Touh, vous saurez touh sur ... (cette critique ne commence pas très bien ...).

Plus sérieusement, j'ai adoré. Spectacle énergique, inventif et tout public. A la croisé entre Robin des bois d'à peu près Alexandre Dumas (des Robins des bois) et le Porteur d'histoire (de Michalik) ; mélange entre Indiana Jones (le film de Spielberg) et uncharted (le jeu vidéo de Naughty Dog) ; l'univers proposé transporte tout le public à travers un conte complexe sur le fond mais aux aspects de simplicité et facilité qui plaisent à voir. Tous les clichés du genre sont là. Et c'est tant mieux. Cette pièce est un film d'aventure sans temps mort.

L'histoire est claire et respecte les codes, le rythme y est parfaitement maîtrisé, les acteurs brillants (et sachant s'adapter). Un jeu, peut être, un poil trop classique et pas assez contemporain. Mais est-ce négatif ? Bref, splendide. En moto, avion, petit ou grand, voire même en jeep, foncez !

Cette pièce de théâtre est une très belle lecture. Mais qui aurait pu imaginer qu'elle serait si bien adaptée, si entraînante ?

La traduction est superbe, tout à fait adaptée au public français, les jeux de mots de Stephane de Groodt sont superbes et si bien joués par un Dussolier qui court, rit, et se montre dans une forme olympique.
Les quatre musiciens ne sont pas prévus dans la pièce initiale, qui n'est qu'un long monologue. Tout ici est sublimé. Le décors d'une grande simplicité fait son travail. Tant et si bien, que la pièce n'a rien à envier aux grands one man show. Ce seul en scène est drôle, riche, émouvant, et se doit d'être vu en vrai.

La poésie est là, le spectacle passe trop vite. Je souhaite à ce bateau de voguer le plus loin possible et le plus longtemps possible pour embarquer le plus de spectateurs possible dans cette folle et merveilleuse histoire.

Certes, l'homme est important.
Mais son oeuvre n'est pas véritablement mise en valeur. Tout est tassé, mal expliqué. Les objets, croquis etc exposés ne sont pas les plus intéressants.

Roger Tallon, avec deux ailles pour mieux décoller a révolutionné un paquet de moyens de transport, mais aussi des chaises, des télés où ce qu'il aimait le moins, des ustensiles ménagés.
Je n'ai pas retrouvé l'esprit Roger Tallon.

La grande majorité du spectacle se situe... avant que le spectacle ne commence. Il est nécessaire d'arriver en avance pour entrer dans une atmosphère très particulière.

L'histoire n'est pas particulièrement brillante, mais assez vraisemblable pour ne pas perdre le spectateur. Le jeu des acteurs est assez bon, sauf celui de Jugnot. Cherche t-il à faire une parodie de série B ? Par moment on le croirait, et par moment pas du tout.
Les décors sont simples mais originaux, néanmoins les effets spéciaux sont un peu attendus.
Cette pièce est un train fantôme d'une heure et demi, on a jamais vraiment peur (parfois quelques sursaut pour les plus sensibles) mais l'angoisse de pénétrer ce théâtre hanté, sans pouvoir en ressortir est présente.

Cette pièce est un standard, jouée plusieurs fois. Cependant, face à cette nouvelle adaptation j'ai été surpris, elle est plutôt bien dépoussiérée et n'a rien à voir avec la même pièce jouée plus de 1700 fois par Jacqueline Maillan. Fanny Ardant y reprend le rôle de cette dernière, celui de Coco Baisos.

Tout est dans la langueur. On ne sens pas une femme avide d'hommes et d'argent, mais lassée, fatiguée de vivre ; si bien que la pièce prend tout un autre sens très intéressant. Il en est de même pour le rôle de Menez. Si bien que malgré des répliques inchangées, la pièce est tout à fait distrayante, sans déborder de dynamisme.
Une pièce dans la tradition d'Au théâtre ce soir, et modernisée par des artifices dignes du Music Hall. Il est difficile de ne pas penser au film de François Ozon, 8 Femmes, lorsque l'on sort du théâtre, tant par le jeu de Fanny Ardant, que par les musiques, les personnages ou même le décor.