Ses critiques
25 critiques
7/10
Une pièce originale qui tient difficilement sa promesse.
L’idée première de cette nouvelle création de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino est plutôt prometteuse : nous faire peur au théâtre en reprenant la célèbre légende de la dame blanche. Dès lors, on ne s’attend pas à une histoire très élaborée mais seulement à frissonner. Alors peux-t-on vraiment avoir peur au théâtre ? Ici, la réponse est non (ou presque) !
Le problème de cette pièce est bien là, elle ne parvient pas à atteindre son objectif principal. Ce qui se déroule sur scène ne fait pas peur ; seul ce qui se passe dans le public (ou l’appréhension de ce qui pourrait s’y passer) fait légèrement angoisser les spectateurs. Les nombreux effets spéciaux ne parviennent pas à rendre crédibles les actes qui se déroulent sur les planches, alors on n’y croit pas. Du coup la pauvreté du texte se fait un peu ressentir.
Que reste-t-il ? De belles choses tout de même ! Tout d’abord il y a un décor magnifique, digne des comédies musicales type Broadway. Il y a aussi toute une ambiance (lumières, bruitages, musiques, costumes) particulièrement travaillée et réussie. Et puis, si on frissonne peu, on rit tout de même pas mal. Ce qui se passe sur scène est tellement incroyable que des éclats de rire fusent régulièrement dans la salle : « Ils n’ont pas osé ? Et bien si, justement ! » Enfin, la plupart des comédiens sont convaincants et jouent malicieusement à nous faire rire de peur.
Une pièce à voir par curiosité, pour rire beaucoup et frissonner légèrement. Le pari risqué pris par la troupe mérite tout de même d’être salué.
L’idée première de cette nouvelle création de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino est plutôt prometteuse : nous faire peur au théâtre en reprenant la célèbre légende de la dame blanche. Dès lors, on ne s’attend pas à une histoire très élaborée mais seulement à frissonner. Alors peux-t-on vraiment avoir peur au théâtre ? Ici, la réponse est non (ou presque) !
Le problème de cette pièce est bien là, elle ne parvient pas à atteindre son objectif principal. Ce qui se déroule sur scène ne fait pas peur ; seul ce qui se passe dans le public (ou l’appréhension de ce qui pourrait s’y passer) fait légèrement angoisser les spectateurs. Les nombreux effets spéciaux ne parviennent pas à rendre crédibles les actes qui se déroulent sur les planches, alors on n’y croit pas. Du coup la pauvreté du texte se fait un peu ressentir.
Que reste-t-il ? De belles choses tout de même ! Tout d’abord il y a un décor magnifique, digne des comédies musicales type Broadway. Il y a aussi toute une ambiance (lumières, bruitages, musiques, costumes) particulièrement travaillée et réussie. Et puis, si on frissonne peu, on rit tout de même pas mal. Ce qui se passe sur scène est tellement incroyable que des éclats de rire fusent régulièrement dans la salle : « Ils n’ont pas osé ? Et bien si, justement ! » Enfin, la plupart des comédiens sont convaincants et jouent malicieusement à nous faire rire de peur.
Une pièce à voir par curiosité, pour rire beaucoup et frissonner légèrement. Le pari risqué pris par la troupe mérite tout de même d’être salué.
6,5/10
Une comédie sentimentale sans prétention divertissante et plutôt réussie.
Le scénario assez original est intéressant. Un "spécialiste" de la rupture (Olivier Sitruk) est payé par un client pour rompre en son nom avec une femme que le client souhaite quitter lâchement. Sauf que finalement cette femme se trouve être l'ex du spécialiste de la rupture, dont il est toujours amoureux. La rencontre devient explosive, surtout quand le client décide d'annuler la rupture.
La pièce met un peu de temps à démarrer. Au début il y a quelques blagues qui ne font pas vraiment rire. Puis progressivement la situation s'installe, le rythme devient plus soutenu et on commence à rire de bon cœur. Le texte évite les blagues trop potaches et reste globalement toujours dans le "bon ton". On évite aussi les personnages trop caricaturaux et les (trop) grosses ficelles des comédies de boulevard. Bref, parce qu'elle évite les écueils, la pièce est assez réussie. Il s'agit d'une "love story" contemporaine portée sur les planches avec un beau happy end. Rien que pour ça, les amateurs du genre ne seront pas déçus.
À voir pour passer un bon moment divertissant avec un triangle amoureux qui fait rire sans tomber dans les travers de certaines pièces de boulevard.
Le scénario assez original est intéressant. Un "spécialiste" de la rupture (Olivier Sitruk) est payé par un client pour rompre en son nom avec une femme que le client souhaite quitter lâchement. Sauf que finalement cette femme se trouve être l'ex du spécialiste de la rupture, dont il est toujours amoureux. La rencontre devient explosive, surtout quand le client décide d'annuler la rupture.
La pièce met un peu de temps à démarrer. Au début il y a quelques blagues qui ne font pas vraiment rire. Puis progressivement la situation s'installe, le rythme devient plus soutenu et on commence à rire de bon cœur. Le texte évite les blagues trop potaches et reste globalement toujours dans le "bon ton". On évite aussi les personnages trop caricaturaux et les (trop) grosses ficelles des comédies de boulevard. Bref, parce qu'elle évite les écueils, la pièce est assez réussie. Il s'agit d'une "love story" contemporaine portée sur les planches avec un beau happy end. Rien que pour ça, les amateurs du genre ne seront pas déçus.
À voir pour passer un bon moment divertissant avec un triangle amoureux qui fait rire sans tomber dans les travers de certaines pièces de boulevard.
4,5/10
Une pièce poussive qui manque de rythme.
Dans un décor impressionniste, on assiste aux retrouvailles de "deux anciens combattants". L'un (Clemenceau) a fait construire un musée majestueux pour que l'autre (Monet) y expose ses nymphéas. Seulement, le peintre qui perd la vue refuse de terminer son travail et de livrer ses toiles. Le premier supplie, le second refuse de céder et la pièce tourne en rond. Il ne se passe presque rien d'autre, on finit seulement par s'amuser de la bonne à l'accent très (trop ?) prononcé qui ne cesse de changer d'intonation. Une petite amourette peu convaincante essaye laborieusement de relever le tout.
Bref, même si on apprend quelques informations historiques intéressantes sur les deux personnages principaux, l'histoire générale peine à nous intéresser et on s'ennuie ferme. Le décor élégant mais très feutré, et la mise en scène statique, peuvent finir par endormir le spectateur un peu fatigué.
À voir si on aime les toiles de Monet et si on souhaite découvrir un peu Monet et Clemenceau, sinon à éviter.
Dans un décor impressionniste, on assiste aux retrouvailles de "deux anciens combattants". L'un (Clemenceau) a fait construire un musée majestueux pour que l'autre (Monet) y expose ses nymphéas. Seulement, le peintre qui perd la vue refuse de terminer son travail et de livrer ses toiles. Le premier supplie, le second refuse de céder et la pièce tourne en rond. Il ne se passe presque rien d'autre, on finit seulement par s'amuser de la bonne à l'accent très (trop ?) prononcé qui ne cesse de changer d'intonation. Une petite amourette peu convaincante essaye laborieusement de relever le tout.
Bref, même si on apprend quelques informations historiques intéressantes sur les deux personnages principaux, l'histoire générale peine à nous intéresser et on s'ennuie ferme. Le décor élégant mais très feutré, et la mise en scène statique, peuvent finir par endormir le spectateur un peu fatigué.
À voir si on aime les toiles de Monet et si on souhaite découvrir un peu Monet et Clemenceau, sinon à éviter.
7/10
Une pièce de café-théâtre divertissante mais un peu cliché.
Pas de grande surprise (ni bonne ni mauvaise) pour cette pièce d'Eric Delcourt. Ceux qui ont déjà vu une création de cet auteur ne seront pas surpris en découvrant "Les Favoris". C'est une typique pièce de café-théâtre sans prétention, qui parvient à faire rire le public avec des blagues souvent assez potaches. Les personnages sont de gros clichés (le gay très bobo, la fille déjantée, l'hétéro-beauf) et l'ensemble manque certainement de véritable psychologie, mais on passe tout de même un bon moment.
Les prix sont très accessibles, alors vous pouvez vous laisser tenter sans risque.
Pas de grande surprise (ni bonne ni mauvaise) pour cette pièce d'Eric Delcourt. Ceux qui ont déjà vu une création de cet auteur ne seront pas surpris en découvrant "Les Favoris". C'est une typique pièce de café-théâtre sans prétention, qui parvient à faire rire le public avec des blagues souvent assez potaches. Les personnages sont de gros clichés (le gay très bobo, la fille déjantée, l'hétéro-beauf) et l'ensemble manque certainement de véritable psychologie, mais on passe tout de même un bon moment.
Les prix sont très accessibles, alors vous pouvez vous laisser tenter sans risque.
9/10
Enfin une pièce vraiment réussie sur la séduction.
Rien de très original dans le scénario : une femme, un homme, voisins de pallier. Tout les opposent, sauf qu'ils cherchent tous les deux l'amour. Puis finalement, à force de se croiser sur le pallier, ils vont apprendre à se connaître et à s'apprécier.
Malgré ce scénario d'une banalité déroutante, la pièce fonctionne à merveille. C'est d'ailleurs certainement là qu'est réellement la prouesse. Les répliques sont savoureuses, la mise en scène est tout en légèreté et les deux comédiens sont convaincants.
Alors on se laisse embarquer dans leur histoire, en devenant témoin privilégié de cette surprenante rencontre.
Rien de très original dans le scénario : une femme, un homme, voisins de pallier. Tout les opposent, sauf qu'ils cherchent tous les deux l'amour. Puis finalement, à force de se croiser sur le pallier, ils vont apprendre à se connaître et à s'apprécier.
Malgré ce scénario d'une banalité déroutante, la pièce fonctionne à merveille. C'est d'ailleurs certainement là qu'est réellement la prouesse. Les répliques sont savoureuses, la mise en scène est tout en légèreté et les deux comédiens sont convaincants.
Alors on se laisse embarquer dans leur histoire, en devenant témoin privilégié de cette surprenante rencontre.