- Petite Comédie
- Café de la Gare
- Paris 14ème
Mon Meilleur Copain
- Anthony Marty
- Arnaud Cermolacce
- Florence Fakhimi
- Café de la Gare
- 41, rue du Temple
- 75014 Paris
- Hotel de Ville (l.1, l.11)
Après plus de 800 représentations, la comédie culte d'Eris Assous est de retour cette saison au Café de la Gare ! Découvrez sans tarder la pièce de théâtre à succès avec Anthony Marty (qui signe également la mise en scène) et Arnaud Cermolacce.
Être fidèle en amitié est une qualité. Trop, un défaut !
Bernard et Philippe sont les meilleurs amis du monde. Bernard, marié et infidèle, demande à Philippe de couvrir ses incartades... Début d'un engrenage infernal pour le pauvre Philippe dont le meilleur copain à l'amitié quelque peu abusive !
Pour ses pièces Nos Femmes, La Femme du Michel Ange et On ne se Mentira Jamais, Eric Assous a été récompensé du Triomphe AuBalcon du meilleur auteur et du Molière de l'auteur (2015).
Ses pièces sont représentées dans plus de 25 pays.
La critique de la rédaction : 7/10. Une comédie estivale assez sympa.
Alors c'est vrai que l'histoire n'est pas crédible une seconde, que les rebondissements paraissent improbables mais la bonne humeur règne et nous avons le sourire aux lèvres tout au long de la pièce.
Les dialogues sont amusants. Tout tourne autour d'un seul personnage, un égoïste égocentrique menteur et manipulateur. Plutôt que d'assumer ses actes il va toujours rejeter la faute sur son meilleur ami.
Cet homme odieux est excellemment interprété par Arnaud Cermolacce. Il dégage tellement d'énergie et de présence que les autres acteurs paraissent un peu effacés à côté.
La mise en scène et le décor sont bien réalisés sans être inoubliables.
Un moment détendant.
Pas de surprise pour cette pièce humoristique sans prétention intellectuelle. Conforme à ce qu'on peut attendre d'une telle comédie, Mon meilleur copain offre un bon moment de divertissement. Le rythme est soutenu, les comédiens s'amusent ensemble, le texte reste drôle sans être vulgaire.
Un petit reproche : l'histoire manque d'originalité. Mais qu'importe, les amants et les quiproquos fonctionnent toujours au théâtre !
Envie de vous divertir simplement ? Invitez-vous au dîner de ces amis, vous ne serez pas déçu.
Le copain cynique, égocentrique, matérialiste, menteur et hypocrite est admirablement bien joué, bien que sur la fin il en fasse un peu trop à mon goût (à la Louis de Funes) ; on l'adore tellement il accumule les mensonges et nous étonne par son aplomb.
Moment de détente garanti. Je recommande.
En revanche, les acteurs jouent parfaitement.
Si cette pièce pourrait placer ses pas dans le sillon d’éventuelles réponses induites par ce questionnement, il n’en est rien et préfère donner naissance à une comédie. Et comme il est toujours plus plaisant de s’amuser du malheur des autres, c’est par conséquent un vent de catastrophes qui va souffler sur scène.
Le malheureux, c’est Philippe, jeune trentenaire à la vie installée. Le vent de catastrophes, c’est Bernard, son meilleur ami. Bernard est aussi égocentrique que Philippe est gentil. Bernard est aussi volage que Philippe est amoureux. Bernard est aussi lâche que Philippe est serviable. Ces faiblesses vont mener les deux compères vers les plus rocambolesques aventures. Très vite, le spectateur aimera s’agacer des attitudes de Bernard, qui ferait certainement la fortune de quelques psychologues s’il consentait à s’allonger sur leurs divans. Il compatira au sort du pauvre Philippe, totalement dépassé par la situation. Au fil des minutes s’installe alors un jeu qui pourrait coûter cher à l’un, si la vérité venait à être découverte, ou à l’autre, si à l'inverse elle ne l’était pas. Contrairement à ma question d’ouverture, la véritable interrogation serait finalement : l’amitié prédomine-t-elle sur la vérité ?
Cette comédie fait passer un moment sympathique et drôle. Tout est-il vraiment rose ? Non, pas tout à fait. Je mentionnerai, à mon sens, deux petits bémols :
1. Si la prestation des comédiens n’est pas à mettre en cause, la très forte présence d’Arnaud Cermolacce, alias Bernard, sur scène tend à effacer un peu ses collègues. On ne peut que saluer son énergie et son talent, mais on aimerait également profiter plus de ceux de ses partenaires. Par ailleurs, son débit oral à une ou deux reprises a rendu la compréhension du texte plus complexe.
2. Le rythme de la pièce alterne entre rapidité et lenteur. Dans ce dernier cas, j’avoue que mon attention a eu tendance à partir vagabonder bien au-delà de l’histoire contée sur scène.
Toutefois, globalement, pour une soirée rire et détente, « Mon meilleur copain » est un choix qui se défend.