Un bon moment.

Caroline Rose, qui s'est fait connaître à The Voice chante plutôt bien Piaf, Jacques Pessis, comme toujours raconte bien, et l'accordéon ajoute un vrai plus. La scénographie n'est pas fabuleuse, mais c'est un petit théâtre avec peu de possibilités. Le son n'est pas toujours bien réglé, et la voix est parfois sous-mixée, parfois trop forte.

Mais le spectacle est à la fois instructif, et agréable. Un vrai voyage dans l'univers de Piaf, la môme oiseau. Les plus âgés sont ravis et chantent tant qu'ils peuvent. Quelques plus jeunes aussi, sur les grands titres de la chanteuse.

Ils sont drôles et chanteurs.

J'ai passé un bon moment, certes, mais vite oublié. Ils sont polyvalents, et apportent au spectacles un tonus, une énergie qui porte vraiment le public. Sur le moment et à la sortie j'étais ravi. Cependant je m'aperçois qu'en peu de temps j'ai tout oublié, et c'est rare.
Je confirme donc, que j'ai passé une bonne soirée, mais qui ne m'a pas marquée.

Néanmoins, cela n'enlève rien à leur qualité de chanteurs, et de très bons paroliers.

Absurde et concret.

La domination masculine, l'homosexualité, la toute-puissance de l'enfant.
Trois thèmes.Trois affrontements. Trois ruptures...
Le texte ne m'a pas semblé intéressant. Il veut représenter la banalité du quotidien de de façon cruelle et absurde. Apporter l'antithèse du boulevard, mais la pièce aurait tout autant fonctionné si les comédiens étaient muets (preuve que la, mise en scène et les acteurs sont bons).

Pour moi tout l’intérêt est dans la mise en scène d'Othello Vilgard et le très bon jeu (et très bons changements de personnages) de l'actrice : Johanna Nizard.
Cette vision distancée, non naturaliste, qui met dans une cage de verre, des couples qui marchent vers la mort est pensée astucieusement. Une esthétique froide et clinique, qui amène cet humour noir.

Superbe.

Dès la première scène le spectateur est saisi. Pas de voyage, pas de transition, on est brutalement propulsé au cœur d'un siècle passé, irréel. La pièce est très bien mise en musique. La présence invisible mais concrète des musiciens est très agréable, et apporte un véritable plus. On se croirait parfois dans un film de Demy.

Cette pièce est déjà très moderne, mais ce filtre-pastiche "vieillot" qui lui est apposé pour la mise en scène, les décors et les costumes est très bien trouvé. Pas besoin de chercher à la rendre plus contemporaine. D'autant plus que dans cette pièce, les blagues sont très souvent celles que l'on retrouve dans le théâtre de boulevard contemporain : "C'est le maire, il est ma sœur" ou bien encore "je suis sous le charme. Ah tient ? Mais je ne vois pas d'arbre".

Or, ici, ces blague très connues maintenant, qui ne font plus tellement rire passent très bien. Sûrement grâce aux décalages avec les passages musicaux.

Une très bonne pièce, bien mise en scène et un très bon Feydeau.

Quelle énergie !
Une très belle soirée. Je me méfie des spectacles d'improvisation. Mais j'ai passé un très bon moment.

La troupe est très sympa et proche du public, sans être gênante avec ceux qui ne souhaitent pas participer. Ils sont très accessibles, pendant l'entracte ou après le spectacle. Les idées fusent, les catégories aussi. Le dynamisme est communicatif. En plus, quelle joie de voir son mot joué en impro. Je conseille vivement.

Attention toutefois, ils sont de plus en plus connus, et la salle est assez petite et pas très confortable. Ils tentent d'accepter le maximum de personnes, mais il fait chaud et tout le monde ne peut pas toujours s’asseoir.