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Le Quatrième Mur
Le Quatrième Mur
Critique
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Ses critiques

19 critiques
Phèdres

Phèdres

8,5/10
193
RACINE malgré tout, HUPPERT au delà de tout.

A la fin du spectacle, au moment des saluts, Isabelle Huppert sort de scène et y revient en tenant par la main un homme hésitant, sorte d’Edward au main d’argent sans prothèses, Krzysztof Warlikowski, ébouriffé et emprunté, sans sourire, sans saluer, à moitié en reculant examine le public (très chaleureux ce soir là) des ses petits yeux clairs et vifs, semblant chercher à y lire ses pensées et on se plait à imaginer ce qui lui traverse alors l’esprit : une sorte de « alors je vous ai bien eu » que résume parfaitement la dernière réplique de la pièce.

Oui, on s’est fait embarquer dès le début par l’atmosphère orientale chargée comme celle d’un cabaret enfumé au CAIRE à la fin des années 50 : au commencement, la femme est déesse et « origine du monde », c’est après que cela va se gâter…le monde des hommes, la guerre va imposer sa loi, ses meurtres, interdits et tabous, Phèdre femme amoureuse et brisées en mourra.

Les auteurs se succèdent et ne se ressemblent pas, la Phèdre tragique et brisée de Wajdi Mouawad laisse la place à la détraquée de Sarah Kane dans laquelle la passion fermentée se projette sur un Hippolyte dégénéré et pervers ; enfin Coetzee et sa Phèdre incarnée en intellectuelle, nous donne les clefs et nous ramène au texte de Racine, mais pas à Racine même, un peu au delà, un peu au dessus.

On pourrait ne pas en finir dans les multiples interprétation et tiroirs qu’ouvrent les texte, les visuels et la mise en Scène de KW, on s’y perd souvent, et vouloir à tout prix retrouver un chemin dans ses méandres ne fera que gâcher le voyage, il faut lâcher prise et accepter de se faire embarquer par les image et les mots, ne pas renâcler quand, à plusieurs reprises, on aura l’impression de se faire rouler dans la farine. Plus encore, le faire avec un plein consentement.

Il puis il y a Huppert omniprésente, insolente, tragique, drôle, cassante, hallucinante dans nombre de scènes, véritables morceaux de bravoure : une HUPPERT si miraculeuse qu’elle éclipse les autres acteurs (pourtant solides).

On passe un peu par tous les états envoûtement, énervement et rire nerveux face à certaines situations confinant au grotesque (les scènes où isabelle Huppert les jambes écartées se frotte le sexe), fatigue, décrochage (baisse de régime sur la deuxième partie) ; à l’entracte on s’interroge : génie ou imposture ? On relit la brochure explicative en grondant intérieurement : culture n’est pas opacité, ça maugrée et débat dans les couloirs. Le spectacle reprend, et enfin, comme une sorte de délivrance, la mise en perspective par la dernière partie donne sens au puzzle.

D’une scène intelligente et drôle, on bascule sur la magie du texte de Racine ; et celui-ci résume alors la totalité de la démonstration exposée par les auteurs précédent en lui faisant prendre une force nouvelle, hors toute interprétation classique, avec une Isabelle Huppert stupéfiante dans cette démonstration, puis celle ci achevée (et le public marabouté avec un sourire stupide sur les lèvres) en un tour de main se rassoit, prend un air espiègle à la Sorel (« voyez comme je l’ai bien descendu ») et nous dit au revoir et merci…nous laissant là goguenards, épatés et amusés, conscients d’avoir été largement chahutés , embarqués, manipulés .

Un peu sonnés on repart dans les rues brillantes de pluie et cela vous poursuit dans le taxi du retour.
Certains détesteront, d’autres encenseront ; à mi chemin, il y a l’interrogation et ses échos et cette série d’émotions et de sentiments vifs et contradictoires que peuvent générer les grandes pièces.
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La Médiation

La Médiation

7/10
284
On connait l’ultra médiatique et très charismatique père de l’enfant de Chloé LAMBERT ; on se doute que, si brillant et photogénique soit il, la vie quotidienne avec lui ne doit pas être un long fleuve tranquille : difficile de faire abstraction de cette réalité lorsqu’on assiste à la pièce qu’elle a écrite et dont elle signale elle même qu’elle est inspirée de son expérience personnelle.

L’intrigue est simple deux protagonistes : Pierre et Anna se déchirent sur les conditions de la garde de leur enfant ; sommés de suivre une médiation familiale, ils se trouvent face à une médiatrice et sa stagiaire dont les points de vue sur la situation semblent également matière à déchirements.

La médiatrice professe raison et neutralité mais ne s’est jamais remise de sa blessure de femme abandonnée et continue à maudire violemment l’homme qui l’a quittée plus de 20 ans auparavant, elle semble penser que vaut mieux pas de père qu’un père irresponsable ; la stagiaire (et fille de la médiatrice) défend le rôle du père compte tenu de son passé d’enfant qui en a été privé.

A partir de là l’auteure fait alterner les scènes et les points de vue et c’est là que le bât blesse : on sent non seulement dans la structure un peu « scolaire » du texte mais également dans son écriture, que l’auteure a composé « sous contrainte » sans réellement s’autoriser à donner sa position partisane et sans complexe. L’auto censure est restée la plus forte face à une auteure dont on sent tout le potentiel et le bouillonnement mais qui est resté sagement conforme au discours attendu.

Chloé LAMBERT avoue elle même dans le programme qu’elle à servi pareillement chaque personnage, ce n’est pas exactement la réalité : le personnage à charge reste, en filigrane, l’homme volage, limite pervers narcissique et père léger …On sent bien que l’auteur a cherché très honnêtement un contrepoint en n’épargnant pas non plus le personnage de la mère (dans une unique scène, où elle se montre surprotectrice et hystérique envers son enfant malade gardé chez sa mère), mais cela reste somme toute gentillet eu égard à la charge continuelle et larvée entretenue sur le personnage de l’ex conjoint qui reste, malgré le charme de Julien Boisselier, un vrai sale type.

On ressent la même obligation d’équilibre pour l’intrigue parallèle de la mère (la médiatrice) et de sa stagiaire de fille, collée un peu artificiellement comme une démonstration très politiquement correcte destinée à donner le point de vue raisonnable : « virer le père, même s’il le mérite, c’est mal car l’enfant en souffre ».

Ce discours, sans doute essentiel pour la psychologie de l’enfant, n’est pas la pensée instinctive d’une mère au moment d’une rupture qui se passe mal et certainement pas celui de l’auteure Chloé LAMBERT malgré tous les efforts qu’elle fait pour le dissimuler dans son texte ; sa pensée est dans doute plus proche de la médiatrice (personnage bridée qui n’a toujours pas digéré sa très ancienne rupture) et on retrouve quelques accents de sincérité dans certaines de ses envolées rageuses sur l’homme qui l’a délaissée. Le texte souffre donc de ce tiraillement interne non tranché.

Alors ? On rit souvent, les acteurs sont excellents, avec une mention spéciale pour Julien Boisselier en salaud magnifique et tête à claque ; on passe un bon moment, mais on rêve de la pièce qui aurait pu être écrite (elle en a le talent) si Chloé LAMBERT avait assumé son propos et sa pensée profonde en écrivant un « règlement de compte » acide, vitriolé, féroce et drôle au lien et place de cet édulcorée et très correcte médiation.

Un peu dommage …
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Les liaisons dangereuses

Les liaisons dangereuses

9/10
65
« Les liaisons dangereuses » au féminin singulier.

Il y a toujours eu un goût amer à la lecture de « Les liaisons dangereuses », ou au spectacle de ces multiples adaptation (tant théâtrales que cinématographiques), au final, on penchait toujours plus pout Valmont que pour Merteuil, ce cher Pierre Ambroise ayant visiblement eu un penchant final pour son héros racheté par la mort et son amour.

Christine LETAILLEUR offre un contrepoint qui réhabilite la marquise en élaguant toutes les scories ou facilité que peuvent permettre ce texte et offre (enfin) une mise en scène qui épouse le point de vue de Merteuil.

Elle prend son parti en mettant en relief le féminisme de l’œuvre et cette injustice première qui fait que madame de Merteuil, qui ne fait pourtant qu’user des mêmes méthodes de séduction que Valmont, est vouée à l’opprobre et la solitude là où Valmont, s’il avait vécu, aurait probablement pu continuer sa vie de noceur.

Pour ce faire, dans deux scènes magistrales, celle-ci nous donne une clef à la compréhension de la marquise, en exposant la condition féminine des femmes de son milieu et de son époque : Madame de Merteuil, sous couvert de vengeance, obéit à un ressort politique (« venger son sexe ») là ou Valmont ne n’est que dans une recherche ludique et effrénée du plaisir, et de la satisfaction de ses pulsions.

Valmont n’a en effet pas ce genre de préoccupation, c’est un jouisseur, égoïste et manipulateur, il a été élevé pour dominer ; pourtant, à la toute fin, c’est Merteuil qui domine Valmont, ce qu’il ne pourra par supporter, et ce dont il mourra.

Le désir de vengeance de Merteuil ne souffre aucune exception pas même celle des sentiments qu’elle ressent pour Valmont : elle refusera de devenir le « prix » de celui-ci. Victime de son époque, victime de ses sentiments, victimes de sa ligne de conduite, elle résume bien les difficultés du combat féministe où doivent sans cesse s’équilibrer la volonté de liberté et le désir d’amour.

Féminisme aussi que de montrer les ravages de l’éducation des jeunes filles, cloitrées dans un couvent, ignorante de toute sexualité puis jetée en pâture du mariage à des hommes âgés ; l’accès à la liberté sexuelle ne pouvant se faire que par le stratagème et l’immoralité.

Dans ce parti pris, tous les acteurs sont parfaits : Dominique BLANC nous montre toutes les facettes de son talent : dans une diction pure et nuancée elle joue tour à tous la drôlerie, la ruse, la pruderie, le badinage, la sincérité, la cruauté, la mesure et nous fait voir (s’il en était besoin) quelle actrice accomplie elle est. Vincent Perez, au début un peu en dessous, prend ensuite toute son épaisseur dans la légèreté, la manipulation, la violence et le cynisme ; et les confrontations entre les deux sont de grands moments de théâtre.

Fanny Blondeau en Cécile de Volange et Richard Sammut en factotum de Valmont nous donnent également une très belle partition.

Dans un décor gris foncé empêchant toute dilution dans un esthétisme matériel qui risquerait de noyer le message, Christine LETAILLEUR crée un visuel à la beauté glaçante, centré sur le texte, avec des éclairages magnifiques qui donnent à chaque scène l’allure d’un tableau du 18eme.

Entre ces tableaux elle crée des interludes visuels très cinématographiques en usant habilement des fenêtres et portes du décor, ce qui contrebalance un peu « la radicalité » de son parti pris de départ mais apporte une touche de légèreté au fond chargé de l’intrigue.

Et quand la lumière s’éteint, ce n’est pas le cadavre de Valmont qui nous serre le cœur mais le cri déchirant de madame de MERTEUIL en ce qu’il résume le cri des femmes humiliées...

De l’originalité visuelle, un texte découpé, précis, une lecture personnelle et intelligente de l’œuvre qui lui donne un grand coup de neuf et un message en lien avec notre époque, des acteurs à leur meilleur, un vrai point de vue sur l’œuvre : tout ce qu’on aime au théâtre.
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A tort et à raison

A tort et à raison

3,5/10
244
Là où la raison a eu tort et l'instinct raison.

Mon instinct me disait de ne pas aller voir cette pièce (vous savez cette présence éveillée et franche qui vous murmure dans le cortex malgré tout le brillant ou le succès promis). Mais, les critiques dithyrambiques, le fait que ce soit une reprise autrefois couronnée, les solides acteurs dont un monument, l’auteur dont on connait le savoir faire de conteur à travers ses scénario, nous conduisent finalement à nous fustiger d’être si réservée dans notre envie d’y aller. Alors on claque la porte à notre instinct…

………………Et on se reprend le retour de battant en pleine face.

Le texte est d’une grande faiblesse tant intellectuelle que littéraire. Vouloir aborder dans une pièce la question de l’artiste face au nazisme, de la dénazification, du traumatisme de la découverte des camps d’extermination, tout en saupoudrant le tout d’un peu d’humour pour faire passer ces thématiques lourdes, aurait demandé une écriture autrement plus chevronnée, percutante et rigoureuse : or tout est mou, bâclé, sans subtilité.

Pire encore, la distribution du rôle de Furtwängler devient un choix de mise en scène qui confine à la malhonnêteté intellectuelle. Il avait soixante ans en 1946, ce n’était pas un vieillard. A partir de là, donner ce personnage aux 90 ans de Michel BOUQUET génère un contresens malheureux (voulu ?) : on y voit un vieillard épuisé se défendre d’une quelconque accointance avec un régime face à l’acharnement d’un homme culturellement mal dégrossi et en pleine force, ce qui vicie le débat, laissant entrer une forme de pitié envers ce « pauvre vieillard ».

Ce célèbre musicien (ainsi que la réalité de sa position pendant la guerre) aurait mérité mieux que ce cliché théâtreux.

Et puisque nous y sommes, allons-y dans les clichés ! Le jeune soldat américain, juif, fin et cultivé (bien sur) qui prend noblement le parti du musicien, l’officier américain revanchard, manipulateur de dossier, évidemment inculte. Il reste ce pendant le personnage le plus intéressant, traumatisé par sa découverte physique des camps de la mort et qui engage un combat quasi personnel envers celui qu’il considère comme un apparatchik du régime du simple fait qu’il est resté « neutre ».

Quant à la fin, j’avais parié à mi- pièce que la dernière réplique serait une variante du « qu’auriez vous fait » et ça n’a pas raté !

C’est non seulement théâtralement désastreux par son aspect attendu mais encore totalement indigent quant à la réflexion intellectuelle : ne prenons pas partie, n’ayons pas d’opinion, n’assumons pas nos engagements ou nos abstentions et excusons nous à l’avance de toutes nos positions dans la vie car « vous ne sauriez pas ce que vous auriez fait à notre place »; une philosophie déplaisante de la déresponsabilisation.

Avec ce type d’argument il n’y a plus de critique historique possible, or ces questions méritent un peu plus de profondeur et de nuances dans leurs réponses que cet expédient.

Avec cela la quasi-standing ovation à la fin, (par les groupies octogénaires de Michel BOUQUET), laissant la nette impression qu’on salue plus le fait qu’il soit à 90 ans sur scène (et c’est vrai que c’est admirable) que son jeu. En effet Michel BOUQUET remplit son contrat avec sa précision habituelle mais il n’est pas à son meilleur et on sent malgré tout le poids des années, dans sa diction notamment.

Reste Francis LOMBRAIL, excellentissime, une coudée au dessus des autres, seule nuance positive à cette pièce et dont on déplore que son personnage n’ait pas été mieux développé.

Pour la prochaine fois : écouter mon bienveillant instinct et aller relire l’excellent « Méphisto » de Klaus MANN, qui sur le même thème est considérablement plus consistant ou encore, revoir le passionnant documentaire allemand sur FURTWANGLER.
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Kvetch

Kvetch

7/10
66
La Comédie de la vie
En guise de prologue, avant que la pièce ne commence, alors que la salle illuminée se remplit encore, les comédiens uniformément vêtus de noir et de rouge entrent en scène et, dans la pénombre, vont et viennent, se contorsionnent, prennent la pause, grimacent…

De cette uniformité et ce paraître vont émerger 4 protagonistes et 5 personnages dont les vies interfèrent et dont les envies et pensées profondes sont jugulées par la peur, les conventions sociales et inhibitions diverses.

De l’invitation au dîner familial du collègue esseulé récemment divorcé, aux conversations de travail en passant par les ébats dans la chambre conjugale ou les monologues du célibataire largué sommé de narrer ce qu’il fait de ses soirées, nous suivons les pensées intérieures réelles de chacun se débattant avec ses ennuis, envies et désirs cachés dans le jeu social qu’exige la famille, les relation amicales ou les affaires.

Le père de famille travailleur et mari minable (Fabrice CALS excellent dans le rôle du médiocre) la femme d’intérieur parfaite et frustrée qu’on ne regarde plus (Anne Cressent vive et précise), le collègue divorcé qui joue le célibataire épanoui (Stéphane BREL charmeur et désespéré), et tour à tour, la mère gênante et sub-claquante ou l’amant de la femme et relation d’affaire du mari (polymorphe julien SAADA) exposent leur affres et contradictions internes en décalage total avec la réalité de leurs discours apparents .

Au final la salutaire délivrance par la parole viendra soulager tout le monde, dénouer les conflits intérieurs, révéler les pulsions profondes…du moins momentanément… En effet, pas sur que se libérer de ses peurs, inhibitions, soit si simple et que celles ci, inchangées, ne referont pas surface à une autre occasion et avec d’autres partenaires.

Allégorie de nos vies approximatives et d’un quotidien qui nous mine entre ce que nous sommes, rêvons d’être et arrivons péniblement au final à être, Kvetch, de façon subtile et intelligente (malgré quelques passages d’humour « caca-prout » pas tous indispensables), met le doigt sur nos violences rentrées, nos compromis sociaux et lâchetés diverses, il titille l’aventurier(e) refoulé(e) et sans attache qui sommeille souvent en nous et fait ressortir avec humour le triste sort de notre humaine condition.

La réussite de la pièce repose en grande partie sur ses 4 formidables comédiens auquel vient s’adjoindre un violoniste qui ponctue opportunément le texte en le renforçant. Pas temps mort, de l’énergie, du rythme et des interactions parfaites entre les comédiens, une mise en scène minimaliste façon « cartoon » qui repose sur des tableaux instantanés et des visuels intelligents.

D’un texte plaisant mais pas inoubliable manquant un peu de férocité et à la fin relativement convenue (mais n’est pas Woody Allen qui veut) ressort au final un bon et « honnête » divertissement.
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