Il vaut peut être mieux y aller quand on connait déjà un peu Carl André, et qu'on apprécie la démarche des minimalistes.

L'exposition est bien construite, elle a subit beaucoup de problèmes tant par la salle, que parce que les œuvres sont facilement accessibles. C'est la démarche de l'artiste qui est plus compliquée d'accès. Comment sculpter le vide ? Il convient pour Carl André de sculpter la forme, la structure, le lieu. Le spectateur ne doit pas voir la sculpture, mais voir tout ce qui n'a pas été sculpté. il ne faut pas s'attendre à voir des œuvres très raffinées. Ce sont des morceaux de bois. Le plus simple, minimal.

On nous questionne aussi sur la place du spectateur : quand fait il partie de l'oeuvre, dans quelles conditions, combien de temps ?
C'est une exposition à voir pour tout amateur d'art moderne, et connaisseur de l'histoire des arts. Mais je pense que quelqu’un qui ne s'y connait pas ou peu sera beaucoup plus à l'aise avec un guide (l'application du musée est loin d'être parfaite).

Un moment de plaisir.
Si j'adore Lecaplain, c'est parce qu'il permet de quitter la réalité. Il fait des blagues sur son enfance, dans un quotidien improbable. On passe du rire, au fou-rire. Il sait quitter parfaitement, et quand il le faut, la trame de son spectacle pour improviser. Il sait nous fait rire, et rire lui même. J'aime voir des gens heureux de faire ce qu'ils font. Il est peut être le parfait opposé de Gaspard Proust.

Aucune de ses représentation n'est vraiment la même que la précédente. Il est vraiment essentiel de le voir en vrai plus qu'enregistré en dvd.
C'est un des rares humoristes à encore imiter, qui plus est, une grand gamme d'animaux -et sans clichés. Bien que les grandes lignes de son spectacle sont semblables à son précédent, et qu'il nous surprend moins, il a réussi à développer sa signature humoristique, et nous fait rire sur d'autres choses.

Un humoriste à ne pas rater, et au théâtre s'il vous plait !

C'est pour dire : "Je l'ai vu" pour certain, pour d'autres, il s'agit véritablement d'apprécier.
La performance d'une grande actrice, et quelques bafouillages, mais que le texte est compliqué ! Tant à dire qu'à comprendre.

La mise en scène recherche une véritable ambiance ; à la fois l'écoute, pour le plaisir, et la tension, la noirceur, pèsent en toile de fond. Cette musique aurait peut être méritée moins de dissonance, afin d'amener un contraste plus fort avec le texte, qu'elle ne fait que souligner.

Est-ce Charlotte Rampling qui récite, où un personnage ? Cette actrice, d'un naturel grave nous embarque, dans la beauté des mots de Sylvia Plath.

Une exposition bien construite, riche et très visitée (prévoir un temps d'attente avant d'entrer assez long sans billet).

Les œuvres exposées sont admirables, et très diverses. Elles viennent de beaucoup de collections privées et ne seront pas de si tôt visibles à nouveau.

On apprend, on découvre, mais surtout on peut profiter de ces tableaux qui ont fait partie de salons, et qui représentent très bien leur courant, et les académies d'art. La mise en exposition est très bien faite et permet d'apprécier le parcours.

Une exposition dense, mais il faut s'attendre à voir beaucoup de papier. En effet, la paix c'est avant tout des traités, des accords, des sceaux, des signatures. Et qu'est ce que la paix, sans la guerre ?

Le parcours du spectateur est assez bien construit, mais devient certainement vite lassant s'il n'est pas fait avec une personne passionnée d'histoire, ou de politique ou d'histoire de l'art.

Néanmoins, la richesse et la diversité des pièces exposées sont très captivantes. Le spectateur passe d'un document officiel, à une peinture, à un croquis, à une sculpture, à la reproduction miniaturisée d'un temple grec pour la paix. Mais cette multiplicité d’œuvres est complexe et se devrait d'être mieux expliquée. Par ailleurs, l'ambiance feutrée et intimiste, qui plonge les spectateurs dans le noir n'est sûrement pas la meilleur chose à faire.

Cependant, on ne peut pas retirer à l'exposition son intérêt, même si je pense qu'à cause du manque d’explication, le spectateur se sentira perdu.