Ses critiques
27 critiques
7/10
C’est un spectacle prenant et angoissant car tellement proche de la vérité et de ce qui nous attend dans les années à venir.
Le texte est plutôt bien écrit et le spectacle a du rythme (malgré quelques longueurs, cela aurait gagné à être resserré avec une demi heure de moins...). La mise en scène est intéressante avec un bon enchaînement des scènes et l’écran qui projette le contenu éditorial du journal est bien trouvé et fonctionne bien.
En revanche, le décor qui se détruit au fur et à mesure que la situation se dégrade est inutile et repose sur un procédé assez éculé et surtout les comédiens n’ont pas trouvé d’autre moyen d’exprimer leur angoisse et leur stress que de hurler... il y avait sûrement moyen de jouer cela avec plus de finesse.
L’ensemble du spectacle et son message y auraient fortement gagné !
Le texte est plutôt bien écrit et le spectacle a du rythme (malgré quelques longueurs, cela aurait gagné à être resserré avec une demi heure de moins...). La mise en scène est intéressante avec un bon enchaînement des scènes et l’écran qui projette le contenu éditorial du journal est bien trouvé et fonctionne bien.
En revanche, le décor qui se détruit au fur et à mesure que la situation se dégrade est inutile et repose sur un procédé assez éculé et surtout les comédiens n’ont pas trouvé d’autre moyen d’exprimer leur angoisse et leur stress que de hurler... il y avait sûrement moyen de jouer cela avec plus de finesse.
L’ensemble du spectacle et son message y auraient fortement gagné !
3,5/10
C’est un spectacle très déroutant et très déconcertant dans lequel je ne suis pas du tout entrée.
La mise en scène se contente de quelques touffes de mousse, d’un panneau et d’un pot de peinture pour écrire les dates sur le sol ce qui permet ne pas perdre totalement les spectateurs avec les incessants et inutiles allers retours temporels.
Les comédiens jouent très bien et heureusement car cela permet de rendre supportables les 1 h 50 de spectacle. Mais les situations sont souvent risibles et frisent même le ridicule quand on dérive vers le fantastique avec le fantôme. Ces references à Shakespeare sont cependant
totalement inutiles et artificielles et n’apportent rien à l’histoire.
A aucun moment je n’ai ressenti la moindre empathie pour ces personnages et je ne me suis sentie concernée par l’histoire. On rit mais plutôt de l’invraisemblance de tout ça...
La mise en scène se contente de quelques touffes de mousse, d’un panneau et d’un pot de peinture pour écrire les dates sur le sol ce qui permet ne pas perdre totalement les spectateurs avec les incessants et inutiles allers retours temporels.
Les comédiens jouent très bien et heureusement car cela permet de rendre supportables les 1 h 50 de spectacle. Mais les situations sont souvent risibles et frisent même le ridicule quand on dérive vers le fantastique avec le fantôme. Ces references à Shakespeare sont cependant
totalement inutiles et artificielles et n’apportent rien à l’histoire.
A aucun moment je n’ai ressenti la moindre empathie pour ces personnages et je ne me suis sentie concernée par l’histoire. On rit mais plutôt de l’invraisemblance de tout ça...
10/10
Je suis sortie de la Comédie française des étoiles plein les yeux !
Ce Scapin est magnifique, par ses décors, ses costumes, sa lumière dorée qui nimbe toute la scène et nous plonge dans l’Italie au XVII ieme siècle. La mise en scène de Podalydès est aussi pleine de trouvailles et d’idées qui fonctionnent à merveille. Cela atteint son apogée lors de la célèbre scène du sac qui est un pur moment de plaisir farcesque qui redonne tout sa dimension de théâtre de foire à cette comédie. L’idée de cette grue qui promène le sac au dessus des spectateurs, ce jeu avec le public qui rompt le quatrième mur et nous renvoie à notre enfance et aux frissons des spectacles de Guignol, tout cela rend ce moment jouissif. Mais le plus beau et le meilleur reposent sur Benjamin Lavernhe qui campe un Scapin virevoltant et époustouflant.... il illumine cette piece et sait jouer de toutes les formes de comique. L’ensemble créer un spectacle d’anthologie n’en déplaise au spectateur grincheux qui s’est permis d’interrompre le spectacle par ses remarques déplacées.
C’était la première fois que j’emmenais mon ado de 14 ans à la comédie française.... et je pense qu’elle en gardera un souvenir inoubliable !
Ce Scapin est magnifique, par ses décors, ses costumes, sa lumière dorée qui nimbe toute la scène et nous plonge dans l’Italie au XVII ieme siècle. La mise en scène de Podalydès est aussi pleine de trouvailles et d’idées qui fonctionnent à merveille. Cela atteint son apogée lors de la célèbre scène du sac qui est un pur moment de plaisir farcesque qui redonne tout sa dimension de théâtre de foire à cette comédie. L’idée de cette grue qui promène le sac au dessus des spectateurs, ce jeu avec le public qui rompt le quatrième mur et nous renvoie à notre enfance et aux frissons des spectacles de Guignol, tout cela rend ce moment jouissif. Mais le plus beau et le meilleur reposent sur Benjamin Lavernhe qui campe un Scapin virevoltant et époustouflant.... il illumine cette piece et sait jouer de toutes les formes de comique. L’ensemble créer un spectacle d’anthologie n’en déplaise au spectateur grincheux qui s’est permis d’interrompre le spectacle par ses remarques déplacées.
C’était la première fois que j’emmenais mon ado de 14 ans à la comédie française.... et je pense qu’elle en gardera un souvenir inoubliable !
10/10
Aller voir Richard Berry jouer au théâtre, c’est toujours un grand moment. On en sort toujours en se disant qu’on avait oublié qu’un bon acteur peut avoir cette puissance et cette présence sur scène.
Mais le voir jouer « Plaidoiries », c’est en plus l’entendre faire vibrer des textes bien écrits, écrits pour faire vibrer, écrits par des gens au sommet de l’art de l’éloquence, des textes profondément humains et qui font réfléchir sur des questions profondément humaines comme la peine de mort, la place de la femme dans la société ou la notion de crime contre l’humanité. Alors forcément, Berry prononçant ces textes, c’est magique et sublime. La mise en scène intelligente et sobre qui s’appuie sur quelques panneaux et projections d’images d’archives, sur quelques bruits de palais participe à donner vie à ces grandes plaidoiries.
On se sent meilleur et plus humain en sortant et cela n’a pas de prix.
Mais le voir jouer « Plaidoiries », c’est en plus l’entendre faire vibrer des textes bien écrits, écrits pour faire vibrer, écrits par des gens au sommet de l’art de l’éloquence, des textes profondément humains et qui font réfléchir sur des questions profondément humaines comme la peine de mort, la place de la femme dans la société ou la notion de crime contre l’humanité. Alors forcément, Berry prononçant ces textes, c’est magique et sublime. La mise en scène intelligente et sobre qui s’appuie sur quelques panneaux et projections d’images d’archives, sur quelques bruits de palais participe à donner vie à ces grandes plaidoiries.
On se sent meilleur et plus humain en sortant et cela n’a pas de prix.
5/10
La mise en scène est plutôt réussie bien que très classique, les acteurs jouent plutôt bien à part la comtesse qui est inutilement caricaturale et essaie de tirer la pièce vers la comédie cassant le peu d’émotions que l’on aurait pu ressentir.
Tout cela reste bien sage et bien lisse et le texte de la pièce participe à cette fadeur générale.
Il n’y a pas beaucoup d’émotions ni de conviction dans le jeu des acteurs et le spectateur reste sur le bord de cette histoire, sans jamais entrer dedans ni se sentir concerné.
Tout cela reste bien sage et bien lisse et le texte de la pièce participe à cette fadeur générale.
Il n’y a pas beaucoup d’émotions ni de conviction dans le jeu des acteurs et le spectateur reste sur le bord de cette histoire, sans jamais entrer dedans ni se sentir concerné.