Ses critiques
61 critiques
9/10
Depuis le temps que j'entends parler de ce spectacle, j'avais hâte de me faire mon propre avis.
Et je n'irais pas par quatre chemin, c'est FANTASTIQUE !
Ces douze filles et garçons, comédiens, chanteurs, troubadours sont drôles, touchants et bourrés de talent(s) ! On rit, on chante, on applaudit et on ressort deux heures plus tard avec plein d'énergie et une folle envie de chanter et danser !
A voir absolument !
Et je n'irais pas par quatre chemin, c'est FANTASTIQUE !
Ces douze filles et garçons, comédiens, chanteurs, troubadours sont drôles, touchants et bourrés de talent(s) ! On rit, on chante, on applaudit et on ressort deux heures plus tard avec plein d'énergie et une folle envie de chanter et danser !
A voir absolument !
8,5/10
Des noms, des dates, des rues, quelques lettres.
Comme les pièces d'un puzzle assemblées pour un portrait.
Un homme, seul à son bureau, est à l’orée de quelque chose que l’on ne devine pas, mais dont il extirpe le besoin de faire le point, sur ses géniteurs, son enfance, sur son pedigree.
Le style est sans effusion, voire même documentaire et pourtant, d’une finesse et d’une poésie infinie. De cette enfance transparente, sans véritable amour parental, Modiano ne tire aucune tristesse, ni regret. Il nous présente, là, sans jugement, l’histoire de ses jeunes années, celles d’avant sa vie d’écrivain, d’avant sa « vraie vie ».
A nous de tirer les conséquences que l’on veut, sur l’homme et son œuvre.
Edouard Baer est un choix parfait. Clown triste et dandy mélancolique, il se remémore sous nos yeux, tout en pudeur, ces détails qui font une vie.
Comme les pièces d'un puzzle assemblées pour un portrait.
Un homme, seul à son bureau, est à l’orée de quelque chose que l’on ne devine pas, mais dont il extirpe le besoin de faire le point, sur ses géniteurs, son enfance, sur son pedigree.
Le style est sans effusion, voire même documentaire et pourtant, d’une finesse et d’une poésie infinie. De cette enfance transparente, sans véritable amour parental, Modiano ne tire aucune tristesse, ni regret. Il nous présente, là, sans jugement, l’histoire de ses jeunes années, celles d’avant sa vie d’écrivain, d’avant sa « vraie vie ».
A nous de tirer les conséquences que l’on veut, sur l’homme et son œuvre.
Edouard Baer est un choix parfait. Clown triste et dandy mélancolique, il se remémore sous nos yeux, tout en pudeur, ces détails qui font une vie.
8/10
Encore une belle exposition à la Maison Européenne de la photographie !
Herb Ritts est l'un des maîtres incontestés de la photographie de mode. Obsédé par la perfection, poussant l'esthétisme à l'extrême jusqu'à en statufier ses modèles, Ritts nous donne sa définition de la beauté, froide et presque antique.
La salle de ses portraits de stars, moins sévères, est la plus intéressante.
Herb Ritts est l'un des maîtres incontestés de la photographie de mode. Obsédé par la perfection, poussant l'esthétisme à l'extrême jusqu'à en statufier ses modèles, Ritts nous donne sa définition de la beauté, froide et presque antique.
La salle de ses portraits de stars, moins sévères, est la plus intéressante.
8/10
Personne d'autre que Houellebecq lui-même ne peut mieux décrire ses obsessions et nous donner des clés pour tenter de comprendre son œuvre.
La banalité de l'existence moderne, le sexe, la recherche d'identité, le tourisme, son chien adoré, tous les thèmes de ses livres se retrouvent affichés en grand, mis en scène en trois dimension.
Pas toujours accessible, veillez à prendre la petite documentation à l'entrée, c'est Michel lui-même qui nous parle !
La banalité de l'existence moderne, le sexe, la recherche d'identité, le tourisme, son chien adoré, tous les thèmes de ses livres se retrouvent affichés en grand, mis en scène en trois dimension.
Pas toujours accessible, veillez à prendre la petite documentation à l'entrée, c'est Michel lui-même qui nous parle !
5,5/10
C'est un surprenant couple que nous présente Gilles Gaston-Dreyfus. Difforme, étouffant et cruel.
Ces deux-là se connaissent par cœur. Ils savent leurs manières, leurs manies, leurs défauts, leurs réactions. Ils se provoquent, s'insultent, tentent parfois de se rapprocher mais se déçoivent, constamment.
Portrait cynique d'un couple absurde, empêtré dans ses habitudes et ses folies, la proposition théâtrale déstabilise par sa mise en scène. La première partie, véritable exercice de comédie, n'apporte rien à l'histoire de ce couple -ils ne jouent pas leur rôle- mais met en avant le talent des deux acteurs. Anne Benoit est monstrueusement imposante et drôle face à Gilles Gaston-Dreyfus parfait en faux calme.
Leur histoire est ensuite racontée par des saynètes, c'est décousu, foutraque mais finalement parfaitement à l'image de leur relation.
Cette pièce a le mérite d'être originale et de nous questionner sur ce monstre bicéphale que peut devenir un couple. Comment peut-on se résigner à ce que chaque jour, chaque échange soit un combat sans devenir fou ?
Ces deux-là se connaissent par cœur. Ils savent leurs manières, leurs manies, leurs défauts, leurs réactions. Ils se provoquent, s'insultent, tentent parfois de se rapprocher mais se déçoivent, constamment.
Portrait cynique d'un couple absurde, empêtré dans ses habitudes et ses folies, la proposition théâtrale déstabilise par sa mise en scène. La première partie, véritable exercice de comédie, n'apporte rien à l'histoire de ce couple -ils ne jouent pas leur rôle- mais met en avant le talent des deux acteurs. Anne Benoit est monstrueusement imposante et drôle face à Gilles Gaston-Dreyfus parfait en faux calme.
Leur histoire est ensuite racontée par des saynètes, c'est décousu, foutraque mais finalement parfaitement à l'image de leur relation.
Cette pièce a le mérite d'être originale et de nous questionner sur ce monstre bicéphale que peut devenir un couple. Comment peut-on se résigner à ce que chaque jour, chaque échange soit un combat sans devenir fou ?