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Sabine Piano Panier
Sabine Piano Panier
Héroïne
46 ans
5 espions
espionner Ne plus espionner
Jamais loin d'une salle de spectacle, et toujours au premier rang !
Mes coups de coeur théâtre sont à découvrir sur mon blog Pianopanier, ainsi que des interviews d'artistes (l'interview 12 coups!)..
Son blog : http://pianopanier.com/
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Ses critiques

87 critiques
Le Cid

Le Cid

4/10
59
J'avais entendu beaucoup de bien du Cyrano de Bergerac monté par la Compagnie Le Grenier de Babouchka. J'avais loupé l'occasion cet été à Avignon, c'était donc un rendez-vous manqué, reporté, plutôt prometteur, d'autant que Le Cid est très (trop) rarement monté.
Quel pensum ! Quel massacre ! Quelle duperie !

Hormis les quelques scènes de duel plutôt bien orchestrées et visuellement très réussies, absolument rien ne m'a plu dans ce spectacle. La mise en scène poussive, poussiéreuse, qui se veut ingénieuse et légère nous permet à peine de réentendre ce superbe texte. Les effets qui cherchent le comique m'ont personnellement atterrée (le pire étant les défauts d'élocution et les concours de postillons du Roi), même si je dois reconnaître que les rires fusaient autour de moi.

Globalement, les comédiens surjouent, aucun d'eux ne nous émeut, à aucun moment, ce qui est pour le coup un énorme tour de force...
Et lorsque je lis sur le programme "vos enfants ne vous diront plus que le théâtre classique est ennuyeux", j'ai envie de répondre - car j'y étais avec les miens - "faites découvrir à vos enfants l'enregistrement de la mise en scène du Cid par Jean Vilar avec Gérard Philipe ou attendez que la pièce soit montée à la Comédie-Française pour ne pas les dégouter du théâtre classique !"
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La Vie

La Vie

8/10
29
Un spectacle de et avec François Morel, c'est toujours une promesse de bonheur. Un instant privilégié, une parenthèse enchantée. Une délectable tranche de vie...

La vie, justement : c'est bien d'elle qu'il nous parle - nous chante - dans son dernier spectacle. Derrière ce titre emphatique - qui fut un temps provisoire - on découvre une sorte de récital, de cabaret autour d'une équipe de musiciens que François Morel retrouve avec plaisir. Au piano, claviers et trompette : Antoine Sahler qui a composé toutes les musiques des chansons et qui n'hésite pas à se rebeller au cours du spectacle (Non, c'est pas possible, on ne peut pas faire ça !). Sophie Alour (en alternance) au saxophone, flûte et claviers, Muriel Gastebois aux percussions et l'énigmatique Amos Mah aux violoncelle, contrebasse et guitares complètent la fine et talentueuse bande. Comme dirait François Morel, "leurs instruments leur vont à merveille" !

Autour d'une vingtaine de titres qui nous font passer du rire - "Petit Jésus, tu m'as déçu", "Tous ces trucs inutiles qu'on a dans le cerveau" - aux larmes - "Celui qui perd un enfant, il n'y a pas de mots" - François Morel construit un intermède poétique, lyrique, magique, nostalgique, comique, féérique. La mise en scène de Juliette, contemporaine, rythmée de clins d'oeil et de fous rires nous permet de retrouver tout ce qui fait le charme de François Morel.
Tout le monde aime François Morel. François Morel nous fait aimer la vie.

En une heure trente, il nous rend gais et légers. Peu à peu, sa tendresse nous gagne, elle est communicative, joliment contagieuse. Si cet état pouvait être aussi peu provisoire, aussi définitif que La Vie de François Morel, la vie serait tellement plus simple...et belle !
Sourire et nostalgie : résumé du spectacle et résumé de vie.
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Edmond

Edmond

5,5/10
327
Plutôt qu' "Edmond", la dernière création d'Alexis Michalik pourrait aurait pu s'intituler "Cyrano de Bergerac pour les nuls". Quelle déception, après le très prometteur "Porteur d'histoire" et le remarquable "Cercle des illusionnistes" !
On comprend que le jeune auteur metteur en scène, nouvelle coqueluche du théâtre privé parisien, ait trouvé dans la figure d'Edmond Rostand une source d'inspiration.

Mais pourquoi ce parti pris d'instiller dans le récit de la vie d'Edmond les scènes les plus connues de son célèbre et brillant Cyrano de Bergerac ? On aurait aimé pénétrer dans l'intime de cet auteur et comprendre par quel miracle un tel coup de génie fut possible. Ni intime ni finesse sur scène, plutôt une intrigue pas toujours bien ficelée, qui tente de se raccrocher de façon parfois très grossière à la dramaturgie du chef d'oeuvre de Rostand.
L'inventivité, l'ingéniosité, l'habileté dont Michalik faisait preuve dans Le Cercle des illusionnistes cèdent ici la place à une certaine facilité. Résultat : une succession de scènes pas toujours réussies, parfois grotesques, comme par exemple les apparitions récurrentes des deux producteurs corses (pourquoi corses ? pourquoi nous infliger une telle caricature ?...).

Seules les célèbres scènes de Cyrano- ce qu'on pourrait appeler "la pièce dans la pièce"- nous touchent et nous émeuvent car le texte est toujours aussi remarquable. Il faut également saluer l'excellente interprétation de Pierre Forest (qui joue Constant Coquelin qui joue Cyrano) dont l'effet immédiat est de nous donner envie de traverser la Cour du Palais-Royal pour réserver nos places pour... le Cyrano de la Comédie-Française !
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Clôture de l'Amour

Clôture de l'Amour

9,5/10
65
Toute vie de spectateur est marquée par quelques moments d'apothéose. Car il existe quelques pièces, très rares, qui marquent à jamais. Des spectacles qui, au-delà de nous émouvoir, nous transmuent, nous transforment, nous métamorphosent. Ceux dont on dit qu'il y a "un avant et un après-ce spectacle".

Clôture de l'amour de Pascal Rambert fait indéniablement partie de ces spectacles d'exception. La déflagration consécutive à la première représentation du 17 juillet 2011 au Théâtre Benoit XII d'Avignon continue d'enflammer toutes les salles qui programment la pièce, en France comme à l'étranger, en français, en italien, en chinois, en russe... dans une vingtaine de langues à ce jour.
La raison de ce succès, au-delà de l'universalité du sujet -qui n'a pas connu, dans son existence, une clôture de l'amour, la clôture d'un amour ?- est très certainement lié à la langue de Pascal Rambert. Peu nombreux sont les auteurs qui inventent, créent, fabriquent, engendrent, improvisent un langage jusqu'alors inconnu. On pourrait parler d'une langue "rambertienne", tour à tour douce, mélodieuse, brutale, tranchante et ardente à nos oreilles.

Cette langue inédite et ultra-moderne résonne ici grâce à l'immense talent des deux comédiens pour lesquels la pièce fut écrite. Audrey Bonnet est Audrey. Stanislas Nordey est Stan. Parce qu'elle est Audrey et qu'il est Stan, la violence, la fougue, la furie de leurs injures nous percutent de façon inouïe.
C'est lui qui ouvre le bal ; trois quarts d'heure durant, Stanislas assène la nouvelle à son épouse et mère de ses trois enfants. Il a décidé de la quitter - "on va s'arrêter là Audrey". Les mots sont projetés comme des coups de poignard, on assiste à une forme de mise à mort ; Audrey accuse le coup, elle encaisse chacun des coups de couteau, immobile, sans broncher.

Et puis, voilà son tour venu : cette comédienne qui est l'une des plus douées de sa génération va répliquer pendant trois quarts d'heure elle aussi. La violence qu'il a déclenchée avec ses mots appelle une violence semblable. Si proche de l'amour il y a la haine et c'est au moment de la clôture que le premier fait place à la seconde.

Une chose est certaine : on ne sort pas indemne de cette Clôture de l'amour. Et notre ADN de spectateur s'en trouve à jamais modifié.
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Les Femmes Savantes avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

Les Femmes Savantes avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

6/10
49
J'avais lu dans la presse "la Comédie Française s'installe au Théâtre de la Porte Saint-Martin". J'avais vu la fabuleuse mise en scène du Bourgeois Gentilhomme par Catherine Hiegel, dans ce même théâtre en 2012. Je suis une fan inconditionnelle des Bacri-Jaoui. Alors forcément, ces Femmes savantes représentaient pour moi l'un des rendez-vous privilégiés de cette rentrée théâtrale 2016.

Quelle déception !
Si la mise en scène de Hiegel, très classique, fait la part belle au génie du texte de Molière (près de trois siècles et demi et pas une ride) l'ensemble ne fonctionne pas.
Tout d'abord, parce que sur les trois fameuses érudites, seule Bélise - la soeur de Chrysale, incarnée par l'excellente Evelyne Buyle - parvient à nous faire rire. Cette vieille fille qui se croit irrésistible et s'invente des soupirants nous régale de ses manières et de son pédantisme.
En comparaison, les deux autres "femmes du clan" (Agnès Jaoui en Philaminte et Chloé Berthier en Armande) nous semblent bien pâles, bien fades et l'on peine à croire qu'elles ont imposé leur loi dans la demeure de Chrysale. Le voici justement, le maître de maison : merveilleux Chrysale interprété par un sensationnel Jean-Pierre Barcri. Il semble avoir toujours été Chrysale, être né Chrysale. Il nous enchante, nous fait rire, nous émeut, à tel point que l'on n'aura de cesse, jusqu'à la fin de la pièce, de guetter ses apparitions au plateau. Les scènes avec sa bonne Martine (réjouissante Catherine Ferran) font partie des rares qui nous animent réellement.

L'autre personnage masculin haut en couleur, le pédant Trissotin (Philippe Duquesne) dont les apparitions sont en général "le clou du spectacle", est aussi terne et falot que son maquillage...
Le couple énamouré que campent les deux ex-pensionnaires de la Comédie-Française (Julie-Marie Parmentier et Benjamin Jungers) paraît un peu effacé par la mise en scène.
Au final, on aura tout de même passé un bon moment, car il est toujours délectable de réécouter les vers de Molière et cette pièce-là n'est pas si souvent jouée. Mais on ne peut s'empêcher de rester sur sa faim, de déplorer une mise en scène sans réel parti pris et une direction d'acteurs pas toujours idéale. Cependant, Jean-Pierre Bacri ira rejoindre dans nos coeurs la galerie des inoubliables Chrysales, à tel point qu'on aimerait le voir en Harpagon, en Monsieur Jourdain, en Tartuffe, en Argan, en Arnolphe...
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