Ses critiques
25 critiques
7/10
Une pièce musicale sympathique.
Comment ne pas être fasciné par l'histoire de notre Tour Eiffel ? Ce monstre de 300 mètres planté au milieu de la capitale, qui avant de devenir le symbole grandiose du pays a été tant de fois décrié. Ce spectacle raconte la folle aventure de cette tour et de ses concepteurs, avec douceur et légèreté.
J'ai aimé le ton du spectacle, le piano en "live", l'histoire, l'ambiance Belle Époque.
J'ai moins aimé le manque de musicalité des chansons, la mise en scène minimaliste, les dialogues parfois un peu futiles.
À voir comme du théâtre musical plutôt qu'une réelle comédie musicale. En même temps les tarifs raisonnables sont très éloignés de ceux des grosses productions type "Mogador". On en a donc pour son argent et on passe un bon moment.
Comment ne pas être fasciné par l'histoire de notre Tour Eiffel ? Ce monstre de 300 mètres planté au milieu de la capitale, qui avant de devenir le symbole grandiose du pays a été tant de fois décrié. Ce spectacle raconte la folle aventure de cette tour et de ses concepteurs, avec douceur et légèreté.
J'ai aimé le ton du spectacle, le piano en "live", l'histoire, l'ambiance Belle Époque.
J'ai moins aimé le manque de musicalité des chansons, la mise en scène minimaliste, les dialogues parfois un peu futiles.
À voir comme du théâtre musical plutôt qu'une réelle comédie musicale. En même temps les tarifs raisonnables sont très éloignés de ceux des grosses productions type "Mogador". On en a donc pour son argent et on passe un bon moment.
9/10
Une pièce réussie, à voir !
L’histoire de ce savant un peu fou qui tente de percer le code de la machine Énigma est vraiment une belle découverte. Derrière l'intrigue principale, déjà passionnante, des sujets variés sont abordés avec délicatesse et intelligence : les secrets lourds à porter, l'homosexualité diabolisée, les progrès scientifiques du XXe siècle, les tensions de la guerre froide...
Seulement deux comédiens sur scène qui jouent bien et suffisent largement au bon fonctionnement de la pièce. D'autant que l'utilisation astucieuse de la vidéo apporte un petit quelque chose en plus vraiment appréciable.
À la fois comédie, pièce historique et drame, La Machine de Turing est une pépite théâtrale. Partez, à votre tour, percer ses mystères...
L’histoire de ce savant un peu fou qui tente de percer le code de la machine Énigma est vraiment une belle découverte. Derrière l'intrigue principale, déjà passionnante, des sujets variés sont abordés avec délicatesse et intelligence : les secrets lourds à porter, l'homosexualité diabolisée, les progrès scientifiques du XXe siècle, les tensions de la guerre froide...
Seulement deux comédiens sur scène qui jouent bien et suffisent largement au bon fonctionnement de la pièce. D'autant que l'utilisation astucieuse de la vidéo apporte un petit quelque chose en plus vraiment appréciable.
À la fois comédie, pièce historique et drame, La Machine de Turing est une pépite théâtrale. Partez, à votre tour, percer ses mystères...
5/10
La pièce manque d'originalité et de finesse.
Cette nouvelle comédie d'Alil Vardar n'a pas réussi à me convaincre.
Pour moi, le sujet est trop convenu et les gags trop "lourds". Une énième histoire de maitresse et de mari infidèle, avec un jeu forcé, à la limite de l'improvisation par moment. Sur scène, l'auteur s'amuse avec sa propre pièce et finit par en faire trop, souvent au détriment de ses partenaires de jeu.
Je reconnais cependant que la salle riait globalement de bon cœur, preuve que la pièce n'est pas totalement ratée et peut tout de même trouver son public. Chacun ses goûts...
Cette nouvelle comédie d'Alil Vardar n'a pas réussi à me convaincre.
Pour moi, le sujet est trop convenu et les gags trop "lourds". Une énième histoire de maitresse et de mari infidèle, avec un jeu forcé, à la limite de l'improvisation par moment. Sur scène, l'auteur s'amuse avec sa propre pièce et finit par en faire trop, souvent au détriment de ses partenaires de jeu.
Je reconnais cependant que la salle riait globalement de bon cœur, preuve que la pièce n'est pas totalement ratée et peut tout de même trouver son public. Chacun ses goûts...
7/10
Une comédie contemporaine qui tient ses promesses.
Pas de surprise pour cette pièce humoristique sans prétention intellectuelle. Conforme à ce qu'on peut attendre d'une telle comédie, Mon meilleur copain offre un bon moment de divertissement. Le rythme est soutenu, les comédiens s'amusent ensemble, le texte reste drôle sans être vulgaire.
Un petit reproche : l'histoire manque d'originalité. Mais qu'importe, les amants et les quiproquos fonctionnent toujours au théâtre !
Envie de vous divertir simplement ? Invitez-vous au dîner de ces amis, vous ne serez pas déçu.
Pas de surprise pour cette pièce humoristique sans prétention intellectuelle. Conforme à ce qu'on peut attendre d'une telle comédie, Mon meilleur copain offre un bon moment de divertissement. Le rythme est soutenu, les comédiens s'amusent ensemble, le texte reste drôle sans être vulgaire.
Un petit reproche : l'histoire manque d'originalité. Mais qu'importe, les amants et les quiproquos fonctionnent toujours au théâtre !
Envie de vous divertir simplement ? Invitez-vous au dîner de ces amis, vous ne serez pas déçu.
7,5/10
Un oxymore théâtral, entre obscurité et clarté.
En pleine seconde guerre mondiale, un bijoutier juif qui n’a plus le droit d’exercer sa profession demande à son employé de reprendre sa boutique. Le bijoutier se cache alors à la cave pour échapper aux nazis. L’employé, stérile, accepte le marché à une condition : que son patron fasse un enfant avec sa propre femme.
Hormis cette affaire d’enfant - plutôt de coucherie - assez originale, l’histoire de Jean-Philippe Daguerre sent un peu le réchauffé. Le juif caché d’un côté, l’officier nazi massacreur de juifs de l’autre, et au milieu les français gentils mais pas trop… L’habituelle configuration de ce type d’histoires maintes fois proposé ne surprend pas vraiment.
Ce qui fonctionne bien c’est la finesse de l’écriture, amenant sans cesse les spectateurs entre sourires et tristesse. Car il y a une réelle humanité dans les personnages, qui sont tous tiraillés entre des sentiments contraires. L’envie d’un enfant et le dégoût d’imaginer sa femme faisant l’amour avec un autre ; la peur des allemands et l’envie de les défier ; la culpabilité de prendre la place de son patron et la fierté de l’évolution professionnelle que cela permet… Comme dans la vie, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc.
Le sujet, à l’image de la période historique, est sombre. Pourtant il y a toujours une lueur d’espoir, quelques bons mots et une folle envie de (sur)vivre et de donner la vie. De quoi transformer une histoire triste en récit optimiste. Même caché dans la cave, la lumière du jour n’est jamais loin !
En pleine seconde guerre mondiale, un bijoutier juif qui n’a plus le droit d’exercer sa profession demande à son employé de reprendre sa boutique. Le bijoutier se cache alors à la cave pour échapper aux nazis. L’employé, stérile, accepte le marché à une condition : que son patron fasse un enfant avec sa propre femme.
Hormis cette affaire d’enfant - plutôt de coucherie - assez originale, l’histoire de Jean-Philippe Daguerre sent un peu le réchauffé. Le juif caché d’un côté, l’officier nazi massacreur de juifs de l’autre, et au milieu les français gentils mais pas trop… L’habituelle configuration de ce type d’histoires maintes fois proposé ne surprend pas vraiment.
Ce qui fonctionne bien c’est la finesse de l’écriture, amenant sans cesse les spectateurs entre sourires et tristesse. Car il y a une réelle humanité dans les personnages, qui sont tous tiraillés entre des sentiments contraires. L’envie d’un enfant et le dégoût d’imaginer sa femme faisant l’amour avec un autre ; la peur des allemands et l’envie de les défier ; la culpabilité de prendre la place de son patron et la fierté de l’évolution professionnelle que cela permet… Comme dans la vie, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc.
Le sujet, à l’image de la période historique, est sombre. Pourtant il y a toujours une lueur d’espoir, quelques bons mots et une folle envie de (sur)vivre et de donner la vie. De quoi transformer une histoire triste en récit optimiste. Même caché dans la cave, la lumière du jour n’est jamais loin !