Ses critiques
60 critiques
8,5/10
Ah Barillet et Grédy !
Commençons peut être par la mise en scène de Michel Fau : invraisemblablement superbe. Dès le départ la mise en scène l'annonce : "Vous quittez le réel". Il est vrai, les années 60 sont à l'honneur. Les costumes, les décors sont magnifiques et restent en tête. J'ai été transporté et les images sont encore gravées en moi, un mois après la représentation.
Je n'aime pas Grégoire Bonnet. De plus il m'avait un peu déçu dans Un Avenir Radieux. Pourtant, là, j'ai vu un autre homme. Le rôle n'était pas sur le même ton cynique et énigmatique qu'il promène partout à la télé, au cinéma et au théâtre. Petite mention spéciale à Anne Bouvier et Isabelle Ferron dont le jeu était si irréel, et cependant si juste que je n'ai plus les mots.
Quant à la fameuse Chantal, Madame, Chantal Ladesou, et bien, elle fait du ... Chantal Ladesou. Je ne suis donc pas déçu, je vais voir cette tête d'affiche et elle fait ce qu'elle sait faire de mieux, cabotiner, bafouiller, râler, et surtout s'amuser, et ça fait plaisir à voir des acteurs qui s'amusent. Néanmoins, il est préférable d'être proche de la scène puisqu'il lui arrive de marmonner, ou d'avoir des problèmes de diction. Mais c'est si drôle.
Ces deux heures de théâtre passent si vite, n'y aller pas pour la finesse ou le jeu raffiné, mais pour voir des gens heureux.
Commençons peut être par la mise en scène de Michel Fau : invraisemblablement superbe. Dès le départ la mise en scène l'annonce : "Vous quittez le réel". Il est vrai, les années 60 sont à l'honneur. Les costumes, les décors sont magnifiques et restent en tête. J'ai été transporté et les images sont encore gravées en moi, un mois après la représentation.
Je n'aime pas Grégoire Bonnet. De plus il m'avait un peu déçu dans Un Avenir Radieux. Pourtant, là, j'ai vu un autre homme. Le rôle n'était pas sur le même ton cynique et énigmatique qu'il promène partout à la télé, au cinéma et au théâtre. Petite mention spéciale à Anne Bouvier et Isabelle Ferron dont le jeu était si irréel, et cependant si juste que je n'ai plus les mots.
Quant à la fameuse Chantal, Madame, Chantal Ladesou, et bien, elle fait du ... Chantal Ladesou. Je ne suis donc pas déçu, je vais voir cette tête d'affiche et elle fait ce qu'elle sait faire de mieux, cabotiner, bafouiller, râler, et surtout s'amuser, et ça fait plaisir à voir des acteurs qui s'amusent. Néanmoins, il est préférable d'être proche de la scène puisqu'il lui arrive de marmonner, ou d'avoir des problèmes de diction. Mais c'est si drôle.
Ces deux heures de théâtre passent si vite, n'y aller pas pour la finesse ou le jeu raffiné, mais pour voir des gens heureux.
7,5/10
Une comédie fraîche, en plein dans l'actualité, et à la fois tellement intemporelle.
La première chose que l'on remarque sont sûrement les décors, somptueux, qui mettent tout à fait en valeur les acteurs. Vient ensuite le texte. Il n'est pas nécessaire de s'y connaître en politique pour comprendre, mais il faut s'y intéresser un minimum pour apprécier. Le concept n'est pas particulièrement original, mais tout à fait estimable. Rire de la politique, c'est un concept qui a fait ses preuves.
Le texte n'est pas engagé, aucune prise de partie mais c'est tant mieux. La pièce est d'autant plus universelle qu'elle tape sur tout le monde en restant en général dans le politiquement correct. La seule prise de risque légère pourrait être celle de la prise de cannabis, mais ici elle ne divise personne, elle rassemble la salle d'un rire commun. Le texte est fin mais peut être trop sage, c'est un peu à droite, un peu à gauche. Il fallait aller plus loin au risque de perdre des spectateurs dans le doute politique, plus que dans l'ennui.
Néanmoins, les acteurs empêchent le public de décrocher. Loin d'être monotones, Huster et Laspales, forment un duo improbable, qui fonctionne. Le tandem est drôle, avec ses vérités et ses clichés. Laspales fait du Laspales (mais sait se contrôler parfois) et c'est tant mieux, puisqu'on vient le voir pour ce qu'il est. Huster a un rôle plus complexe, qui porte plus à réflexion, et laisse les répliques cinglantes et les vannes venir de son partenaire sans ne jamais cabotiner ou surjouer.
Un spectacle qui passe vite mais qui aurait mérité d'être moins lisse, moins gentil. Notons tout de même que la mise en scène, les acteurs et les répliques sont au rendez-vous pour déclencher les rires.
La première chose que l'on remarque sont sûrement les décors, somptueux, qui mettent tout à fait en valeur les acteurs. Vient ensuite le texte. Il n'est pas nécessaire de s'y connaître en politique pour comprendre, mais il faut s'y intéresser un minimum pour apprécier. Le concept n'est pas particulièrement original, mais tout à fait estimable. Rire de la politique, c'est un concept qui a fait ses preuves.
Le texte n'est pas engagé, aucune prise de partie mais c'est tant mieux. La pièce est d'autant plus universelle qu'elle tape sur tout le monde en restant en général dans le politiquement correct. La seule prise de risque légère pourrait être celle de la prise de cannabis, mais ici elle ne divise personne, elle rassemble la salle d'un rire commun. Le texte est fin mais peut être trop sage, c'est un peu à droite, un peu à gauche. Il fallait aller plus loin au risque de perdre des spectateurs dans le doute politique, plus que dans l'ennui.
Néanmoins, les acteurs empêchent le public de décrocher. Loin d'être monotones, Huster et Laspales, forment un duo improbable, qui fonctionne. Le tandem est drôle, avec ses vérités et ses clichés. Laspales fait du Laspales (mais sait se contrôler parfois) et c'est tant mieux, puisqu'on vient le voir pour ce qu'il est. Huster a un rôle plus complexe, qui porte plus à réflexion, et laisse les répliques cinglantes et les vannes venir de son partenaire sans ne jamais cabotiner ou surjouer.
Un spectacle qui passe vite mais qui aurait mérité d'être moins lisse, moins gentil. Notons tout de même que la mise en scène, les acteurs et les répliques sont au rendez-vous pour déclencher les rires.
7/10
Art premier ? Au premier abord pas forcément ...
La persona est pourtant là depuis longtemps, c'est le rapport de l'individu face à la société.
Ce thème est assez original. Il aurait peut être pu être mieux mis en avant. Le début de l'exposition est un peu flou par rapport au sujet, mais bien présenté. Après l'introduction, on entre dans le vif su sujet, mais semble t-il assez mal expliqué. Néanmoins, la difficulté n'est présente que si on ne prend pas son temps. Mais après s'être imprégné des œuvres, très diverses on commence à ressentir ce "persona".
Cette exposition est une belle expérience qui se vit. Qui met le doute. Qui fait réfléchir. Une déambulation originale, qui permet de penser à soi, aux sociétés, et à leurs fantômes.
La persona est pourtant là depuis longtemps, c'est le rapport de l'individu face à la société.
Ce thème est assez original. Il aurait peut être pu être mieux mis en avant. Le début de l'exposition est un peu flou par rapport au sujet, mais bien présenté. Après l'introduction, on entre dans le vif su sujet, mais semble t-il assez mal expliqué. Néanmoins, la difficulté n'est présente que si on ne prend pas son temps. Mais après s'être imprégné des œuvres, très diverses on commence à ressentir ce "persona".
Cette exposition est une belle expérience qui se vit. Qui met le doute. Qui fait réfléchir. Une déambulation originale, qui permet de penser à soi, aux sociétés, et à leurs fantômes.
5,5/10
Un sujet en apparence sensible. Il semble que Salomé Lellouch n'ai pas souhaitée diviser son public, ou imposer son avis. Enfin... jusqu'à la conclusion vaseuse du spectacle. Ne pas aimer ce spectacle, est-ce être de droite ?
Une prise de position aurait été peut être préférable. Il y a trop de bons sentiments (offerts par des acteurs tous très bons). Mais ce surplus de politiquement correct tombe comme un soufflet avec la conclusion du spectacle. En effet, la chute (je la dévoile, mais je pense que cela ne change rien à l’expérience du spectateur, sinon, passez à la ligne suivante) qui donne un FN gagnant imposant des lois absurde plus folles encore que celles imposées sous le IIIeme Reich. Ici vient ce problème, alors que l'auteur a laissé parler équitablement la droite et la gauche, elle assène un coup inattendu et inutile.
L'histoire d'amour n'est pas assez exploitée. C'est l'histoire d'un coup d'un soir improbable mais jamais vraiment développé. Après vingt minutes de rencontre, une heure de politique.
Pourtant, malgré des personnages tout à fait clichés, l’écriture reste bonne, et propose quelques fois des questions intéressantes. La thématique est d'actualité, mais contrairement à la pièce de Ruquier, je pense que Politiquement correct, va vite être datée et se faire oublier.
Une prise de position aurait été peut être préférable. Il y a trop de bons sentiments (offerts par des acteurs tous très bons). Mais ce surplus de politiquement correct tombe comme un soufflet avec la conclusion du spectacle. En effet, la chute (je la dévoile, mais je pense que cela ne change rien à l’expérience du spectateur, sinon, passez à la ligne suivante) qui donne un FN gagnant imposant des lois absurde plus folles encore que celles imposées sous le IIIeme Reich. Ici vient ce problème, alors que l'auteur a laissé parler équitablement la droite et la gauche, elle assène un coup inattendu et inutile.
L'histoire d'amour n'est pas assez exploitée. C'est l'histoire d'un coup d'un soir improbable mais jamais vraiment développé. Après vingt minutes de rencontre, une heure de politique.
Pourtant, malgré des personnages tout à fait clichés, l’écriture reste bonne, et propose quelques fois des questions intéressantes. La thématique est d'actualité, mais contrairement à la pièce de Ruquier, je pense que Politiquement correct, va vite être datée et se faire oublier.
10/10
Intense, bouleversant et merveilleusement onirique.
L'histoire, les acteurs, les répliques, la mise en scène, les décors, concourent avec brio à créer une expérience de spectateur unique.
L'histoire, les acteurs, les répliques, la mise en scène, les décors, concourent avec brio à créer une expérience de spectateur unique.