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Claudie Marechal
Claudie Marechal
The best critique ever
45 ans
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Ses critiques

64 critiques
Fanny et Alexandre

Fanny et Alexandre

8/10
4
Le monde du rêve et le monde de l’art

« Je n’ai qu’un talent, c’est celui d’aimer le petit monde qu’abritent les murs épais de cette bâtisse […] Au dehors, il y a le monde. Et parfois notre petit monde réussit à le refléter, afin que nous le comprenions mieux. Et peut-être donnons-nous aux gens l’occasion d’oublier un bref instant, pendant quelques secondes… pendant quelques secondes… la dureté du monde extérieur. »

L’histoire de Fanny (Rebecca Marder) et Alexandre (Jean Chevalier), c’est d’abord une sorte de conte de Noël, une saga familiale qui démarre dans le théâtre de leur parent Oscar (Denis Podalydes) et Emilie (Elsa Lepoivre), le paradis de leur enfance. Mais à la mort de leur père, ce monde s’écroule et devient un enfer lorsque leur mère se remarie avec l’épouvantable évêque Edvard Vergerus (Thierry Hancisse). Heureusement le pouvoir de l’imagination est grand. Il sauvera ces 2 enfants.

« Tout est possible. Le temps et l’espace n’existent pas. Sur une mince couche de réalité, l’imagination ne cesse de tisser et dénouer ses motifs. ». Le Songe. August Strindberg

Pour être tout à fait franche, je ne connaissais pas l’œuvre d’Ingmar Bergman, son livre ou son film, avant aujourd’hui. Et quand je suis sortie de la salle Richelieu, mes pensées étaient tournées vers une seule question, Pourquoi. Pourquoi ce titre ? Pourquoi le théâtre et la religion ? Pourquoi cette histoire ? Une pièce à la forme magistrale par la mise en scène par Julie Deliquet et une troupe au sommet de son art mais qui manque de fond.
Peut-être la faute aux comédiens qui ne sont plus des enfants et la transparence de Fanny sur scène. Mais maintenant que je me suis documentée, j’ai les réponses et je comprends mieux certaines scènes. Ma faim a besoin d'être contentée, j'y retournerais donc.

« Les forces créatrices accourent quand l'âme est menacée »
«Je crois être celui qui s'en est le mieux tiré, avec le moins de dégâts, en me faisant menteur » Ingmar Bergman – Laterna magica
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Singulis, Hamlet, à part

Singulis, Hamlet, à part

9/10
8
Oh Hamlet, pourquoi es-tu Hamlet

« Je puis dire que j'ai eu la chance rare, et je crois unique, de jouer trois Hamlet : le noir Hamlet de Shakespeare, l'Hamlet blanc de Rostand, l'Aiglon, et l'Hamlet florentin d'Alfred de Musset, Lorenzaccio.» (Sarah Bernhardt)

Un fil, des fils, une trame, voilà le Singulis de Loic Corbery, (Hamlet, à part).
Le fil, la pièce Hamlet Prince de Danemark. Les fils, les personnages, Le père, la Mère, le fils, le revenant. La trame, le Théâtre et son amour pour ce rôle emblématique depuis la nuit des rois..

L’équilibriste sur ces fils, Loic Corbery. Des rôles multiples, des voix portantes et portées par la musique, un jeu périlleux mais équilibré. Une acrobatie parfaite et réussie.

«Les rôles d'hommes sont en général plus intellectuels que les rôles de femmes. Voilà le secret de mon amour. Il n'est pas de caractère féminin qui ait ouvert un champ aussi large pour les recherches des sensations et des douleurs humaines que l'a fait celui d'Hamlet. Phèdre, seule, m'a donné le charme de fouiller un cœur vraiment angoissé. » (Sarah Bernhardt)
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Singulis, la seule certitude que j'ai…

Singulis, la seule certitude que j'ai…

8,5/10
12
L’heure de Monsieur Gonon

« On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui»

Une pièce bien charpentée et gouleyante. Des attaques vives, subtiles et tendres.
Un joli bouquet rondement mené. A voir et à déguster sans modération.

« Les femmes et le bordeaux, je crois que ce sont les deux seules raisons de survivre »
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La Locandiera

La Locandiera

5,5/10
9
Les fourberies de Mirandolina

La Locandiera, c'est l'aubergiste, Mirandolina. Elle a les idées bien arrêtées, elle sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas ! Elle va mener tout son monde par le bout du nez, Marquis, Comte et Chevalier compris.

« Tout mon plaisir consiste à me voir servie, courtisée, adorée. C'est là mon point faible et celui de presque toutes les femmes »
« Je n'ai jamais aimé les femmes, jamais je n'ai eu pour elles la moindre estime, et s'il faut tout vous dire, je suis convaincu que la femme est pour l'homme la pire des calamités »

Comédie sympathique et amusante mais la pensionnaire de la salle Richelieu que je suis n’y a vu qu’une pièce 2 Etoiles. Vue et service de qualité mais un rien trop classique.

« Messieurs, maintenant que je me marie, je ne veux plus de protecteurs, plus de soupirants, plus de cadeaux. Jusqu'ici je me suis amusée, et j'ai mal fait, et j'ai pris trop de risques, et je ne veux plus jamais faire cela: voici mon mari. »
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L'Heureux Stratagème

L'Heureux Stratagème

8,5/10
19
Des liaisons dangereuses

« Que la vanité fait jouer de plaisants rôles à de certaines femmes! »

Les femmes, ce sont la Comtesse, La Marquise et Lisette. La première, par défi, fricote avec le Chevalier, histoire de voir si Dorante, son soupirant, l’aime vraiment. La deuxième, par orgueil, se venge de son Chevalier en manigançant un mariage avec Dorante, son complice du stratagème. Et la troisième aime Arlequin, le valet de Dorante mais se retrouve promise à Frontin, le valet du Chevalier. Un admirable marivaudage où les femmes mènent le jeu de l’amour.

« Les sentiments de votre cœur ne font pas la loi du mien ; prenez-y garde : vous traitez cela comme une dette, et ce n'en est pas une. Soupirez, Monsieur, vous êtes le maître, je n'ai pas droit de vous en empêcher ; mais n'exigez pas que je soupire. Accoutumez-vous à penser que vos soupirs ne m'obligent point à les accompagner des miens, pas même à m'en amuser : je les trouvais autrefois plus supportables ; mais je vous annonce que le ton qu'ils prennent aujourd'hui m'ennuie ; réglez-vous là-dessus. Adieu, Monsieur. »

Une pièce féministe en quelque sorte qu’Emmanuel Daumas rend encore plus d’actualité avec un décor blanc et vide et des costumes 20eme siècle. Un heureux mariage, une double raison de se rendre au Vieux Colombier.

« Hélas ! Je n'ai retenu que les pensées, j'ai oublié les paroles. »
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