Ses critiques
205 critiques
6/10
On reconnaît trop la patte de Briançon, qui éclipse le talent de Shakespeare. Trop de rire, comme du remplissage, pour compenser le manque flagrant d'émotion. Si Roméo (Niels Schneider) tient la route, Juliette en revanche ne trouve pas sa place sur la scène. Manque de métier, problèmes de texte, les bras ballants, son personnage est plat et c'est bien malheureux. Heureusement, le reste de la troupe est plutôt bon. Finalement, on voit un spectacle agréable, mais on n'entend pas ce cher William. Dommage.
8,5/10
Une confrontation puissante et portée par d'excellents acteurs : on est cloués sur sa chaise devant cet affrontement mère/fille qui devient de plus en plus pesant, devant cette tension sous-jacente qui finira par éclater. A voir.
9,5/10
C'est par une mise en scène sobre mais intelligente que Marc Paquien parvient à transmettre toute la grandeur et la beauté de l'Antigone d'Anouilh. Les acteurs sont tous excellents, on ne saurait imaginer meilleur duo Antigone/Créon que Gillard/Raffaelli, créature frêle face à cet homme immense à la voix puissante, mais qui parviendra à se hausser au-dessus de lui dans une scène absolument grandiose.
Tous sont habités par leurs personnages, de Hémon à la Nourrice en passant par les Gardes, et c'est un grand moment de théâtre auquel vous pouvez assister en ce moment salle Richelieu.
Tous sont habités par leurs personnages, de Hémon à la Nourrice en passant par les Gardes, et c'est un grand moment de théâtre auquel vous pouvez assister en ce moment salle Richelieu.
5,5/10
L'oeuvre d'Anouilh est malheureusement mal restituée par ces comédiens amateurs, issus des cours Cochet.
Si les acteurs les plus expérimentés, comme Cochet, Leroux ou Griffoni, nous ravissent lors de leurs apparitions, celles des plus jeunes s'apparentent plus à des calvaires, et particulièrement celles du comédien incarnant Orphée, à la démarche lente, la voix lasse, le regard vide, le manque évident de charme et d'épaules pour porter un tel rôle.
On en attendait plus de la part de ce si grand acteur qu'est Jean-Laurent Cochet, qui signe ici une mise en scène non aboutie, et une direction d'acteurs douteuse.
Si les acteurs les plus expérimentés, comme Cochet, Leroux ou Griffoni, nous ravissent lors de leurs apparitions, celles des plus jeunes s'apparentent plus à des calvaires, et particulièrement celles du comédien incarnant Orphée, à la démarche lente, la voix lasse, le regard vide, le manque évident de charme et d'épaules pour porter un tel rôle.
On en attendait plus de la part de ce si grand acteur qu'est Jean-Laurent Cochet, qui signe ici une mise en scène non aboutie, et une direction d'acteurs douteuse.
3/10
Après le désastre qu'a été Phèdre l'an dernier, on aurait pu espérer que le Français apprendrait de ses erreurs. Mais cette transposition d'Hamlet dans un bar est un échec : que l'idée provienne d'un anglais est incompréhensible. Quel non-respect de Shakespeare ! Quelle honte !
Je mets 3 pour ces Comédiens-Français qui nous prouvent une nouvelle fois leur talent en transformant un massacre total en un semi-massacre, grâce à un jeu toujours de qualité.
Cependant, lorsque Hamlet clame que "Ces pitreries obligées sont à la limite de [ses] forces", le texte résonne à double sens. On aurait aimé n'en entendre qu'un. La Comédie-Française nous déçoit profondément, une fois de plus. Combien d'autres atteintes aux plus grandes oeuvres jamais écrites devra-t-on subir ? FUYEZ !
Je mets 3 pour ces Comédiens-Français qui nous prouvent une nouvelle fois leur talent en transformant un massacre total en un semi-massacre, grâce à un jeu toujours de qualité.
Cependant, lorsque Hamlet clame que "Ces pitreries obligées sont à la limite de [ses] forces", le texte résonne à double sens. On aurait aimé n'en entendre qu'un. La Comédie-Française nous déçoit profondément, une fois de plus. Combien d'autres atteintes aux plus grandes oeuvres jamais écrites devra-t-on subir ? FUYEZ !