Ses critiques
205 critiques
8/10
Michalik, fort du succès de son Porteur d'Histoire, revient avec un nouveau spectacle : Le Cercle des Illusionistes.
Basé sur le même principe que le premier, il retrace l'histoire de Georges Méliès à travers l'histoire contemporaine de Avril et Décembre, deux jeunes gens qui tombent amoureux. Mais si son premier spectacle avait été un véritable coup de cœur pour moi, je n'ai pas ressenti autant d'enthousiasme pour le deuxième.
C'est un très bon spectacle et les acteurs sont excellents, mais l'écriture est peut-être moins entraînante, du fait qu'elle se base sur un fait réel et qui doit donc respecter des péripéties qui ont vraiment eu lieu. Et cette touche de réalisme pèse un peu sur le spectacle.
Néanmoins, tout ceci est du détail, et on passe tout de même un excellent moment !
Basé sur le même principe que le premier, il retrace l'histoire de Georges Méliès à travers l'histoire contemporaine de Avril et Décembre, deux jeunes gens qui tombent amoureux. Mais si son premier spectacle avait été un véritable coup de cœur pour moi, je n'ai pas ressenti autant d'enthousiasme pour le deuxième.
C'est un très bon spectacle et les acteurs sont excellents, mais l'écriture est peut-être moins entraînante, du fait qu'elle se base sur un fait réel et qui doit donc respecter des péripéties qui ont vraiment eu lieu. Et cette touche de réalisme pèse un peu sur le spectacle.
Néanmoins, tout ceci est du détail, et on passe tout de même un excellent moment !
8/10
3 Shakespeare au Français cette année : on craignait cet Othello mis en scène par la sociétaire Léonie Simaga après le massacre de Hamlet et le Songe d'une nuit d'été trop peu Shakespearien de Muriel Mayette. Mais c'est finalement une bonne surprise que cet Hamlet au Vieux-Colombier : dans une mise en scène un peu sage, on retrouve Shakespeare comme l'apprécie : franc, parfois violent, manquant un peu de tendresse à cause du jeu de Bakary Sangaré, c'est vrai, mais honnête.
Elsa Lepoivre campe une Desdémone déchirée et soumise, et Nâzim Boudjenah un Iago excité et démoniaque, impuissant notoire. Finalement, le seul point faible de ce spectacle réside dans l'acteur incarnant Othello, dont le jeu manque de souplesse et qui ne parvient pas à nous émouvoir.
Elsa Lepoivre campe une Desdémone déchirée et soumise, et Nâzim Boudjenah un Iago excité et démoniaque, impuissant notoire. Finalement, le seul point faible de ce spectacle réside dans l'acteur incarnant Othello, dont le jeu manque de souplesse et qui ne parvient pas à nous émouvoir.
7,5/10
Je ne comprends toujours pas pourquoi avoir mêlé des poèmes de Ronsard au texte de Marivaux, mais finalement on passe quand même un bon moment. Sans trop se poser de questions sur cette mise en scène un peu légère, on a devant nous des acteurs de talent et la pièce de Marivaux se laisse regarder avec attention et plaisir.
Mention spéciale à Bernard Menez et son talent comique indéniable.
Mention spéciale à Bernard Menez et son talent comique indéniable.
6/10
Cyrano de Bergerac est un chef-d'oeuvre.
Un chef-d'oeuvre qui parle d'amour, d'esprit, de physique, de blessure, de désespoir. Cyrano peut être considéré comme un fou, c'est vrai. Mais Christian, mais Roxane, Ragueneau, et De Guiche ? Non.
En transposant l'oeuvre dans un hôpital psychiatrique, Dominique Pitoiset fait un grave erreur. Pas à un moment dans le texte, son choix ne se justifie. C'est un caprice pour faire parler de ce spectacle qui, sans Philippe Torreton et le merveilleux texte de Rostand, ne tiendrait pas la route. Le metteur en scène s'est cru au-dessus du génial Rostand, et c'était une erreur.
Dommage.
Un chef-d'oeuvre qui parle d'amour, d'esprit, de physique, de blessure, de désespoir. Cyrano peut être considéré comme un fou, c'est vrai. Mais Christian, mais Roxane, Ragueneau, et De Guiche ? Non.
En transposant l'oeuvre dans un hôpital psychiatrique, Dominique Pitoiset fait un grave erreur. Pas à un moment dans le texte, son choix ne se justifie. C'est un caprice pour faire parler de ce spectacle qui, sans Philippe Torreton et le merveilleux texte de Rostand, ne tiendrait pas la route. Le metteur en scène s'est cru au-dessus du génial Rostand, et c'était une erreur.
Dommage.
6,5/10
Pour la 4e fois de la saison dans la Salle Richelieu, la mise en scène est signée par un des comédiens de la Maison. Cette fois, c'est Clément Hervieu-Léger qui s'attaque à ce monument de Molière. Consciencieux, il tient à expliquer chaque parole des personnages par un élément, un détail de mise en scène. Résultat : il y a trop d'idée, trop d'ajouts, trop de mouvements sur scène, et on perd l'idée de fond de la pièce.
Dommage, car la vision de la pièce était nouvelle et intéressante.
Pour porter ce spectacle, Clément Hervieu-Léger a fait appel à Loïc Corbery : l'acteur, trop cabotin, campe un Alceste bien peu profond, ses tics de jeu et de diction et son manque évident d'émotion coupant court à tout intérêt du personnage. Le reste de la troupe, en revanche, est brillant.
Décevant.
Dommage, car la vision de la pièce était nouvelle et intéressante.
Pour porter ce spectacle, Clément Hervieu-Léger a fait appel à Loïc Corbery : l'acteur, trop cabotin, campe un Alceste bien peu profond, ses tics de jeu et de diction et son manque évident d'émotion coupant court à tout intérêt du personnage. Le reste de la troupe, en revanche, est brillant.
Décevant.