Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
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Héroïne
Son classement : 37 / 6112
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Sub Marine
92 critiques
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A Strange Quark
84 critiques
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11 / 20
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critiques
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Actualités de ses filatures
Je ne sais combien de fois j’ai entendu le haut de l’arbre généalogique vanter Barbey d’Aurevilly. En bonne progéniture qui se respecte, je me suis évidemment positionnée contre le conseil parental (mais j’ai lu d’autres choses, ne vous inquiétez pas). Il n’empêche que, quelque part, le harcèlement a fonctionné, la curiosité est là, et bientôt mon inculture sera comblée !
Alors, qu’est-ce qu’elles racontent, ces fameuses Diaboliques tant redoutées ? Ce sont des nouvelles qui s’écoutent comme de véritables petits contes en réalité, avec ce plaisir enfantin de découvrir l’histoire qui se joue devant nous. Plaisir d’autant plus grand peut-être par les sujets sulfureux qu’elles abordent, aussi scandaleux que savoureux, puisqu’on y croise l’amour, l’adultère, le meurtre, la vengeance ou encore la rancune. Ces Diaboliques ont quelque chose d’immoral. De délicieusement immoral. Pas si barbant, le Barbey !
Je me disais un peu que si Les Diaboliques ne m’avaient pas par le théâtre, alors j’étais perdue pour cette cause. Coup de chance – ou de talent – elles m’ont eues. Et bien eues. Genre positionnées en haut de la pile-à-lire dès la sortie du spectacle. Il faut dire que l’adaptation était pertinente. La langue de Barbey d’Aurevilly fonctionne très bien en bouche, et le format du texte, avec ces conteurs et ces personnages comme deux strates du récit, a en lui-même quelque chose d’éminemment théâtral.
Pas étonnant de retrouver Nicolas Briançon aux manettes de pareil texte. Les Diaboliques parlent des tréfonds de l’âme humaine, de passions portée à un niveau d’incandescence invraisemblable. Il y a bien quelque chose de sombre, dans ce texte, mais qui touche à un sublime noir.
Sombre, mais jamais triste. Cette noirceur teintée de touches de couleurs, Nicolas Briançon la rend superbement sur scène. C’est cru, mais jubilatoire. Excessif. Frénétique. Outrancier. Complètement vivant. Il faut dire qu’il s’est entouré d’une belle équipe. Cette narration qui passe de bouche en bouche – les trois comédiens ont d’ailleurs de magnifiques coffres de conteur – est parfaitement maîtrisée, fluide, équilibrée, maintenant un rythme toujours palpitant. Sur le plateau, ils ont quelque chose de très complémentaire.
Comme si, à eux quatre, ils portaient, avec légèreté, toute l’immoralité des hommes.
Alors, qu’est-ce qu’elles racontent, ces fameuses Diaboliques tant redoutées ? Ce sont des nouvelles qui s’écoutent comme de véritables petits contes en réalité, avec ce plaisir enfantin de découvrir l’histoire qui se joue devant nous. Plaisir d’autant plus grand peut-être par les sujets sulfureux qu’elles abordent, aussi scandaleux que savoureux, puisqu’on y croise l’amour, l’adultère, le meurtre, la vengeance ou encore la rancune. Ces Diaboliques ont quelque chose d’immoral. De délicieusement immoral. Pas si barbant, le Barbey !
Je me disais un peu que si Les Diaboliques ne m’avaient pas par le théâtre, alors j’étais perdue pour cette cause. Coup de chance – ou de talent – elles m’ont eues. Et bien eues. Genre positionnées en haut de la pile-à-lire dès la sortie du spectacle. Il faut dire que l’adaptation était pertinente. La langue de Barbey d’Aurevilly fonctionne très bien en bouche, et le format du texte, avec ces conteurs et ces personnages comme deux strates du récit, a en lui-même quelque chose d’éminemment théâtral.
Pas étonnant de retrouver Nicolas Briançon aux manettes de pareil texte. Les Diaboliques parlent des tréfonds de l’âme humaine, de passions portée à un niveau d’incandescence invraisemblable. Il y a bien quelque chose de sombre, dans ce texte, mais qui touche à un sublime noir.
Sombre, mais jamais triste. Cette noirceur teintée de touches de couleurs, Nicolas Briançon la rend superbement sur scène. C’est cru, mais jubilatoire. Excessif. Frénétique. Outrancier. Complètement vivant. Il faut dire qu’il s’est entouré d’une belle équipe. Cette narration qui passe de bouche en bouche – les trois comédiens ont d’ailleurs de magnifiques coffres de conteur – est parfaitement maîtrisée, fluide, équilibrée, maintenant un rythme toujours palpitant. Sur le plateau, ils ont quelque chose de très complémentaire.
Comme si, à eux quatre, ils portaient, avec légèreté, toute l’immoralité des hommes.
Justine et Jean-Marc sont mariés depuis 25 ans, ils vivent avec une routine bien rodée mais qui explose quand ils découvrent qu'une webcam les filme à leur insu depuis un certain temps. Ils reçoivent tous les jours une vidéo qui les confronte à leur quotidien, à leurs mensonges, à leurs bassesses.
L'affiche était surprenante, le pitch semblait quelconque mais Sébastien Thiery, l'auteur prolifique, nous plonge dans une histoire qui parait sur le papier plutôt ordinaire mais qui devient rapidement très addictive (comme les protagonistes deviennent accro à leur video quotidienne) et on brule de savoir comment les deux héros vont s'en tirer. Comment les compromis et omissions du quotidien peuvent devenir le centre d'attention d'un couple.
Le thème est intéressant : on découvre comment les nouveaux moyens de communication peuvent renverser les priorités d'une vie en zoomant sur des faits et gestes parfois totalement insignifiants. Évidemment, les réactions des comédiens face à leurs trahisons sont hilarantes : la mauvaise foi est au rendez vous. On rit souvent et beaucoup. Néanmoins, un léger raccourcissement de la pièce pourrait éviter certaines répétitions.
La mise en scène de Jean Louis Benoit est fluide et dynamique.
Les comédiens sont très bons ! Yvan Attal, au somment de son art, nous fait rire sans retenue. Noémie Lvovsky fantastique, porte la pièce avec justesse et elle est très émouvante sur la fin. Ces deux là jouent vraiment ensemble, ce qui n'est pas toujours le cas pour d'autres duos.
Une belle leçon de théâtre.
L'affiche était surprenante, le pitch semblait quelconque mais Sébastien Thiery, l'auteur prolifique, nous plonge dans une histoire qui parait sur le papier plutôt ordinaire mais qui devient rapidement très addictive (comme les protagonistes deviennent accro à leur video quotidienne) et on brule de savoir comment les deux héros vont s'en tirer. Comment les compromis et omissions du quotidien peuvent devenir le centre d'attention d'un couple.
Le thème est intéressant : on découvre comment les nouveaux moyens de communication peuvent renverser les priorités d'une vie en zoomant sur des faits et gestes parfois totalement insignifiants. Évidemment, les réactions des comédiens face à leurs trahisons sont hilarantes : la mauvaise foi est au rendez vous. On rit souvent et beaucoup. Néanmoins, un léger raccourcissement de la pièce pourrait éviter certaines répétitions.
La mise en scène de Jean Louis Benoit est fluide et dynamique.
Les comédiens sont très bons ! Yvan Attal, au somment de son art, nous fait rire sans retenue. Noémie Lvovsky fantastique, porte la pièce avec justesse et elle est très émouvante sur la fin. Ces deux là jouent vraiment ensemble, ce qui n'est pas toujours le cas pour d'autres duos.
Une belle leçon de théâtre.
Comment résister au charme irrésistible de Marilyn Monroe quand on est un french lover (et pourtant marié et heureux avec une légende du cinéma français) ?
C'est l'histoire de Simone Signoret, Marilyn, Yves Montand et Arthur Miller qui logent dans des bungalows proches pour un tournage entre Marilyn et Yves.
L'histoire écrite par Eric Emmanuel Schmitt, sur une idée de Benjamin Castaldi ( le petit fils de Simone Signoret) est bien équilibrée. La mise en scène de Jérémie Lippmann est réussie car elle est dynamique et fluide.
L'idée de réunir au casting les sœur Seigner pouvait être une bonne idée sur le papier mais en réalité, nous sommes loin du compte. Car si Mathilde Seigner est une Simone Signoret Impériale, au port de reine et à l'aura de force tranquille et sure d'elle, Emmanuelle Seigner est totalement à coté de son rôle, apportant surtout une touche ambiguë et un brin vulgaire alors qu'on attendait de la vulnérabilité pour incarner la blonde platine la plus connue d'Hollywood. Elle éclipse la superbe prestation de sa sœur en en faisant trop.
Idem coté du casting masculin, Vincent Winterhalter mérite un triomphe pour son incarnation d'Arthur miller, d'ailleurs les passages où il est en tête à tête avec Simone sont les meilleurs moments de la pièce. A l'inverse Michael Cohen dessert le personnage d'Yves en étant constamment dans le surjeu.
Malgré ces réserves, Bungalow 21 est une pièce à voir car la vie des légendes de l'age d'or du cinéma, ça fait toujours rêver.
C'est l'histoire de Simone Signoret, Marilyn, Yves Montand et Arthur Miller qui logent dans des bungalows proches pour un tournage entre Marilyn et Yves.
L'histoire écrite par Eric Emmanuel Schmitt, sur une idée de Benjamin Castaldi ( le petit fils de Simone Signoret) est bien équilibrée. La mise en scène de Jérémie Lippmann est réussie car elle est dynamique et fluide.
L'idée de réunir au casting les sœur Seigner pouvait être une bonne idée sur le papier mais en réalité, nous sommes loin du compte. Car si Mathilde Seigner est une Simone Signoret Impériale, au port de reine et à l'aura de force tranquille et sure d'elle, Emmanuelle Seigner est totalement à coté de son rôle, apportant surtout une touche ambiguë et un brin vulgaire alors qu'on attendait de la vulnérabilité pour incarner la blonde platine la plus connue d'Hollywood. Elle éclipse la superbe prestation de sa sœur en en faisant trop.
Idem coté du casting masculin, Vincent Winterhalter mérite un triomphe pour son incarnation d'Arthur miller, d'ailleurs les passages où il est en tête à tête avec Simone sont les meilleurs moments de la pièce. A l'inverse Michael Cohen dessert le personnage d'Yves en étant constamment dans le surjeu.
Malgré ces réserves, Bungalow 21 est une pièce à voir car la vie des légendes de l'age d'or du cinéma, ça fait toujours rêver.
Après les versions de Michael Haneke et Ivo Van Hove, c'est Claus Guth qui présente à l'Opéra Bastille son Don Giovanni. C'était la seconde et il faut préciser qu'il y a deux distributions avec cette production, c'est donc la seconde distribution que nous avons vue alors que cette version a été créé à Salzbourg en 2008.
L’opéra de Mozart, présente un séducteur invétéré, prêt à tout pour séduire une nouvelle conquête avec la complicité de son valet, y compris à tuer.
Sur le plateau, une forêt grandeur nature (décors de Christian Schmidt), tournant comme un manège fantastique. Pendant le prologue, nous zoomons sur un affrontement : c'est le duel du Commandeur contre Don Giovanni, le premier meurt dans cet affrontement, le second est mortellement blessé mais son valet Leporello sera là pour le soigner et le soutenir jusqu'à la fin connue de tous. Cette blessure mortelle place Don Giovanni en victime collatérale de ses propres agissements et Leporello conscient de la gravité de la blessure sera un valet attentif à adoucir la fin de son maître.
La violence de Don Giovanni est remplacée par sa soif de (sur)vivre et lors de la scène finale, le Commandeur fait office de fossoyeur en creusant la tombe. L'humour est présent mais en touche discrète.
Dans le rôle titre, Kyle Ketelsen (débuts à l'Opéra de Paris) nous livre un Don Giovanni plein de vie, à la voix chaude et très impliqué dans le jeu de scène. Sa diction et le jeu des intonations sont superbes : il passe de la suavité lors des passages de séduction à la rage de vivre avec une facilité déconcertante. Son duo avec Bogdan Talos (Leporello) est totalement harmonieux car leur voix se mêlent avec bonheur et la complicité du jeu est palpable entre les deux chanteurs.
La voix de Bogdan Talos reflète la tristesse du valet qui accompagne un condamné en sursis. Le Commandeur John Relyea possède une belle voix de bronze à la puissance assumée.
Masetto, c'est Guilhem Worms qui semble un peu trop en retenue pour son rôle mais dont la voix fait passer les émotions.
Don Ottavio, joué par Cyrille Dubois sera applaudi par le public après son air 'il mio tesero' car sa voix toute en nuance et son jeu sont parfaitement posés.
Julia Kleiter est une Donna Anna, qui souhaite attiser la vengeance de son fiancé à l'encontre de Don Giovanni, elle semble un peu fragile et les aigus s'en ressentent légèrement. Sa posture laisse transparaitre une élégance naturelle qui apporte à son personnage une dimension noble.
Donna Elvira (Tara Erraught), portée par sa volonté de ramener Don Giovanni à elle, possède les intonations justes pour semer le trouble auprès des autres femmes et ses piques acerbes chantées font mouche.
Zerlina est interprétée par Marine Chagnon (membre de la Troupe Lyrique de l'Opéra de Paris) semble en retrait par rapport aux autres voix mais son jeu de scène est particulièrement convaincant.
La direction énergique de Giancarlo Rizzi est particulièrement dynamique et l'orchestre de l'Opéra de Paris suit la cadence avec rigueur en respectant les nuances de la partition.
L’opéra de Mozart, présente un séducteur invétéré, prêt à tout pour séduire une nouvelle conquête avec la complicité de son valet, y compris à tuer.
Sur le plateau, une forêt grandeur nature (décors de Christian Schmidt), tournant comme un manège fantastique. Pendant le prologue, nous zoomons sur un affrontement : c'est le duel du Commandeur contre Don Giovanni, le premier meurt dans cet affrontement, le second est mortellement blessé mais son valet Leporello sera là pour le soigner et le soutenir jusqu'à la fin connue de tous. Cette blessure mortelle place Don Giovanni en victime collatérale de ses propres agissements et Leporello conscient de la gravité de la blessure sera un valet attentif à adoucir la fin de son maître.
La violence de Don Giovanni est remplacée par sa soif de (sur)vivre et lors de la scène finale, le Commandeur fait office de fossoyeur en creusant la tombe. L'humour est présent mais en touche discrète.
Dans le rôle titre, Kyle Ketelsen (débuts à l'Opéra de Paris) nous livre un Don Giovanni plein de vie, à la voix chaude et très impliqué dans le jeu de scène. Sa diction et le jeu des intonations sont superbes : il passe de la suavité lors des passages de séduction à la rage de vivre avec une facilité déconcertante. Son duo avec Bogdan Talos (Leporello) est totalement harmonieux car leur voix se mêlent avec bonheur et la complicité du jeu est palpable entre les deux chanteurs.
La voix de Bogdan Talos reflète la tristesse du valet qui accompagne un condamné en sursis. Le Commandeur John Relyea possède une belle voix de bronze à la puissance assumée.
Masetto, c'est Guilhem Worms qui semble un peu trop en retenue pour son rôle mais dont la voix fait passer les émotions.
Don Ottavio, joué par Cyrille Dubois sera applaudi par le public après son air 'il mio tesero' car sa voix toute en nuance et son jeu sont parfaitement posés.
Julia Kleiter est une Donna Anna, qui souhaite attiser la vengeance de son fiancé à l'encontre de Don Giovanni, elle semble un peu fragile et les aigus s'en ressentent légèrement. Sa posture laisse transparaitre une élégance naturelle qui apporte à son personnage une dimension noble.
Donna Elvira (Tara Erraught), portée par sa volonté de ramener Don Giovanni à elle, possède les intonations justes pour semer le trouble auprès des autres femmes et ses piques acerbes chantées font mouche.
Zerlina est interprétée par Marine Chagnon (membre de la Troupe Lyrique de l'Opéra de Paris) semble en retrait par rapport aux autres voix mais son jeu de scène est particulièrement convaincant.
La direction énergique de Giancarlo Rizzi est particulièrement dynamique et l'orchestre de l'Opéra de Paris suit la cadence avec rigueur en respectant les nuances de la partition.
Jerry tient absolument à raconter à Peter qu'il ne connaissait pas avant de le croiser à Central Park, sa visite du jour au zoo. Cependant la conversation suit un parcours sinueux et passe par des méandres inattendus. Peter se retrouve pris dans un engrenage de questions et réflexions existentielles auxquelles il n'était pas préparé.
Nous sommes suspendus aux lèvres des deux protagonistes Pierre Val et Sylvain Katan qui sont des habitués du Poche (Cabaret Liberté ! Attention Desproges ! Moâ Sacha !).
C'est Pierre Val qui a traduit le texte du dramaturge américain Edward Albee. C'est lui aussi qui met brillamment en scène ce duo diabolique qu'il forme avec Sylvain Katan et avec la complicité talentueuse de François Loiseau aux lumières. Le duo nous avait habitué à des comédies, mais cette fois ci, ils ont laissé tomber le nez rouge et c'est une réussite !
Ce texte traite de la relation à l'autre et le zoo représente une métaphore sur les barreaux que les hommes dressent entre eux, générant ainsi une solitude envahissante et un désespoir poignant. Les deux comédiens incarnent avec justesse les deux protagonistes. Nous sommes happés par leurs échanges et restons à l'écoute de ce récit sur le zoo. Sylvain Katan, tout comme Pierre Val sont superbes et le final inattendu est une apothéose qui nous laisse sans voix, avant que les applaudissements retentissent dans la salle.
Nous sommes suspendus aux lèvres des deux protagonistes Pierre Val et Sylvain Katan qui sont des habitués du Poche (Cabaret Liberté ! Attention Desproges ! Moâ Sacha !).
C'est Pierre Val qui a traduit le texte du dramaturge américain Edward Albee. C'est lui aussi qui met brillamment en scène ce duo diabolique qu'il forme avec Sylvain Katan et avec la complicité talentueuse de François Loiseau aux lumières. Le duo nous avait habitué à des comédies, mais cette fois ci, ils ont laissé tomber le nez rouge et c'est une réussite !
Ce texte traite de la relation à l'autre et le zoo représente une métaphore sur les barreaux que les hommes dressent entre eux, générant ainsi une solitude envahissante et un désespoir poignant. Les deux comédiens incarnent avec justesse les deux protagonistes. Nous sommes happés par leurs échanges et restons à l'écoute de ce récit sur le zoo. Sylvain Katan, tout comme Pierre Val sont superbes et le final inattendu est une apothéose qui nous laisse sans voix, avant que les applaudissements retentissent dans la salle.