Ses critiques
98 critiques
10/10
Le 23/11 à Sceaux, 20h45
Quand nous entrons dans la salle, nous pouvons voir une scénographie simple : un grand mur blanc avec deux portes. Nous entendons un coup de téléphone et la salle s’éteint, le spectacle commence. Une jeune femme, Katharina Ziemke, habillée d’une robe rose claire entre et écrit, au centre du mur, « Hôpital Elisabethinum / Clinique privée / médecine interne / direction Prof. Bernhardi) », et, à cour, « une entrée sobrement meublée ». Ces indications donnent déjà l’état d’esprit du spectacle. En effet, pas besoin de tout montrer, on peut citer en particulier à l’acte II, Katharina Ziemke, écrit « photographies au mur », cela suffit pour comprendre. Rien dans la scénographie ne doit gêner les comédiens. La scénographie doit être a leur service.
Katharina Ziemke intervient au début de chaque acte pour indiquer où nous nous trouvons. La plus grande partie des objets présents sur scène sont sur des roulettes, ce qui permet leur déplacement rapide. Ce sont les comédiens qui se chargent de faire évoluer le décor. Les peintures murales sont là également comme témoins du déroulé du spectacle. A la fin de celui-ci, tout ce qui reste sont des lieux, pour certains à moitié effacés, et Bernhardi ,assis au milieu de ce plateau vide.
Thomas Ostermeier a également fait le choix en adaptant la pièce de Schnitzler, avec Florian Borchmeyer, de féminiser deux rôles, celui du Dr Adler et Dr Wenger. Il y a donc, en plus de la connotation antisémite (car Wenger est juive), une connotation misogyne chez Flint et les autres qui s’opposent à son élection à l’Elisabethinum. En effet, une partie de la pièce traite du remplacement du Dr Tugendvetter, professeur de dermatologie. Deux candidats s’opposent : celui de Hell (que l’on ne voit jamais), qui est d’après ce que l’on en dit un homme incompétent mais qui, pour Flint, a l’avantage de ne pas être juif, et celui de Wenger, jeune femme compétente mais malheureusement juive.
En parallèle de ce conflit, qui finalement donnera raison à Bernhardi en élisant Wenger, il en existe un autre qui conduit Bernhardi à faire deux mois de prison. En effet, au début de la pièce, une jeune femme septicémique est en train de mourir mais se croit guérie. Pour préserver ses dernières heures, Bernhardi refuse l’accès à la chambre de la mourante à un prêtre. Ce dernier, Bernhardi étant juif, interprète ce refus comme une manifestation de haine envers sa religion.
Avec ce spectacle, Ostermeier souligne l’instrumentalisation de la vérité. Comment une vérité peut être détournée lorsqu’elle est rapportée par différentes personnes, plus ou moins bien intentionnées ? On accuse en particulier Bernhardi d’avoir été violent avec le prêtre. Or cette scène a été filmée, et à chaque début d’acte, on nous la remontre. A la fin, Bernhardi sort de prison, Flint, qui n’a rien fait pour l’aider pendant le procès, lui dit d’un air tout naturel : « Je tenais à te féliciter pour ta sortie de prison ». La dernière image que nous voyons est celle de Bernhardi seul au milieu du plateau blanc. Il est donc seul face à nous.
Un spectacle envoûtant.
Quand nous entrons dans la salle, nous pouvons voir une scénographie simple : un grand mur blanc avec deux portes. Nous entendons un coup de téléphone et la salle s’éteint, le spectacle commence. Une jeune femme, Katharina Ziemke, habillée d’une robe rose claire entre et écrit, au centre du mur, « Hôpital Elisabethinum / Clinique privée / médecine interne / direction Prof. Bernhardi) », et, à cour, « une entrée sobrement meublée ». Ces indications donnent déjà l’état d’esprit du spectacle. En effet, pas besoin de tout montrer, on peut citer en particulier à l’acte II, Katharina Ziemke, écrit « photographies au mur », cela suffit pour comprendre. Rien dans la scénographie ne doit gêner les comédiens. La scénographie doit être a leur service.
Katharina Ziemke intervient au début de chaque acte pour indiquer où nous nous trouvons. La plus grande partie des objets présents sur scène sont sur des roulettes, ce qui permet leur déplacement rapide. Ce sont les comédiens qui se chargent de faire évoluer le décor. Les peintures murales sont là également comme témoins du déroulé du spectacle. A la fin de celui-ci, tout ce qui reste sont des lieux, pour certains à moitié effacés, et Bernhardi ,assis au milieu de ce plateau vide.
Thomas Ostermeier a également fait le choix en adaptant la pièce de Schnitzler, avec Florian Borchmeyer, de féminiser deux rôles, celui du Dr Adler et Dr Wenger. Il y a donc, en plus de la connotation antisémite (car Wenger est juive), une connotation misogyne chez Flint et les autres qui s’opposent à son élection à l’Elisabethinum. En effet, une partie de la pièce traite du remplacement du Dr Tugendvetter, professeur de dermatologie. Deux candidats s’opposent : celui de Hell (que l’on ne voit jamais), qui est d’après ce que l’on en dit un homme incompétent mais qui, pour Flint, a l’avantage de ne pas être juif, et celui de Wenger, jeune femme compétente mais malheureusement juive.
En parallèle de ce conflit, qui finalement donnera raison à Bernhardi en élisant Wenger, il en existe un autre qui conduit Bernhardi à faire deux mois de prison. En effet, au début de la pièce, une jeune femme septicémique est en train de mourir mais se croit guérie. Pour préserver ses dernières heures, Bernhardi refuse l’accès à la chambre de la mourante à un prêtre. Ce dernier, Bernhardi étant juif, interprète ce refus comme une manifestation de haine envers sa religion.
Avec ce spectacle, Ostermeier souligne l’instrumentalisation de la vérité. Comment une vérité peut être détournée lorsqu’elle est rapportée par différentes personnes, plus ou moins bien intentionnées ? On accuse en particulier Bernhardi d’avoir été violent avec le prêtre. Or cette scène a été filmée, et à chaque début d’acte, on nous la remontre. A la fin, Bernhardi sort de prison, Flint, qui n’a rien fait pour l’aider pendant le procès, lui dit d’un air tout naturel : « Je tenais à te féliciter pour ta sortie de prison ». La dernière image que nous voyons est celle de Bernhardi seul au milieu du plateau blanc. Il est donc seul face à nous.
Un spectacle envoûtant.
9/10
Le 9/11 à Paris
C’est la deuxième fois que je vois Vania. Je suis du côté scène, ce spectacle mettant en place un dispositif bi-frontal. J’ai réussi à me replacer à la dernière minute au premier rang, ce qui faisait que je n’étais quasiment jamais dans le noir. Le sentiment d’être plongée dans la fiction était donc renforcé par ce placement idéal.
Quand nous entrons dans la salle, Stéphane Varupenne qui joue Astrov, est déjà sur le plateau. Il attend Vania comme nous.
Il n’y a aucun indice dans l’éclairage qui permet aux spectateurs de savoir que le spectacle va commencer. N’a-t-il d’ailleurs pas déjà commencé dès notre entrée en salle ? Et même avant ? Nous avons en effet, un peu l’impression d’interrompre quelque chose. Quand nous entrons nous pouvons avoir le sentiment qu’il s’est déjà passébeaucoup de choses que nous avons manquées.
Quand Laurent Stocker, qui joue Vania, entre, il rompt l’attente qui parait interminable pour Astrov. Ce dernier lui dit d’ailleurs « T’as vu l’heure ? ». On peut remarquer une horloge au-dessus de la tête d’Astrov. Celle-ci est à l’heure réelle de la représentation. Ce qui nous ancre dans un réel qui est celui de la représentation. Nous avons effectivement, l’impression que ce qui se déroule sous nos yeux a lieu à l’instant T. Autrement dit, les personnages évoluent de cette manière aujourd’hui, et ni hier ni demain.
Nous pouvons également ajouter que l’une des premières répliques est « il est 8h30 passées ». Or le spectacle commençant à 20h30, l’heure évoquée dans le texte est bien la même que l’heure réelle. Dans la même idée, l’une des dernières répliques est « 10h10, il faut y aller. Merci pour votre hospitalité, merci pour votre gentillesse. Merci pour tout ». Cette réplique est prononcée à 22h10 par Stéphane Varupenne. Son personnage, Astrov met des mots sur ce que nous ressentons. Comme lui, nous allons bientôt devoir partir, et comme nous avons envie de les remercier pour ce moment passé ensemble, pour avoir été invitée à leur table.
Pour finir, nous pouvons rassurer Ilia, et dire que nous ne les oublierons pas !
C’est la deuxième fois que je vois Vania. Je suis du côté scène, ce spectacle mettant en place un dispositif bi-frontal. J’ai réussi à me replacer à la dernière minute au premier rang, ce qui faisait que je n’étais quasiment jamais dans le noir. Le sentiment d’être plongée dans la fiction était donc renforcé par ce placement idéal.
Quand nous entrons dans la salle, Stéphane Varupenne qui joue Astrov, est déjà sur le plateau. Il attend Vania comme nous.
Il n’y a aucun indice dans l’éclairage qui permet aux spectateurs de savoir que le spectacle va commencer. N’a-t-il d’ailleurs pas déjà commencé dès notre entrée en salle ? Et même avant ? Nous avons en effet, un peu l’impression d’interrompre quelque chose. Quand nous entrons nous pouvons avoir le sentiment qu’il s’est déjà passébeaucoup de choses que nous avons manquées.
Quand Laurent Stocker, qui joue Vania, entre, il rompt l’attente qui parait interminable pour Astrov. Ce dernier lui dit d’ailleurs « T’as vu l’heure ? ». On peut remarquer une horloge au-dessus de la tête d’Astrov. Celle-ci est à l’heure réelle de la représentation. Ce qui nous ancre dans un réel qui est celui de la représentation. Nous avons effectivement, l’impression que ce qui se déroule sous nos yeux a lieu à l’instant T. Autrement dit, les personnages évoluent de cette manière aujourd’hui, et ni hier ni demain.
Nous pouvons également ajouter que l’une des premières répliques est « il est 8h30 passées ». Or le spectacle commençant à 20h30, l’heure évoquée dans le texte est bien la même que l’heure réelle. Dans la même idée, l’une des dernières répliques est « 10h10, il faut y aller. Merci pour votre hospitalité, merci pour votre gentillesse. Merci pour tout ». Cette réplique est prononcée à 22h10 par Stéphane Varupenne. Son personnage, Astrov met des mots sur ce que nous ressentons. Comme lui, nous allons bientôt devoir partir, et comme nous avons envie de les remercier pour ce moment passé ensemble, pour avoir été invitée à leur table.
Pour finir, nous pouvons rassurer Ilia, et dire que nous ne les oublierons pas !
9/10
Le 19 novembre, à Paris
Au premier abord on peut être réticent et se demander comment il est possible d’adapter une oeuvre telle que L’impromptu de Versailles pour une comédienne, Graziella Lacagnina, et une claveciniste, Armelle Roux, alors que dans l’oeuvre de Molière il y a foison de personnages.
C’est donc un pari plus qu’audacieux qu’entreprend ici Antonio Díaz-Florián. Mais ce pari est réussi !
La comédienne avec une voix étonnante et magique nous transporte dans ce texte avec un facilité incomparable. Elle donne vie à tous les personnages de Molière. Accompagnée par la claveciniste qui ne se contente pas seulement de jouer de son instrument. Elle donne parfois la réplique, apporte une précision, fait un commentaire. Elle dit régulièrement au public qui parle. Le clavecin ouvre et clôt le spectacle, ce qui donne une impression circulaire comme si ce n’était jamais achevé car, en effet, Molière à la fin n’a toujours pas joué la pièce qu’il devait répéter avec sa troupe et jouer devant le roi …
Pour finir on peut mentionner une réplique qui se trouve au début de la pièce où Mlle Molière dit à Molière : « Vous auriez dû faire une comédie où vous joueriez tout seul ». Et bien c’est ce qu’elles font et si magiquement que l’on a envie d’en entendre plus !
Merci infiniment !
Au premier abord on peut être réticent et se demander comment il est possible d’adapter une oeuvre telle que L’impromptu de Versailles pour une comédienne, Graziella Lacagnina, et une claveciniste, Armelle Roux, alors que dans l’oeuvre de Molière il y a foison de personnages.
C’est donc un pari plus qu’audacieux qu’entreprend ici Antonio Díaz-Florián. Mais ce pari est réussi !
La comédienne avec une voix étonnante et magique nous transporte dans ce texte avec un facilité incomparable. Elle donne vie à tous les personnages de Molière. Accompagnée par la claveciniste qui ne se contente pas seulement de jouer de son instrument. Elle donne parfois la réplique, apporte une précision, fait un commentaire. Elle dit régulièrement au public qui parle. Le clavecin ouvre et clôt le spectacle, ce qui donne une impression circulaire comme si ce n’était jamais achevé car, en effet, Molière à la fin n’a toujours pas joué la pièce qu’il devait répéter avec sa troupe et jouer devant le roi …
Pour finir on peut mentionner une réplique qui se trouve au début de la pièce où Mlle Molière dit à Molière : « Vous auriez dû faire une comédie où vous joueriez tout seul ». Et bien c’est ce qu’elles font et si magiquement que l’on a envie d’en entendre plus !
Merci infiniment !
9/10
Le 10/11/17 à Paris
Pourquoi faire du théâtre ? Pour qui faire du théâtre ? Ce sont des questions que l’on peut voir en filigrane dans ce spectacle de Milo Rau.
Comment le théâtre peut-il interagir avec nos vies ? Comment peut-il nous faire prendre conscience de l’état du monde dans lequel nous vivons ?
Le spectacle commence par le témoignage de Consolate Sipérius, survivante du génocide au Burundi en 1993. Elle est fond de la scène et raconte devant une caméra qui projette son image sur le mur du fond du théâtre. Ne serait-ce pas plus fort encore si elle s’adressait directement, sans intermédiaire, au public ?
Ensuite, une comédienne de la Schaubühne, Ursina Lardi, entre en scène. Elle nous parle de notre monde. Elle nous montre une photo du jeune Aylen mort sur la plage de Bodrum. Il n’est jamais nommé, ce qui l’événement, d’une certaine façon, universel.
Accompagnée de ces deux comédiennes, Milo Rau nous livre un spectacle documentaire. Il mêle l’Histoire à l’histoire, sans que nous spectateurs ne pouvons déceler où se trouve la frontière entre l’imaginaire et le réel. Entre ce que chacun des trois participants a pu vivre, ce qu’il s’est réellement passé et ce que Milo Rau a décidé de rajouter pour tenir une dramaturgie.
Comme il est dit au début du spectacle, « c’est facile de faire du théâtre documentaire », mais ce qui est plus difficile c’est de « s’adresser aux masses ». En effet, la plupart des spectateurs présents sont déjà au courant de ce qu’il se passe. Il faut faire en sorte qu’un spectacle comme celui-ci soit vu par le plus de monde possible (il est évident que 5 dates, ce n’est pas suffisant …)
Le public est à l’instant de la représentation, le représentant de la société. Il porte tout ce poids sur ses épaules. Nous sommes donc en position de témoins.
Ce spectacle parle du monde qui nous entoure, à travers une belle métaphore théâtrale : celle d’Oedipe et Antigone. En effet, Oedipe refuse de voir la réalité telle qu’elle est, et finit par se crever les yeux pour ne pas la voir. Alors qu’Antigone est une jeune fille rebelle victime de la société, victime de son oncle. Elle finit par mourir pour avoir combattu les lois. Oedipe est comparé à Ursina Lardi, elle dit d’ailleurs avoir joué ce rôle il y a quelques années, alors de Consolate Sipérius, elle, a joué Antigone.
On ne peut pas s’empecher de penser aux Damnés d’Ivo Van Hove, lorsqu’à la fin du spectacle la comédienne de la Schaubühne s’empare d’une mitraillette et nous met dans le viseur. Et prononce cette phrase : « Le théâtre c’est montrer les massacres »
Pourquoi faire du théâtre ? Pour qui faire du théâtre ? Ce sont des questions que l’on peut voir en filigrane dans ce spectacle de Milo Rau.
Comment le théâtre peut-il interagir avec nos vies ? Comment peut-il nous faire prendre conscience de l’état du monde dans lequel nous vivons ?
Le spectacle commence par le témoignage de Consolate Sipérius, survivante du génocide au Burundi en 1993. Elle est fond de la scène et raconte devant une caméra qui projette son image sur le mur du fond du théâtre. Ne serait-ce pas plus fort encore si elle s’adressait directement, sans intermédiaire, au public ?
Ensuite, une comédienne de la Schaubühne, Ursina Lardi, entre en scène. Elle nous parle de notre monde. Elle nous montre une photo du jeune Aylen mort sur la plage de Bodrum. Il n’est jamais nommé, ce qui l’événement, d’une certaine façon, universel.
Accompagnée de ces deux comédiennes, Milo Rau nous livre un spectacle documentaire. Il mêle l’Histoire à l’histoire, sans que nous spectateurs ne pouvons déceler où se trouve la frontière entre l’imaginaire et le réel. Entre ce que chacun des trois participants a pu vivre, ce qu’il s’est réellement passé et ce que Milo Rau a décidé de rajouter pour tenir une dramaturgie.
Comme il est dit au début du spectacle, « c’est facile de faire du théâtre documentaire », mais ce qui est plus difficile c’est de « s’adresser aux masses ». En effet, la plupart des spectateurs présents sont déjà au courant de ce qu’il se passe. Il faut faire en sorte qu’un spectacle comme celui-ci soit vu par le plus de monde possible (il est évident que 5 dates, ce n’est pas suffisant …)
Le public est à l’instant de la représentation, le représentant de la société. Il porte tout ce poids sur ses épaules. Nous sommes donc en position de témoins.
Ce spectacle parle du monde qui nous entoure, à travers une belle métaphore théâtrale : celle d’Oedipe et Antigone. En effet, Oedipe refuse de voir la réalité telle qu’elle est, et finit par se crever les yeux pour ne pas la voir. Alors qu’Antigone est une jeune fille rebelle victime de la société, victime de son oncle. Elle finit par mourir pour avoir combattu les lois. Oedipe est comparé à Ursina Lardi, elle dit d’ailleurs avoir joué ce rôle il y a quelques années, alors de Consolate Sipérius, elle, a joué Antigone.
On ne peut pas s’empecher de penser aux Damnés d’Ivo Van Hove, lorsqu’à la fin du spectacle la comédienne de la Schaubühne s’empare d’une mitraillette et nous met dans le viseur. Et prononce cette phrase : « Le théâtre c’est montrer les massacres »
6/10
18/11/2017 A Paris
La comédienne dégage une énergie épatante ! Elle nous offre le parcours d’une jeune femme persuadé qu’elle est la réincarnation de Jean Cocteau. Ils sont tous les deux nés un 5 juillet à 23h, à 100 ans d’écart. La figure de ce poète, cinéaste, dessinateur, auteur dramatique est là comme un fil conducteur. Tout indice, ne serait-ce que le plus insignifiant, Anais le prend comme un signe du destin.
Nous pouvons aussi mentionner certaines musiques et, en particulier, Le poinçonneur des Lilas de Gainsbourg ou encore Le mal de vivre de Barbara. Quel plaisir d’entendre ces chansons au théâtre.
Après une heure de péripétie, elle est parvenue à invoquer l’esprit de Jean Cocteau et ce dernier lui dit, nous dit qu’ « Au théâtre tout est possible, il suffit d’y croire ».
Un excellent moment passé en compagnie de grands artistes !
La comédienne dégage une énergie épatante ! Elle nous offre le parcours d’une jeune femme persuadé qu’elle est la réincarnation de Jean Cocteau. Ils sont tous les deux nés un 5 juillet à 23h, à 100 ans d’écart. La figure de ce poète, cinéaste, dessinateur, auteur dramatique est là comme un fil conducteur. Tout indice, ne serait-ce que le plus insignifiant, Anais le prend comme un signe du destin.
Nous pouvons aussi mentionner certaines musiques et, en particulier, Le poinçonneur des Lilas de Gainsbourg ou encore Le mal de vivre de Barbara. Quel plaisir d’entendre ces chansons au théâtre.
Après une heure de péripétie, elle est parvenue à invoquer l’esprit de Jean Cocteau et ce dernier lui dit, nous dit qu’ « Au théâtre tout est possible, il suffit d’y croire ».
Un excellent moment passé en compagnie de grands artistes !