Son balcon
SAISON 2023-2024
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
310reçus
Amatrice de théâtre
Son classement : 488 / 5965
Avant elle

Arthur Go
2 critiques
Après elle

Paul Jeanroy
2 critiques
Niveau
2 / 20
2 / 20
2
critiques
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Espions
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Actualités de ses filatures
Il y a les spectacles qu'on trouve sympa, les spectacles qu'on aime bien, les spectacles qu'on aime tout court ; et il y a la catégorie supérieure, les spectacles que "tellement qu'on adore on a envie de les revoir encore et encore et on a envie de les partager et on a envie que tout le monde il y va que tout le monde il y court tellement c'est génial".
"Une vie sur mesure" fait partie de cette catégorie-là ! Dans un seul en scène très original, Cédric Chapuis, excellent comédien, campe un personnage extrêmement touchant et extrêmement drôle. Si la batterie n'est pas l'instrument le plus sexy qui soit (dur dur de pécho des nanas sur le pont des arts en tapotant sur sa grosse caisse et ses cymbales la mélodie de 'I'm a creep' de Radiohead), Cédric Chapuis arrive à le rendre captivant.
Il parvient admirablement à nous transmettre sa passion et l'on découvre que la batterie n'est pas qu'un instrument d'accompagnement, il peut se suffire à lui-même, c'est très beau tous ces boum-boum finalement, on en redemande !
En bref, courez-y pour une bonne régalade musicale et théâtrale à la fois !
"Une vie sur mesure" fait partie de cette catégorie-là ! Dans un seul en scène très original, Cédric Chapuis, excellent comédien, campe un personnage extrêmement touchant et extrêmement drôle. Si la batterie n'est pas l'instrument le plus sexy qui soit (dur dur de pécho des nanas sur le pont des arts en tapotant sur sa grosse caisse et ses cymbales la mélodie de 'I'm a creep' de Radiohead), Cédric Chapuis arrive à le rendre captivant.
Il parvient admirablement à nous transmettre sa passion et l'on découvre que la batterie n'est pas qu'un instrument d'accompagnement, il peut se suffire à lui-même, c'est très beau tous ces boum-boum finalement, on en redemande !
En bref, courez-y pour une bonne régalade musicale et théâtrale à la fois !
Même si le genre de l'absurde s'impose de plus en plus dans la sphère humoristique, Ben arrive à se démarquer et à ne ressembler à aucun autre.
C'est l'un des plus audacieux en la matière, rien ne l'arrête, il n'hésite pas à repousser tous les codes scéniques et à nous faire rire avec sa nonchalance exagérée et, parfois, avec du "rien". Le texte est excessivement drôle, empli de géniales trouvailles, de délicieuses digressions qui n'ont ni queue ni tête.
Le spectacle ne semble effectivement pas abouti, et la fin mériterait d'être plus déjantée pour être plus détonante, mais on fait confiance au grand et charmant Ben pour améliorer ça et nous rendre le tout encore plus fortiche !
C'est l'un des plus audacieux en la matière, rien ne l'arrête, il n'hésite pas à repousser tous les codes scéniques et à nous faire rire avec sa nonchalance exagérée et, parfois, avec du "rien". Le texte est excessivement drôle, empli de géniales trouvailles, de délicieuses digressions qui n'ont ni queue ni tête.
Le spectacle ne semble effectivement pas abouti, et la fin mériterait d'être plus déjantée pour être plus détonante, mais on fait confiance au grand et charmant Ben pour améliorer ça et nous rendre le tout encore plus fortiche !
Comme le 21 décembre est décrété journée de l’orgasme – et j’espère que vous en avez bien profité, bande de coquinous - j’ai décidé moi, pour bien lui faire honneur à cette journée qu’on sait pas très bien à quoi elle sert, d’aller me taper une bonne tranche de rigolade orgasmique à l’Olympia avec Eric Antoine. En tout bien tout honneur, bien sûr.
Nul besoin de présenter ce Houdini de la blague, car même si vous ne le connaissez pas, vous le connaissez. Mais si, si, vous voyez ce magicien super rigolo qu’on a vu plein de fois à la télé ? Très grand ? Avec plein de cheveux ? Des yeux de fou ? Hyper sympathique ? Et qui veut tout le temps qu’on se « calme direct » ? Bon ben voilà, c’est lui.
Son précédent spectacle, « Mystéric », que j’avais dégusté aux Folies Bergères l’année passée, m’a laissé un souvenir mémorable. J’étais donc toute excitée (pour rester dans le thème du jour) et trempée (non là, c’était juste à cause de la pluie) lorsque j’ai pénétré (bon après celui-là, j’arrête) dans cette magnifique salle de l’Olympia.
Et pour cause, avec Eric Antoine, il y en a pour tous les gouts : des tours de magie empreints de plein de moments de déconne, on rit et on est émerveillé.
Eh oui, même si c’est un grand rigolo, il n’en reste pas moins un magicien professionnel super balèze et super impressionnant. Cet humourillusionniste aura au moins le mérite de déringardiser la discipline de la magie. Seulement voilà, j’ai trouvé que ce tout nouveau spectacle, c’est un peu beaucoup pour pas grand chose. Beaucoup plus de moyens que le précédent, des décors grandioses, beaucoup de vidéos (pas franchement poilantes, dont on se passerait bien), pas mal de longueurs, les numéros mettent du temps à se mettre en place, du blabla inutile… en bref, on en a plein la vue, mais moins dans le rire et moins dans la magie. Mais enfin, Eric Antoine est naturellement drôle, ses interventions restent donc très comiques, surtout lorsqu’il interagit avec le public ; et Eric Antoine est très doué, ses tours de magie provoquent toujours des « eh mais vas-y comment il a fait ça ?? », mais mais mais…. il reste encore un rythme à trouver, un petit quelque chose de plus simple qui s’est perdu... ce nouveau spectacle n’a en effet que quelques jours, certainement qu’Eric entendra nos légères critiques et rectifiera le tir. D’ici là, rassurez-vous, vous pouvez toujours y aller avec la garantie de passer un très bon moment… même si ce n’est plus la journée de l’orgasme.
Nul besoin de présenter ce Houdini de la blague, car même si vous ne le connaissez pas, vous le connaissez. Mais si, si, vous voyez ce magicien super rigolo qu’on a vu plein de fois à la télé ? Très grand ? Avec plein de cheveux ? Des yeux de fou ? Hyper sympathique ? Et qui veut tout le temps qu’on se « calme direct » ? Bon ben voilà, c’est lui.
Son précédent spectacle, « Mystéric », que j’avais dégusté aux Folies Bergères l’année passée, m’a laissé un souvenir mémorable. J’étais donc toute excitée (pour rester dans le thème du jour) et trempée (non là, c’était juste à cause de la pluie) lorsque j’ai pénétré (bon après celui-là, j’arrête) dans cette magnifique salle de l’Olympia.
Et pour cause, avec Eric Antoine, il y en a pour tous les gouts : des tours de magie empreints de plein de moments de déconne, on rit et on est émerveillé.
Eh oui, même si c’est un grand rigolo, il n’en reste pas moins un magicien professionnel super balèze et super impressionnant. Cet humourillusionniste aura au moins le mérite de déringardiser la discipline de la magie. Seulement voilà, j’ai trouvé que ce tout nouveau spectacle, c’est un peu beaucoup pour pas grand chose. Beaucoup plus de moyens que le précédent, des décors grandioses, beaucoup de vidéos (pas franchement poilantes, dont on se passerait bien), pas mal de longueurs, les numéros mettent du temps à se mettre en place, du blabla inutile… en bref, on en a plein la vue, mais moins dans le rire et moins dans la magie. Mais enfin, Eric Antoine est naturellement drôle, ses interventions restent donc très comiques, surtout lorsqu’il interagit avec le public ; et Eric Antoine est très doué, ses tours de magie provoquent toujours des « eh mais vas-y comment il a fait ça ?? », mais mais mais…. il reste encore un rythme à trouver, un petit quelque chose de plus simple qui s’est perdu... ce nouveau spectacle n’a en effet que quelques jours, certainement qu’Eric entendra nos légères critiques et rectifiera le tir. D’ici là, rassurez-vous, vous pouvez toujours y aller avec la garantie de passer un très bon moment… même si ce n’est plus la journée de l’orgasme.
L’Idéal club, c’est un ovni assez difficile à décrire…
Il faut le voir pour le croire.
Il faut le vivre pour le comprendre.
Même si, en vérité, il ne faut pas trop chercher à comprendre, il faut juste se laisser porter.
C’est une sorte de cabaret fourre-tout à l’humour potache décalé génialement rafraîchissant et drolatique avec plein de comédiens fabuleux et talentueux et plein de surprises et de rebondissements et plein de numéros rigolos d’acrobatie de dressage de chien mort de danse qui ressemble à tout sauf de la danse de scénettes jouées par des cartons d’emballage de la musique super chouette du rock du jazz de la poésie du burlesque du rire du grand n’importe quoi et j’en passe et des meilleurs et zut alors que cette phrase est longue mais je trouve que je vends assez bien le spectacle.
En bref, l’Idéal club, c’est un spectacle créé en 2008 par la compagnie des 26 000 couverts, habituée des festivals de rue et des chapiteaux, indescriptible et barré qu’il faut s’empresser d’aller gouter. Ne vous laissez pas impressionner par les 2h50, on ne les voit pas passer. Et même on en redemanderait.
IDÉAL comme cadeau de noël.
Il faut le voir pour le croire.
Il faut le vivre pour le comprendre.
Même si, en vérité, il ne faut pas trop chercher à comprendre, il faut juste se laisser porter.
C’est une sorte de cabaret fourre-tout à l’humour potache décalé génialement rafraîchissant et drolatique avec plein de comédiens fabuleux et talentueux et plein de surprises et de rebondissements et plein de numéros rigolos d’acrobatie de dressage de chien mort de danse qui ressemble à tout sauf de la danse de scénettes jouées par des cartons d’emballage de la musique super chouette du rock du jazz de la poésie du burlesque du rire du grand n’importe quoi et j’en passe et des meilleurs et zut alors que cette phrase est longue mais je trouve que je vends assez bien le spectacle.
En bref, l’Idéal club, c’est un spectacle créé en 2008 par la compagnie des 26 000 couverts, habituée des festivals de rue et des chapiteaux, indescriptible et barré qu’il faut s’empresser d’aller gouter. Ne vous laissez pas impressionner par les 2h50, on ne les voit pas passer. Et même on en redemanderait.
IDÉAL comme cadeau de noël.
"Willy Rovelli en encore plus grand", ce n'est en tout cas ni par la taille, ni par le talent !
Pour ce qui est de la taille, attention, ce n'est absolument pas une attaque personnelle, Willy est petit. Il le sait. Il le dit. Il en joue. Mais pas tant que ça, car à part nous le répéter sans cesse, il ne fait pas grand chose de drôle de cette information. Pour ce qui est du talent, là, je l'avoue, l'attaque est de moi. Et ça me pèse, tant Willy a l'air excessivement sympathique ! Avec sa petit voix de cartoon toute rigolote et sa petite bouille absolument charmante. Mais c'est pourtant vrai. Le nouveau spectacle de Willy est extrêmement brouillon. Du stand-up à l'état pur, dans lequel il nous raconte ses origines italiennes, son enfance, sa famille, son passage dans la comédie musicale "1789" etc... tout va très vite, on passe du coq à l'âne, et toute anecdote semble prétexte à placer un jeu de mots passablement drôle.
Pour ne rien gâcher, Willy passe beaucoup de temps à improviser avec le public, et quand il commence, il ne lâche plus le morceau. Alors, jouer avec le public et s'amuser à gêner le joli petit couple tout mignon du premier rang, déjà, c'est du déjà-vu ; et en plus, Willy manque tout de même quelque peu de répartie... Il termine avec une revue de presse qu'il nous lit sur un bloc-notes et qui est un moment plus intéressant, même si les vannes sont quelques fois un peu faciles.
En bref, Willy fait parti de ces humoristes qu'on adorerait adorer, mais la sauce ne prend pas. Dommage. Voire super dommage.
Pour ce qui est de la taille, attention, ce n'est absolument pas une attaque personnelle, Willy est petit. Il le sait. Il le dit. Il en joue. Mais pas tant que ça, car à part nous le répéter sans cesse, il ne fait pas grand chose de drôle de cette information. Pour ce qui est du talent, là, je l'avoue, l'attaque est de moi. Et ça me pèse, tant Willy a l'air excessivement sympathique ! Avec sa petit voix de cartoon toute rigolote et sa petite bouille absolument charmante. Mais c'est pourtant vrai. Le nouveau spectacle de Willy est extrêmement brouillon. Du stand-up à l'état pur, dans lequel il nous raconte ses origines italiennes, son enfance, sa famille, son passage dans la comédie musicale "1789" etc... tout va très vite, on passe du coq à l'âne, et toute anecdote semble prétexte à placer un jeu de mots passablement drôle.
Pour ne rien gâcher, Willy passe beaucoup de temps à improviser avec le public, et quand il commence, il ne lâche plus le morceau. Alors, jouer avec le public et s'amuser à gêner le joli petit couple tout mignon du premier rang, déjà, c'est du déjà-vu ; et en plus, Willy manque tout de même quelque peu de répartie... Il termine avec une revue de presse qu'il nous lit sur un bloc-notes et qui est un moment plus intéressant, même si les vannes sont quelques fois un peu faciles.
En bref, Willy fait parti de ces humoristes qu'on adorerait adorer, mais la sauce ne prend pas. Dommage. Voire super dommage.