Ce spectacle relate l'histoire de ce couple mythique, Zelda et Scott Fitzgerald. Magistralement incarnés par Sara Giraudeau et Julien Boisselier, accompagnés de Jean-Paul Bordes, impressionnant Hemingway, l'histoire est transcendée par leur vitalité, leur talent, et, le petit plus, des musiciens sur scène. Alors ces années folles prennent toute leur ampleur, avec leur fantaisie, leur extravagance... leur inconscience. Une folie latente se cache bel et bien derrière l'un des personnages, qui le rongera petit à petit. A voir absolument !

(Vu au Festival Avignon Off)
Trois saynètes de Feydeau nous sont présentées par quatre acteurs, trois hommes et une femme. Ils sont complètement dans leurs personnages et se donnent à fond, il n'y a aucun doute là dessus. Mais pourtant, cela n'a pas pris sur moi, et j'ai beaucoup moins ri que d'habitude, devant un Feydeau. Difficile d'en trouver la cause ... Peut-être en font-ils trop, ou les pièces sont mal choisies ... Ce ne sont pas les meilleures de Feydeau, et les deux premières se ressemblent beaucoup, basées sur le qui proquo ... Enfin, rajouter des intermèdes musicaux était-il nécessaire ?

Je n'ai pas compris pourquoi Catherine Hiegel montait ce texte. Elle le fait avec intelligence et talent, il faut le reconnaître, mais le propos de la pièce n'est pas transcendant. Malgré tout, le jeu des acteurs est un atout considérable pour ces Dramuscules montés au Poche-Montparnasse.

L’œuvre d'Andersen est très intelligemment adaptée et mise en scène, de sorte qu'elle puisse plaire à tout spectateur, petits comme grands.

Les comédiens nous ravissent et nous comblent de vivacité et de talent ; mention spéciale à Elliot Jenicot, étonnant imitateur d'animaux, qui plonge la salle dans un rire sans fin. À voir !

Une pièce du trio Molière Corneille Quinault justement oubliée en raison de son écriture trop rapide entraînant des vers d'une banalité décevante. Seuls certains moments trouvent grâce à nos yeux. Cependant, la performance d'acteurs est impeccable et indiscutable, et on passe un agréable moment dans un monde féérique, qu'on aurait même pu pousser davantage.