbanques, musiciens patentés au plaisir de jouer dans tous les sens du terme.
Un petit délice musical drôle et virtuose avec des morceaux de dérision dedans.
« Prolongeant l’idée initiale du compositeur romantique et de son “thème et variations”, inspiré d’un poème mettant en garde, à la manière de La Fontaine, le poisson contre les ruses du pêcheur, le quintette atypique (violon, guitare ou hautbois, batterie, accordéon et contrebasse) propose plus de 60 variations où s’enchaînent, avec humour et énergie, le conte, la chanson et la danse. »
Que Schubert dorme tranquille, sa « truite » est entre bonnes mains. Enfin si tant est qu’elle se laisse prendre ! Car ça file, ça ricoche, ça tournoie dans tous les sens, ça surprend, traversant les genres musicaux, bousculant les attendus, nous attendant au tournant.
La mise en scène de Éric Bouvron, d’une habileté roublarde à souhait, ajuste le délire ambiant avec la précision et la dérision qui conviennent. Nous offrant un show d’une pêche d’enfer, calé au cordeau mettant en valeur des vrais et bons saltimbanques, musiciens patentés au plaisir de jouer dans tous les sens du terme.
Un petit délice musical drôle et virtuose avec des morceaux de dérision dedans.