Couple

Couple
De Gilles Gaston-Dreyfus
Avec Gilles Gaston-Dreyfus
  • Gilles Gaston-Dreyfus
  • Anne Benoît
  • En tournée dans toute la France
Itinéraire
Billets de 12,00 à 36,00
Evénement plus programmé pour le moment

Il y a aussi des meurtres horribles auxquels on ne croit pas.

Et si c’était vrai.


Homme et femme, mode d’emploi. L’auteur et comédien Gilles Gaston-Dreyfus invite Anne Benoit dans son appartement témoin.

Le couple, dans tous ses états, passe du réalisme d’un quotidien parfois tendre au fait divers meurtrier.

 

La saison passée, ce spectacle était joué au Théâtre du Rond Point.

 

La critique de la rédaction : 1/10. Exaspérante cette pièce de théâtre. L'une de celles dont on attend la fin qui paraît ne jamais arriver. Pourtant ça ne dure qu'une heure quinze !

Sa construction est expérimentale avec une succession de scènes d'engueulades et de reproches de couple terminant la plupart du temps par des menaces de mort. Les dialogues sont complètement insipides, nous ne ressentons rien. Où l'auteur a-t-il voulu nous emmener ?

En tout cas, rien ne nous tient en haleine.
Les deux acteurs ne jouent pas particulièrement bien, nous n'avons aucune sympathie pour eux, ni pour ce qui leur arrive (ou ne leur arrive pas)...

À éviter donc.

Note rapide
Toutes les critiques
24 oct. 2016
4,5/10
151
Vu les commentaires précédents sur la pièce, je m'attendais à trouver le temps long alors que la pièce ne dure qu'une 1h15 mais en fait ce fut presque indolore.

On sait qu'on ne va nulle part avec l'histoire parce que c'est une succession de scènes dans un couple, c'est frustrant et ça gâche certaines scènes.

La construction de la pièce est assez originale, j'aurais préféré quelque chose de plus traditionnel. Le duo de comédiens nous livre des scènes de la vie d'un couple qui se connait sur le bout des ongles, cela nous interroge sur la symbiose dans un couple. Anne Benoit est terriblement imposante face à un Gilles Gaston-Dreyfus plus en retrait.

Mais au final on ressort mitigé du théâtre car il y a comme un gout d'inachevé, avec une pièce à l'écriture inaboutie alors qu'on sent un grand potentiel des comédiens.
2 oct. 2016
1,5/10
122
Rien à sauver : un texte qui hésite entre Bergman et Ionesco, le talent en moins, une mise en scène indigente, et des acteurs médiocres.

La seule qualité de cette pièce ? Elle dure 1h10 mais c'est quand même long.
22 sept. 2016
5,5/10
142
C'est un surprenant couple que nous présente Gilles Gaston-Dreyfus. Difforme, étouffant et cruel.

Ces deux-là se connaissent par cœur. Ils savent leurs manières, leurs manies, leurs défauts, leurs réactions. Ils se provoquent, s'insultent, tentent parfois de se rapprocher mais se déçoivent, constamment.

Portrait cynique d'un couple absurde, empêtré dans ses habitudes et ses folies, la proposition théâtrale déstabilise par sa mise en scène. La première partie, véritable exercice de comédie, n'apporte rien à l'histoire de ce couple -ils ne jouent pas leur rôle- mais met en avant le talent des deux acteurs. Anne Benoit est monstrueusement imposante et drôle face à Gilles Gaston-Dreyfus parfait en faux calme.
Leur histoire est ensuite racontée par des saynètes, c'est décousu, foutraque mais finalement parfaitement à l'image de leur relation.

Cette pièce a le mérite d'être originale et de nous questionner sur ce monstre bicéphale que peut devenir un couple. Comment peut-on se résigner à ce que chaque jour, chaque échange soit un combat sans devenir fou ?
14 févr. 2016
3/10
250
On fondait beaucoup d’espoir sur Couple. Anne Benoit et Gilles Gaston-Dreyfus s’étaient montrés épatants dans leur joute verbale cochonne lors de la présentation de saison du Rond-Point.

Promesses de réparties piquantes et vachardes, rythme de folie… Douche froide à l’issue de la totalité du spectacle… On nous avait caché que le meilleur s’était déroulé lors de cet amuse-bouche ! Une heure seulement et son lot de décrochage de mâchoire. Souffrant d’un sérieux problème d’écriture, Couple patine dès les premières minutes sans jamais réussir à décoller. La démesure monstrueusement drôle d’Anne Benoît ne change rien à l’histoire : on s’ennuie ferme.

Jean et Clémence, la cinquantaine, n’ont plus grand chose à se dire. Les faits divers à la télévision ou les crimes atroces masquent la vacuité de leur vie conjugale. D’ailleurs, tout commence par un bavardage autour d’un meurtre affreux commis dans leur appartement. Tandis que Monsieur est passionné par l’affaire ; Madame rêve d’un ailleurs tranquille. Le premier tableau, plutôt réussi, creuse d’emblée les brèches entre le couple. Hélas, Gaston-Dreyfus a sans doute cru rigolo de redoubler cette séquence quatre fois en la modifiant légèrement par à coup. La déréalisation fonctionne dans l’idée mais concrètement, le public souffre.

L’auteur/acteur/metteur en scène se permet en outre ensuite de commenter effrontément cet effet de répétition ! Il ne faudrait pas pousser le bouchon non plus.

Écriture bradée
Passé ce running gag poussif, la matière textuelle s’effrite comme peau de chagrin. Pour dire la vérité, on n’a pas retenu grand chose de ce Couple : la banalité des dialogues et leur inconsistance peinent à capter l’attention. Le seul réel moment de délectation explose lors du coït verbal : dans ce feu d’artifesse gourmand, on retiendra surtout cette formule magique : « Mets ta chantilly dans mon gâteau à la crème. » La chantilly vire cependant vite à l’aigre…

Quelle vision du couple Gaston-Drefus propose-t-il ici ? Des restes d’amour entassés dans un recoin après tant de vie commune ? La violence prête à s’abattre sur l’autre mais contenue sur le fil du rasoir ? Rien de bien neuf en fait. Si l’on souhaite se prendre une claque à ce sujet autant aller voir du Rambert et pour rire un bon coup, direction Woody Allen. Pour rattraper un minimum la désillusion, Anne Benoit est comme toujours absolument à tomber par terre en ogresse faussement effarouchée. On frétille devant ses emportements de femme frustrée.

En bref, l’impression tenace de s’être fait tromper sur la marchandise prédomine en sortant de la petite salle Roland Topor. Ce Couple ne tient pas ses promesses, faute d’une écriture aboutie et resserrée. Dommage.
14 févr. 2016
10/10
170
Gilles Gaston-Dreyfus signe une pièce en forme de joute verbale d’une violence inouïe par moments, qui hache menu les contours comme les détours du vivre à deux. Il livre une radioscopie du couple, hilarante, acide et dévastatrice dans un huis-clos qui n’a de tranquille que l’apparence bourgeoise d'un canapé jaune.

Ce duo détonant se parle et nous parle avec crudité et cruauté de l’intimité et de l’intériorité de deux êtres, au prétexte de faits quotidiens tirés de la vie familiale ou sociale. Nous voici plongés dans les abimes du couple, interpellés par le questionnement que porte la pièce : Le couple : Désirs, fantasmes ou réalités ? Jusqu’à quelles limites la tolérance de l’autre peut-elle aller ? Qui est l’autre dans un couple : Lui ? Elle ? Ou le miroir de soi-même ?

Anne Benoit joue brillamment et intensément Clémence, elle fait exploser par moments son personnage pour le porter jusqu’à la démence. Gilles Gaston-Dreyfus joue Jean. Il est impressionnant dans le trouble calme de ce personnage en quête d’amour ou de délivrance, on ne sait pas. L’harmonie est parfaite entre ces deux comédiens. Ils nous donnent envie d’être en empathie avec Clémence et Jean. Nous les regardons et les comprenons comme un peu de nous–mêmes.

Une pièce intelligente, astucieuse et claquante comme une gifle. On y rit franchement, parfois jaune et on en sort la tête à nos pensées, sourires aux lèvres.
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Rire
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor