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- En tournée dans toute la France
La colère du tigre
Mis en scène par Christophe Lidon
Avec Michel Aumont
- Michel Aumont
- Sophie Broustal
- Claude Brasseur
- Marie-Christine Danède
5,5/10
20%
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Itinéraire
Billets de 21,00 à 56,50 €
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1920, en Vendée. Un géant de la politique, Clémenceau et un géant des arts, Claude Monet, amis de longue date, passent quelques jours ensemble au bord de l'Atlantique.
Deux caractères bien trempés, deux hommes à l'ironie célèbre, que l'âge n'a pas rendus plus sages.
Monet a détruit des Nymphéas promis à l'Orangerie, une occasion pour le Tigre de piquer l'une de ses plus mémorables colères.
Cette pièce a été touchée par le syndrome de la tête d'affiche.
La critique de Pierre (rédac' AuBalcon) : Clémenceau a été appelé « le tigre » lorsqu’il était ministre de l’intérieur. Surnom qui faisait allusion à ses grandes colères.
Celle à laquelle nous assistons au théâtre Montparnasse est à l’encontre de Claude Monet, devenu malvoyant avec l’âge, qui tarde à donner suite à sa commande de tableaux pour le musée de l’Orangerie. Trois ans qu’il repousse l’échéance.
Entre un artiste perfectionniste et un grand pragmatique, pas toujours facile de se comprendre.
L’intérêt historique et intellectuel de cette pièce est incontestable. Nous avons appris plein de choses sur les deux hommes et sur l’époque. Ils commencent à vieillir et la première guerre mondiale a laissé des traces. Clémenceau nous réjouit avec ses pensées et traits d’humour dont est truffé le texte.
Dommage que ce texte n'impose pas un rythme plus soutenu, que la mise en scène soit cucul et mollassonne. Si les intentions sont bonnes nous nous sommes bien ennuyés.
Claude Brasseur et Michel Aumont jouent drôlement bien, mais sont trop statiques et contribuent au manque de dynamisme.
Cette pièce conviendra mieux à un public âgé ou très âgé.
Toutes les critiques
Une pièce poussive qui manque de rythme.
Dans un décor impressionniste, on assiste aux retrouvailles de "deux anciens combattants". L'un (Clemenceau) a fait construire un musée majestueux pour que l'autre (Monet) y expose ses nymphéas. Seulement, le peintre qui perd la vue refuse de terminer son travail et de livrer ses toiles. Le premier supplie, le second refuse de céder et la pièce tourne en rond. Il ne se passe presque rien d'autre, on finit seulement par s'amuser de la bonne à l'accent très (trop ?) prononcé qui ne cesse de changer d'intonation. Une petite amourette peu convaincante essaye laborieusement de relever le tout.
Bref, même si on apprend quelques informations historiques intéressantes sur les deux personnages principaux, l'histoire générale peine à nous intéresser et on s'ennuie ferme. Le décor élégant mais très feutré, et la mise en scène statique, peuvent finir par endormir le spectateur un peu fatigué.
À voir si on aime les toiles de Monet et si on souhaite découvrir un peu Monet et Clemenceau, sinon à éviter.
Dans un décor impressionniste, on assiste aux retrouvailles de "deux anciens combattants". L'un (Clemenceau) a fait construire un musée majestueux pour que l'autre (Monet) y expose ses nymphéas. Seulement, le peintre qui perd la vue refuse de terminer son travail et de livrer ses toiles. Le premier supplie, le second refuse de céder et la pièce tourne en rond. Il ne se passe presque rien d'autre, on finit seulement par s'amuser de la bonne à l'accent très (trop ?) prononcé qui ne cesse de changer d'intonation. Une petite amourette peu convaincante essaye laborieusement de relever le tout.
Bref, même si on apprend quelques informations historiques intéressantes sur les deux personnages principaux, l'histoire générale peine à nous intéresser et on s'ennuie ferme. Le décor élégant mais très feutré, et la mise en scène statique, peuvent finir par endormir le spectateur un peu fatigué.
À voir si on aime les toiles de Monet et si on souhaite découvrir un peu Monet et Clemenceau, sinon à éviter.
Deux monuments. Brasseur et Aumont.
Un texte parfois un peu faible mais de bonne tenue. Pas de grande surprise, c'est du bon théâtre, solide, intéressant. On en apprend sur Monet, surtout. Un bon moment.
Un texte parfois un peu faible mais de bonne tenue. Pas de grande surprise, c'est du bon théâtre, solide, intéressant. On en apprend sur Monet, surtout. Un bon moment.
Dans le registre des pièces historiques, "La colère du tigre" est une réussite, dont la seule chose ennuyante est le décor simpliste aux projections inutiles.
Le texte lui mélange très bien l'humour et l'histoire, alterne entre l'intrigue amoureuse et les intéressants points de vue sur l'amitié, est rempli de bons mots et de références, bref, il est dynamique et bien écrit. L'interprétation est au top, de l'accent fleuri de Marie-Christine Danède à la voix travaillée de Claude Brasseur en passant par le jeu sobre mais excellent de Sophie Broustal et Yves Pignot, avec cependant un petit manque de folie dans les moments de colère (renverser les meubles, c'est bien, élever un peu la voix, ça serait mieux). La mise en scène, bien que classique, arrive à séparer les dialogues en différentes scènettes par quelques légers mouvements, évitant ainsi tout ennui parmi les spectateurs. Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé - à croire que "La colère du tigre" et moi étions félin pour l'autre...
Le texte lui mélange très bien l'humour et l'histoire, alterne entre l'intrigue amoureuse et les intéressants points de vue sur l'amitié, est rempli de bons mots et de références, bref, il est dynamique et bien écrit. L'interprétation est au top, de l'accent fleuri de Marie-Christine Danède à la voix travaillée de Claude Brasseur en passant par le jeu sobre mais excellent de Sophie Broustal et Yves Pignot, avec cependant un petit manque de folie dans les moments de colère (renverser les meubles, c'est bien, élever un peu la voix, ça serait mieux). La mise en scène, bien que classique, arrive à séparer les dialogues en différentes scènettes par quelques légers mouvements, évitant ainsi tout ennui parmi les spectateurs. Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé - à croire que "La colère du tigre" et moi étions félin pour l'autre...
Quel dommage, on aurait pu croire à un chef d'oeuvre, étant donné le sujet passionnant évoqué. Mais la pièce est longue, très longue. Les minutes passent lentement...
Manque de dynamisme, manque de synergie entre les comédiens et manque de mise en scène (un peu de musique n'aurait fait de mal à personne !). Même si on est heureux de découvrir des facettes peu explorées de Clemenceau, il aurait été aussi instructif de le lire dans un livre poussiéreux.
Manque de dynamisme, manque de synergie entre les comédiens et manque de mise en scène (un peu de musique n'aurait fait de mal à personne !). Même si on est heureux de découvrir des facettes peu explorées de Clemenceau, il aurait été aussi instructif de le lire dans un livre poussiéreux.
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