- En tournée
- En tournée dans toute la France
Georges et Georges

- Véronique Boulanger
- Davy Sardou
- Christelle Reboul
- Thierry Lopez
- Alexandre Brasseur
- Zoé Nonn
- En tournée dans toute la France
Après plusieurs années de vie commune, Marianne et Georges ne se supportent plus : elle regrette le Georges amoureux et naïf qu'elle rencontra, lui désire une femme plus pimentée.
Grâce aux expériences du docteur Galopin, magnétothérapeute, ils vont chacun être mis en face de leur fantasme... Et devront le cacher à l'autre ! Le cauchemar commence...
Une comédie survoltée et hilarante, sous le signe de Georges Feydeau, où les quiproquos déclenchent surprises et fous rires. D'un appartement parisien jusqu'à l'ambassade du royaume de Batavia, les portes claquent sous la frénésie des six personnages qui s'évitent et se poursuivent.
Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur français de 54 ans qui a écrit Oscar et la Dame Rose, L'Evangile selon Pilate mais aussi de nombreuses pièces de théâtre comme La Trahison d'Einstein (2014), Si on Recommencait (2014) ou The Guitrys (2013). Avec cette nouvelle pièce, il s'essaye à un nouveau genre, le théâtre de boulevard !
Davy Sardou, Molière 2014 du comédien dans un second rôle pour sa pièce L'affrontement joue dans cette comédie. Quant à elle, Véronique Boulanger a été récompensée du Mini-Molière 2014 de la meilleure actrice pour sa pièce La Femme du Michel Ange.
La critique de la rédaction : Un bel hommage à Georges Feydeau, le roi des petites comédies légères avec portes qui claquent, femmes trompées, domestiques culottés et quiproquos à gogo.
Cette histoire rythmée, bien construite, s’inspire de la vie amoureuse, artistique de Feydeau ainsi que de sa descente aux enfers à ses 55 ans. Elle le fait monter sur scène en héros, lui qui avait d’abord rêvé d’être acteur avant de devenir auteur.
Nous l’avons redécouvert grâce à ce best-off d’excellentes répliques, de personnages très marqués, de situations à dormir debout tirés de l’ensemble de son œuvre. Vous apprécierez davantage Georges et Georges si vous avez déjà vu quelques Feydeau. Au jeu des devinettes, nous avons reconnu des traces de La Dame de chez Maxim, des Fiancés de Loches, d’Occupe-toi d’Amélie…
Les acteurs, très talentueux, y sont pour quelque chose si le résultat est si efficace et bien huilé. Leur jeu est sincère et millimétré. Nous qui les avions vus dans d’autres registres avons été épatés par leur disposition à faire rire avec des ficelles pourtant bien connues. Quand Véronique Boulanger rentre son menton et prend son accent du Royaume de Batavia, ce qui aurait pu être lourd et bancal ne l’est pas car elle incarne une altesse telle qu’on n’en n’avait jamais vue !
Nous avons aussi tout particulièrement apprécié le Feydeau dans sa période mielleuse, sa femme qui n’éprouve pas un soupçon de reconnaissance pour son travail et le docteur assumant très mal d’être malade.
Notre soirée fut donc excellente. Elle aurait même pu être encore plus exceptionnelle avec de plus jolis décors et un peu moins d’aboiements dans l’une des scènes, à notre sens, un peu trop barrée.
Retrouvez notre interview d'Alexandre Brasseur qui dévoile tout sur la pièce !
Georges et Georges : Extraits...
- Tiens, une idée me traverse la tête.
- Comme elle doit se sentir seule.
- On m'a dit qu'il y avait des anthropophages à Batavia.
- C'est faux ! Nous avons mangé le dernier il y a un mois.
- Plus la femme est légère, plus les dépenses sont lourdes.
- Il n'y a que dans les courts instants où la femme ne pense plus à ce qu'elle dit qu'on peut être sûr qu'elle dit vraiment ce qu'elle pense.
- Qu'est-ce qu'il avait ?
- Rien. Mais j'ai fini par l'en guérir.
Les portes claquent, les répliques fusent... Pas de temps morts... et une fin surprenante qui remet...
Malgré des dialogues incisifs...
Eric Emmanuel Schmidt a fait mieux.
Idée de départ intéressante, mais beaucoup de vulgarité inutile.
Davy Sardou transparent, Alexandre Brasseur quelconque, seule Véronique Boulanger sort du lot.
La salle rit à quelques répliques fortes (et qui justifient la note), mais c'est une pièce à oublier rapidement.
Le grand mérite de la pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt c’est de nous caler tous les classiques de l’auteur en une seule pièce (un homme en caleçon à l’acte deux, une fille de joie en déshabillé affriolant, une étrangère dont il se moquera…)
Et comme dans un vrai Feydeau, le rythme est intense et les portes claquent.
Il faut du métier et de l’ardeur pour que les comédiens relèvent le défi. Alexandre Brasseur, Davy Sardou, Thierry Lopez… on les adore tous. Ils ne se tirent pas la couverture et on en redemande.
C’est bien habillé par Pascale Bordet, le décor de Stéphanie Jarre, très minimaliste est un véritable écrin et la mise en scène de Steve Suissa réussie.
Yes.
Toutefois, j'ai été surprise par le personnage double de Georges dont on ne comprend pas bien l'arrivée, même si Davy Sardou passe de l'un à l'autre avec une rapidité de porte à porte...
Un bon moment certes, mais rien de nouveau... Néanmoins, au risque de me répéter les comédiens sont vraiment talentueux !