Ses critiques
205 critiques
8,5/10
Pour les admirateurs de Duras, voilà un spectacle à ne pas manquer !
Fanny Ardant et Nicolas Duvauchelle (entre autres) s'emparent de la langue de Duras avec une maestria telle qu'on les croirait liés par les liens du sang. Leur relation presque incestueuse est traitée avec amertume et passion, et l'ambiance parfois pesante est restituée avec intelligence dans la mise en scène de Thierry Klifa.
A voir.
Fanny Ardant et Nicolas Duvauchelle (entre autres) s'emparent de la langue de Duras avec une maestria telle qu'on les croirait liés par les liens du sang. Leur relation presque incestueuse est traitée avec amertume et passion, et l'ambiance parfois pesante est restituée avec intelligence dans la mise en scène de Thierry Klifa.
A voir.
9/10
Un boulevard qui casse avec le genre tel qu'on le connaît habituellement : bien loin d'Assous, on s'approche ici bien plus d'un comique parfois absurde, et ce n'est pas pour nous déplaire.
Le comique est surtout fondé sur des enchaînements de vannes, et si on rit autant c'est également grâce au talent des comédiens et surtout leur sens du rythme, à commencer par Raphaëline Goupilleau, absolument divine.
Un spectacle à ne pas manquer !
Le comique est surtout fondé sur des enchaînements de vannes, et si on rit autant c'est également grâce au talent des comédiens et surtout leur sens du rythme, à commencer par Raphaëline Goupilleau, absolument divine.
Un spectacle à ne pas manquer !
5,5/10
On commence à se demander pourquoi Muriel Mayette continue à s'essayer à la mise en scène : à nouveau, elle signe un spectacle sans grande invention et surtout manquant cruellement de poésie : quel comble pour le Songe d'une nuit d'été, débordant de fantaisie et de merveilleux !
Là, on est déçu : un décor entièrement blanc qui reflète son manque d'idée, et des fées ressemblant davantage à des singes, on finit par se demander la vision qu'elle peut avoir de la pièce. Heureusement, la troupe est là, et le jeu est à la hauteur de ce qu'on attend au Français.
A nouveau, elle sauve un spectacle qui allait droit à la catastrophe : le songe est mauvais, mais son jeu est bon...
Là, on est déçu : un décor entièrement blanc qui reflète son manque d'idée, et des fées ressemblant davantage à des singes, on finit par se demander la vision qu'elle peut avoir de la pièce. Heureusement, la troupe est là, et le jeu est à la hauteur de ce qu'on attend au Français.
A nouveau, elle sauve un spectacle qui allait droit à la catastrophe : le songe est mauvais, mais son jeu est bon...
6,5/10
Un spectacle porté surtout par deux excellents acteurs, Adrien Melin et Emmanuel Dechartre. Ce dernier campe un Montaigne plus vrai que nature, et Adrien Melin est un La Boétie bien inquiétant, intrigant, et intéressant. Malheureusement, l'actrice qui les accompagne ne parvient pas à transmettre le moindre sentiment, se contentant de sourire à tout va. Enfin, le texte s'avère un peu faible et l'on ne comprend pas vraiment la véritable relation qu'entretenait les deux hommes... Dommage.
9,5/10
J'ai découvert Duras par ce spectacle et je ne le regrette en rien. La mise en scène intelligente de Muriel Mayette-Holtz et Matthias Langhoff fait appel à la vidéo, projetée sans interruption durant tout le spectacle, derrière un Alexandre Pavloff excellent, donnant à entendre avec brio la langue de Duras. Un spectacle, un auteur, et un acteur à découvrir au plus vite, pour ceux qui ne les connaitraient pas.