Ses critiques
64 critiques
10/10
J'ai vu Les Serge
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
J'ai vu Les Serge
Les Serge au Studio Théâtre
J'ai jamais rien vu oh
J'ai jamais rien vu d'aussi beau
Oh! C’est beau, c'est beau Les Serge
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
Stéphane Varupenne oh, c'est beau
Sébastien Pouderoux oh! C'est bon
Benjamin Lavernhe oh! C'est chaud
Noam Morgensztern oh! C'est show
Rebecca Marder oh, c'est bon
Yoann Gasiorowski oh, c'est beau
J'ai vu Les Serge
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
J'ai vu Les Serge
Les Serge au Studio Théâtre
J'ai jamais rien vu oh
J'ai jamais rien vu d'aussi beau
Oh! C’est bon, c'est beau Les Serge
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
Adaptation de New York - U.S.A @ Serge Gainsbourg
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
J'ai vu Les Serge
Les Serge au Studio Théâtre
J'ai jamais rien vu oh
J'ai jamais rien vu d'aussi beau
Oh! C’est beau, c'est beau Les Serge
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
Stéphane Varupenne oh, c'est beau
Sébastien Pouderoux oh! C'est bon
Benjamin Lavernhe oh! C'est chaud
Noam Morgensztern oh! C'est show
Rebecca Marder oh, c'est bon
Yoann Gasiorowski oh, c'est beau
J'ai vu Les Serge
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
J'ai vu Les Serge
Les Serge au Studio Théâtre
J'ai jamais rien vu oh
J'ai jamais rien vu d'aussi beau
Oh! C’est bon, c'est beau Les Serge
Les Serge (GAINSBOURG POINT BARRE).
Adaptation de New York - U.S.A @ Serge Gainsbourg
6/10
Un peintre qui s'est cherché et s'est trouvé.
Une belle découverte... retrouve le papier de la cuisine de mes parents fut surprenant tout comme le logo Renault.
Une belle découverte... retrouve le papier de la cuisine de mes parents fut surprenant tout comme le logo Renault.
9,5/10
Vous aurez ma haine.
« Sombre nuit, mère des astres d'or, qui me vois, la tête chargée de cette urne, aller puiser à la fontaine (non pas que l'indigence me réduise à cette extrémité, mais je veux montrer aux dieux les outrages d'Égisthe), entends les lamentations dont je remplis les airs en l'honneur de mon père. La fille maudite de Tyndare, ma mère, m'a chassée de sa maison pour plaire à son époux. Depuis qu'elle a donné le jour à des enfants dont Égisthe est le père, Oreste et moi ne sommes plus rien dans la maison »
Oui, Electre est une fille de roi, oui, elle était belle et désirable et oui elle n’est plus qu’une pauvre paysanne, oui, elle n’est plus rien. Mais non, Électre n’en restera pas là, non, Vengeance doit être faite, avec ou sans l’accord des dieux. Et qui de mieux que son frère, Oreste, pour donner les coups fatals.
Avec Euripide, le monde n'a plus de sens, les héros grecs descendent de leur piédestal. Nous sommes parmi les hommes, si divers, si multiples, si violents, si versatiles. Tout est mêlé et ambigu. Ni bien, ni mal, même au sein de la famille.
C’est le parti pris de la mise en scène d’Ivo Van Hove de nous montrer pleinement cette facette d’Euripide, une façon de nous dire que 2000 ans plus tard, le monde est toujours le même. Le décor se résume à une maison cube sur laquelle au final les héros remonteront et une scène recouverte totalement de boue où les héros s’embourbent à leur entrée. Les percussions jouées en direct vous donnent la chair de poules en même temps que les comédiens déclament un texte souvent haineux et violent. Frissons assurés. Le tout joué par des grands comédiens dont Suliane Brahim, sublime Electre, qui a des couilles en plus de les manger.
« Un homme qui vous est uni de cœur, fût-il un étranger, est un ami bien plus précieux que beaucoup de parents. »
« Sombre nuit, mère des astres d'or, qui me vois, la tête chargée de cette urne, aller puiser à la fontaine (non pas que l'indigence me réduise à cette extrémité, mais je veux montrer aux dieux les outrages d'Égisthe), entends les lamentations dont je remplis les airs en l'honneur de mon père. La fille maudite de Tyndare, ma mère, m'a chassée de sa maison pour plaire à son époux. Depuis qu'elle a donné le jour à des enfants dont Égisthe est le père, Oreste et moi ne sommes plus rien dans la maison »
Oui, Electre est une fille de roi, oui, elle était belle et désirable et oui elle n’est plus qu’une pauvre paysanne, oui, elle n’est plus rien. Mais non, Électre n’en restera pas là, non, Vengeance doit être faite, avec ou sans l’accord des dieux. Et qui de mieux que son frère, Oreste, pour donner les coups fatals.
Avec Euripide, le monde n'a plus de sens, les héros grecs descendent de leur piédestal. Nous sommes parmi les hommes, si divers, si multiples, si violents, si versatiles. Tout est mêlé et ambigu. Ni bien, ni mal, même au sein de la famille.
C’est le parti pris de la mise en scène d’Ivo Van Hove de nous montrer pleinement cette facette d’Euripide, une façon de nous dire que 2000 ans plus tard, le monde est toujours le même. Le décor se résume à une maison cube sur laquelle au final les héros remonteront et une scène recouverte totalement de boue où les héros s’embourbent à leur entrée. Les percussions jouées en direct vous donnent la chair de poules en même temps que les comédiens déclament un texte souvent haineux et violent. Frissons assurés. Le tout joué par des grands comédiens dont Suliane Brahim, sublime Electre, qui a des couilles en plus de les manger.
« Un homme qui vous est uni de cœur, fût-il un étranger, est un ami bien plus précieux que beaucoup de parents. »
8/10
Trip of a lifetime
« L'histoire sans histoire d'un homme dans la France de ces vingt dernières années, les rencontres, la famille, les amis, les amours rencontrées et vécues, le travail et les aventures. Le roman.
On regarde, on imagine ce que sera sa vie, on croit la voir devant soi, et peu à peu, la vivant, on se retourne lentement sur soi-même, on observe le chemin parcouru, l'éloignement lent et certain qui nous mena là où nous sommes, aujourd'hui, du pays lointain d'où nous sommes partis.
C'est le récit de l'échec, le récit de ce qu'on voulut être et qu'on ne fut pas, le récit de ce qu'on vit nous échapper. Et la douleur, oui. La douleur, mais encore, peut-être la sérénité de l'apaisement, le regard paisible porté sur soi-même. » Jean-Luc Lagarce
La simplicité des mots, la profondeur de pensée et l'originalité de la syntaxe font de cette pièce une odyssée à suivre.
Le décor façon road-trip, et la scénographie en mode pique-nique font de la mise en scène de Clément Hervieu Leger une contrée à découvrir.
La passion et la sensibilité font du jeu des comédiens de la Compagnie des Petits champs une aventure à vivre.
Ce pays lointain vous prend au trippes
« LONGUE DATE. – Histoire d’un jeune homme qui décide de revenir sur ses traces‚ revoir sa famille‚ son monde‚ à l’heure de mourir.
Histoire de ce voyage et de ceux-là‚ perdus de vue‚ qu’il rencontre et retrouve.
LOUIS. – Il y a encore ma famille qui vit dans ce coin-là.
Je vais aller les voir‚ je dis ça‚ parler avec eux‚ régler cette affaire‚ ce qu’on n’a pas dit et qu’on souhaite dire avant de disparaître – on ne le gardera pas dans la tête‚ on s’en débarrassera – je ferai ce voyage et ensuite‚ j’en aurai terminé‚ je rentrerai chez moi et j’attendrai.
Je serai paisible.
Je dis ça. »
« L'histoire sans histoire d'un homme dans la France de ces vingt dernières années, les rencontres, la famille, les amis, les amours rencontrées et vécues, le travail et les aventures. Le roman.
On regarde, on imagine ce que sera sa vie, on croit la voir devant soi, et peu à peu, la vivant, on se retourne lentement sur soi-même, on observe le chemin parcouru, l'éloignement lent et certain qui nous mena là où nous sommes, aujourd'hui, du pays lointain d'où nous sommes partis.
C'est le récit de l'échec, le récit de ce qu'on voulut être et qu'on ne fut pas, le récit de ce qu'on vit nous échapper. Et la douleur, oui. La douleur, mais encore, peut-être la sérénité de l'apaisement, le regard paisible porté sur soi-même. » Jean-Luc Lagarce
La simplicité des mots, la profondeur de pensée et l'originalité de la syntaxe font de cette pièce une odyssée à suivre.
Le décor façon road-trip, et la scénographie en mode pique-nique font de la mise en scène de Clément Hervieu Leger une contrée à découvrir.
La passion et la sensibilité font du jeu des comédiens de la Compagnie des Petits champs une aventure à vivre.
Ce pays lointain vous prend au trippes
« LONGUE DATE. – Histoire d’un jeune homme qui décide de revenir sur ses traces‚ revoir sa famille‚ son monde‚ à l’heure de mourir.
Histoire de ce voyage et de ceux-là‚ perdus de vue‚ qu’il rencontre et retrouve.
LOUIS. – Il y a encore ma famille qui vit dans ce coin-là.
Je vais aller les voir‚ je dis ça‚ parler avec eux‚ régler cette affaire‚ ce qu’on n’a pas dit et qu’on souhaite dire avant de disparaître – on ne le gardera pas dans la tête‚ on s’en débarrassera – je ferai ce voyage et ensuite‚ j’en aurai terminé‚ je rentrerai chez moi et j’attendrai.
Je serai paisible.
Je dis ça. »
6/10
Nanny Louise
« Paul et Myriam sont séduits par Louise, par ses traits lisses, son sourire franc, ses lèvres qui ne tremblent pas. Elle semble imperturbable. Elle a le regard d'une femme qui peut tout entendre et tout pardonner. Son visage est comme une mer paisible, dont personne ne pourrait soupçonner les abysses. »
Le décor est planté. La pièce « Chanson douce » doit garder sa part de mystère pour les futurs spectateurs qui n’auraient pas lu le livre.
Coté salle, le suspens accroche, la mise en scène aussi. Mais sans plus. L’adaptation en pièce ne fait pas ressortir le malaise profond, pernicieux, latent qui fait le charme du roman.
« Chez Orson Welles, la technique n'est pas seulement une façon de mettre en scène, elle met en cause la nature même de l'histoire. Avec elle, le cinéma s'éloigne un peu plus du théâtre, devient moins un spectacle qu'un récit. Comme dans le roman en effet, ici ce n'est pas seulement le dialogue, la clarté descriptive mais le style imprimé au langage qui crée le sens. »
Orson Welles, André Bazin, édition cahiers du cinéma
« Paul et Myriam sont séduits par Louise, par ses traits lisses, son sourire franc, ses lèvres qui ne tremblent pas. Elle semble imperturbable. Elle a le regard d'une femme qui peut tout entendre et tout pardonner. Son visage est comme une mer paisible, dont personne ne pourrait soupçonner les abysses. »
Le décor est planté. La pièce « Chanson douce » doit garder sa part de mystère pour les futurs spectateurs qui n’auraient pas lu le livre.
Coté salle, le suspens accroche, la mise en scène aussi. Mais sans plus. L’adaptation en pièce ne fait pas ressortir le malaise profond, pernicieux, latent qui fait le charme du roman.
« Chez Orson Welles, la technique n'est pas seulement une façon de mettre en scène, elle met en cause la nature même de l'histoire. Avec elle, le cinéma s'éloigne un peu plus du théâtre, devient moins un spectacle qu'un récit. Comme dans le roman en effet, ici ce n'est pas seulement le dialogue, la clarté descriptive mais le style imprimé au langage qui crée le sens. »
Orson Welles, André Bazin, édition cahiers du cinéma