Critiques pour l'événement Mon Meilleur Copain
Une comédie contemporaine qui tient ses promesses.
Pas de surprise pour cette pièce humoristique sans prétention intellectuelle. Conforme à ce qu'on peut attendre d'une telle comédie, Mon meilleur copain offre un bon moment de divertissement. Le rythme est soutenu, les comédiens s'amusent ensemble, le texte reste drôle sans être vulgaire.
Un petit reproche : l'histoire manque d'originalité. Mais qu'importe, les amants et les quiproquos fonctionnent toujours au théâtre !
Envie de vous divertir simplement ? Invitez-vous au dîner de ces amis, vous ne serez pas déçu.
Pas de surprise pour cette pièce humoristique sans prétention intellectuelle. Conforme à ce qu'on peut attendre d'une telle comédie, Mon meilleur copain offre un bon moment de divertissement. Le rythme est soutenu, les comédiens s'amusent ensemble, le texte reste drôle sans être vulgaire.
Un petit reproche : l'histoire manque d'originalité. Mais qu'importe, les amants et les quiproquos fonctionnent toujours au théâtre !
Envie de vous divertir simplement ? Invitez-vous au dîner de ces amis, vous ne serez pas déçu.
Pièce très amusante, j'ai trouvé les dialogues très percutants et bien écrits.
Le copain cynique, égocentrique, matérialiste, menteur et hypocrite est admirablement bien joué, bien que sur la fin il en fasse un peu trop à mon goût (à la Louis de Funes) ; on l'adore tellement il accumule les mensonges et nous étonne par son aplomb.
Moment de détente garanti. Je recommande.
Le copain cynique, égocentrique, matérialiste, menteur et hypocrite est admirablement bien joué, bien que sur la fin il en fasse un peu trop à mon goût (à la Louis de Funes) ; on l'adore tellement il accumule les mensonges et nous étonne par son aplomb.
Moment de détente garanti. Je recommande.
J'ai trouvé cette pièce assez sympa, mais de qualité inégale, de par le texte et le rythme.
En revanche, les acteurs jouent parfaitement.
En revanche, les acteurs jouent parfaitement.
L’amitié peut-elle tout autoriser ?
Si cette pièce pourrait placer ses pas dans le sillon d’éventuelles réponses induites par ce questionnement, il n’en est rien et préfère donner naissance à une comédie. Et comme il est toujours plus plaisant de s’amuser du malheur des autres, c’est par conséquent un vent de catastrophes qui va souffler sur scène.
Le malheureux, c’est Philippe, jeune trentenaire à la vie installée. Le vent de catastrophes, c’est Bernard, son meilleur ami. Bernard est aussi égocentrique que Philippe est gentil. Bernard est aussi volage que Philippe est amoureux. Bernard est aussi lâche que Philippe est serviable. Ces faiblesses vont mener les deux compères vers les plus rocambolesques aventures. Très vite, le spectateur aimera s’agacer des attitudes de Bernard, qui ferait certainement la fortune de quelques psychologues s’il consentait à s’allonger sur leurs divans. Il compatira au sort du pauvre Philippe, totalement dépassé par la situation. Au fil des minutes s’installe alors un jeu qui pourrait coûter cher à l’un, si la vérité venait à être découverte, ou à l’autre, si à l'inverse elle ne l’était pas. Contrairement à ma question d’ouverture, la véritable interrogation serait finalement : l’amitié prédomine-t-elle sur la vérité ?
Cette comédie fait passer un moment sympathique et drôle. Tout est-il vraiment rose ? Non, pas tout à fait. Je mentionnerai, à mon sens, deux petits bémols :
1. Si la prestation des comédiens n’est pas à mettre en cause, la très forte présence d’Arnaud Cermolacce, alias Bernard, sur scène tend à effacer un peu ses collègues. On ne peut que saluer son énergie et son talent, mais on aimerait également profiter plus de ceux de ses partenaires. Par ailleurs, son débit oral à une ou deux reprises a rendu la compréhension du texte plus complexe.
2. Le rythme de la pièce alterne entre rapidité et lenteur. Dans ce dernier cas, j’avoue que mon attention a eu tendance à partir vagabonder bien au-delà de l’histoire contée sur scène.
Toutefois, globalement, pour une soirée rire et détente, « Mon meilleur copain » est un choix qui se défend.
Si cette pièce pourrait placer ses pas dans le sillon d’éventuelles réponses induites par ce questionnement, il n’en est rien et préfère donner naissance à une comédie. Et comme il est toujours plus plaisant de s’amuser du malheur des autres, c’est par conséquent un vent de catastrophes qui va souffler sur scène.
Le malheureux, c’est Philippe, jeune trentenaire à la vie installée. Le vent de catastrophes, c’est Bernard, son meilleur ami. Bernard est aussi égocentrique que Philippe est gentil. Bernard est aussi volage que Philippe est amoureux. Bernard est aussi lâche que Philippe est serviable. Ces faiblesses vont mener les deux compères vers les plus rocambolesques aventures. Très vite, le spectateur aimera s’agacer des attitudes de Bernard, qui ferait certainement la fortune de quelques psychologues s’il consentait à s’allonger sur leurs divans. Il compatira au sort du pauvre Philippe, totalement dépassé par la situation. Au fil des minutes s’installe alors un jeu qui pourrait coûter cher à l’un, si la vérité venait à être découverte, ou à l’autre, si à l'inverse elle ne l’était pas. Contrairement à ma question d’ouverture, la véritable interrogation serait finalement : l’amitié prédomine-t-elle sur la vérité ?
Cette comédie fait passer un moment sympathique et drôle. Tout est-il vraiment rose ? Non, pas tout à fait. Je mentionnerai, à mon sens, deux petits bémols :
1. Si la prestation des comédiens n’est pas à mettre en cause, la très forte présence d’Arnaud Cermolacce, alias Bernard, sur scène tend à effacer un peu ses collègues. On ne peut que saluer son énergie et son talent, mais on aimerait également profiter plus de ceux de ses partenaires. Par ailleurs, son débit oral à une ou deux reprises a rendu la compréhension du texte plus complexe.
2. Le rythme de la pièce alterne entre rapidité et lenteur. Dans ce dernier cas, j’avoue que mon attention a eu tendance à partir vagabonder bien au-delà de l’histoire contée sur scène.
Toutefois, globalement, pour une soirée rire et détente, « Mon meilleur copain » est un choix qui se défend.
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Voilà une soirée où j'ai ri, bien plus que je ne m'y attendais ! Merci aux 4 comédiens de la pièce qui mettent une belle énergie dans cette pièce d'Eric Assous où il manque être un peu de folie par rapport à d'autres de ses pièces mais où on passe une bien bonne soirée.
La mise en scène a la mérite d'etre adaptée au rythme et n'en fait pas trop, on est concentré sur l'action principale, Elle est signée Anthony Marty qui joue le rôle de Philippe, le mec sans doute trop gentil dont on pourrait facilement abuser et qui se fait plus que manipuler par son cher meilleur copain Bernard.
Avoir le Bernard comme meilleur copain relève de l'erreur de jugement ou de la folie car cet individu vendrait père et mère pour arriver à ses fins et il assène des contre vérités avec une mauvaise foi fabuleuse ! Manipulation, cynisme et mensonges éhontés sont ses armes... Ah si je l'avais croisé dans un coin sombre, je lui en aurai touché deux mots avec mes poings à ce super pote !! Le comédien qui incarne Bernard, c'est Arnaud Cermolacce et s'il garde cette présence et ce ressort comique, je veux le voir dans toutes les comédies cultes que j'aime !
Ces deux messieurs ont des compagnes qui sont magnifiques aussi dans leur rôle : Florence Fakhimi qui doit supporter les frasques de Bernard mais quand elle se fache quel bonheur pour les spectateurs.
Il y a aussi Marion Christmann l'épouse de la bonne pâte qui elle aussi va se faire balader par Bernard et Anne-Laure Estournes qui viendra rajouter un petit grain de folie !
On rit beaucoup, ça fait du bien. Allez y !!!
La mise en scène a la mérite d'etre adaptée au rythme et n'en fait pas trop, on est concentré sur l'action principale, Elle est signée Anthony Marty qui joue le rôle de Philippe, le mec sans doute trop gentil dont on pourrait facilement abuser et qui se fait plus que manipuler par son cher meilleur copain Bernard.
Avoir le Bernard comme meilleur copain relève de l'erreur de jugement ou de la folie car cet individu vendrait père et mère pour arriver à ses fins et il assène des contre vérités avec une mauvaise foi fabuleuse ! Manipulation, cynisme et mensonges éhontés sont ses armes... Ah si je l'avais croisé dans un coin sombre, je lui en aurai touché deux mots avec mes poings à ce super pote !! Le comédien qui incarne Bernard, c'est Arnaud Cermolacce et s'il garde cette présence et ce ressort comique, je veux le voir dans toutes les comédies cultes que j'aime !
Ces deux messieurs ont des compagnes qui sont magnifiques aussi dans leur rôle : Florence Fakhimi qui doit supporter les frasques de Bernard mais quand elle se fache quel bonheur pour les spectateurs.
Il y a aussi Marion Christmann l'épouse de la bonne pâte qui elle aussi va se faire balader par Bernard et Anne-Laure Estournes qui viendra rajouter un petit grain de folie !
On rit beaucoup, ça fait du bien. Allez y !!!
Après avoir découvert et adoré il y a quelques temps la pièce « Début de fin de soirée » de la compagnie Artzala Prod, j’ai pu assister, à l’occasion des dernières représentations estivales, à la nouvelle pièce mise en scène par Anthony Marty, intitulée « Mon Meilleur Copain ». Il s’agit là d’une de ces comédies aussi surprenantes qu’absolument géniales qu’il est bon de voir.
Pour ma part, pendant l’intégralité de la représentation, je suis passée par un grand nombre d’émotions différentes, et c’est bel et bien cela que j’adore vivre au théâtre ! Donc, cette pièce correspond tout à fait à mes attentes.
Philippe et Alice reçoivent Bernard et sa femme à dîner. C’est alors qu’on découvre Bernard, le meilleur copain de Philippe : un personnage au premier abord odieux, égoïste, manipulateur et hypocrite, à tel point que ça en devient pathologique….bref, autant de défauts qui nous donnent, tout au long de la pièce, une furieuse envie de lui donner des claques, mais curieusement cela pourrait bien le rendre plus touchant qu’on ne le pense...
La pièce tourne autour des rapports amicaux et conjugaux, et tout au long de la représentation, la situation ne fait qu’empirer entre les personnages qui se retrouvent dans un engrenage dont on se demande comment il va se dénouer, ce qui rendra la pièce d'autant plus captivante.
Il y a du génie dans cette pièce intelligemment écrite et où il faut également noter une mise en scène admirable de la part d’Anthony Marty, l’une de ces valeurs sûres du spectacle vivant grâce à qui je sais que je ne serai pas déçue en allant au théâtre. Sur scène, ce sont aussi des comédiens qui se donnent à 200% dans une interprétation et un jeu qui nous captivent du début à la fin. Mention spéciale aux « meilleurs copains » Arnaud Cermolacce et Anthony Marty, un duo complice que je ne me lasse pas de voir sur scène.
J’ai particulièrement aimé le beau message d’amitié évoqué au cours de cette pièce, et notamment à la fin, qui a rendue cette comédie particulièrement touchante.
Un véritable coup de cœur pour cette pièce, qui m’a comblée par son originalité et ce côté surprenant, drôle et touchant. Une de ces pièces qui fait du bien, loin de toutes ces comédies de boulevards vues et revues, que j’espère vite revoir prochainement à Paris.
Pour ma part, pendant l’intégralité de la représentation, je suis passée par un grand nombre d’émotions différentes, et c’est bel et bien cela que j’adore vivre au théâtre ! Donc, cette pièce correspond tout à fait à mes attentes.
Philippe et Alice reçoivent Bernard et sa femme à dîner. C’est alors qu’on découvre Bernard, le meilleur copain de Philippe : un personnage au premier abord odieux, égoïste, manipulateur et hypocrite, à tel point que ça en devient pathologique….bref, autant de défauts qui nous donnent, tout au long de la pièce, une furieuse envie de lui donner des claques, mais curieusement cela pourrait bien le rendre plus touchant qu’on ne le pense...
La pièce tourne autour des rapports amicaux et conjugaux, et tout au long de la représentation, la situation ne fait qu’empirer entre les personnages qui se retrouvent dans un engrenage dont on se demande comment il va se dénouer, ce qui rendra la pièce d'autant plus captivante.
Il y a du génie dans cette pièce intelligemment écrite et où il faut également noter une mise en scène admirable de la part d’Anthony Marty, l’une de ces valeurs sûres du spectacle vivant grâce à qui je sais que je ne serai pas déçue en allant au théâtre. Sur scène, ce sont aussi des comédiens qui se donnent à 200% dans une interprétation et un jeu qui nous captivent du début à la fin. Mention spéciale aux « meilleurs copains » Arnaud Cermolacce et Anthony Marty, un duo complice que je ne me lasse pas de voir sur scène.
J’ai particulièrement aimé le beau message d’amitié évoqué au cours de cette pièce, et notamment à la fin, qui a rendue cette comédie particulièrement touchante.
Un véritable coup de cœur pour cette pièce, qui m’a comblée par son originalité et ce côté surprenant, drôle et touchant. Une de ces pièces qui fait du bien, loin de toutes ces comédies de boulevards vues et revues, que j’espère vite revoir prochainement à Paris.
On connaît évidemment Eric Assous, auteur bi-moliérisé en 2010 et 2015.
Avec ce « Mon meilleur copain », il a voulu nous inviter en 2011, date de la création au Théâtre des Nouveautés, mise en scène par Jean-Luc Moreau, avec Dany Brillant et Roland Marchisio, Assous a donc voulu nous inviter à assister à un vaudeville moderne.
D'ailleurs, son texte ne laisse planer aucune équivoque.
Voici ce qu'il fait dire à son personnage principal : « De nos jours, on ne dit plus « une maîtresse », mais « un coup » ! »
Oui, tous les ingrédients du Vaudeville sont réunis.
Deux couples. Bernard, coureur invétéré, séducteur impénitent, menteur compulsif (l'épithète est bien faible), Bernard demande à son meilleur pote de le couvrir et de prendre à son compte sa dernière infidélité.
Des quiproquos, des mensonges, de la mauvaise foi, en veux-tu en voilà, tout apparemment est en place.
Apparemment.
Car cette pièce n'est pas pour moi la meilleure production de l'auteur.
Si les ingrédients vaudevillesques sont bien là, j'ai toujours trouvé qu'il manquait dans cette pièce du liant, un moteur, une horlogerie, la fameuse mécanique infernale qu'on adore et qu'on retrouve immanquablement chez Feydeau.
De plus, certains personnages sont à peine esquissés, comme juste brossés d'un coup de plume rapide.
Non, n'est pas Feydeau qui veut.
Ici, la mayonnaise dramaturgique a du mal à prendre, il n'y a pas chez Assous ce vent de folie qui peut faire basculer un texte dans un tourbillon à la fois irrésistible, drôlissime, voire surréaliste.
Alors attention : il ne faut pas en faire reproche aux comédiens, impeccables, qui jouent le texte de la meilleure des façons.
Ce quintet-là assure.
Ils défendent véritablement leur auteur.
Anthony Marty, qui joue le pauvre Philippe, met en scène également ses quatre camarades.
Il est allé à l'essentiel, et sa direction d'acteurs ne souffre d'aucun reproche.
Dans cette version, le meilleur copain, c'est Arnaud Cermolacce.
Quel abattage ! Quel enthousiasme ! Quel force comique !
Présent sur le plateau pendant au mois les quatre cinquièmes de la pièce, il n'arrête pas de nous enchanter de sa façon de proférer les mensonges les plus éhontés et d'asséner au public une mauvaise foi que plus mauvaise, ça ferait trop.
Il est tout simplement irréprochable.
J'ai vraiment envie de le retrouver dans un « Fil à la patte », un «Mais ne te promène donc pas toute nue », ou encore un « Dindon », dans lesquels il serait parfait.
Ses camarades lui donnent la réplique de belle manière.
Florence Fakhimi joue son épouse qui a bien du mérite. Sa façon de faire les gros yeux est très drôle.
L'autre couple est interprété par Marion Christmann et le metteur en scène himself.
Quant au rôle de la maîtresse (non, je n'arrive pas à écrire « le coup »...), c'est Anne-Laure Estournes, qui s'y colle.
Tout ce petit monde est toujours juste, on sent bien que les cinq prennent un grand plaisir à jouer ensemble. Il n'y a qu'à regarder ceux qui ne parlent pas et qui écoutent pendant qu'un camarade dit son texte.
Il faut donc aller à la Comédie Caumartin, pour voir sur scène cinq comédiens qui ne ménagent pas leur peine, et qui nous font passer un quand même bien agréable moment.
Avec ce « Mon meilleur copain », il a voulu nous inviter en 2011, date de la création au Théâtre des Nouveautés, mise en scène par Jean-Luc Moreau, avec Dany Brillant et Roland Marchisio, Assous a donc voulu nous inviter à assister à un vaudeville moderne.
D'ailleurs, son texte ne laisse planer aucune équivoque.
Voici ce qu'il fait dire à son personnage principal : « De nos jours, on ne dit plus « une maîtresse », mais « un coup » ! »
Oui, tous les ingrédients du Vaudeville sont réunis.
Deux couples. Bernard, coureur invétéré, séducteur impénitent, menteur compulsif (l'épithète est bien faible), Bernard demande à son meilleur pote de le couvrir et de prendre à son compte sa dernière infidélité.
Des quiproquos, des mensonges, de la mauvaise foi, en veux-tu en voilà, tout apparemment est en place.
Apparemment.
Car cette pièce n'est pas pour moi la meilleure production de l'auteur.
Si les ingrédients vaudevillesques sont bien là, j'ai toujours trouvé qu'il manquait dans cette pièce du liant, un moteur, une horlogerie, la fameuse mécanique infernale qu'on adore et qu'on retrouve immanquablement chez Feydeau.
De plus, certains personnages sont à peine esquissés, comme juste brossés d'un coup de plume rapide.
Non, n'est pas Feydeau qui veut.
Ici, la mayonnaise dramaturgique a du mal à prendre, il n'y a pas chez Assous ce vent de folie qui peut faire basculer un texte dans un tourbillon à la fois irrésistible, drôlissime, voire surréaliste.
Alors attention : il ne faut pas en faire reproche aux comédiens, impeccables, qui jouent le texte de la meilleure des façons.
Ce quintet-là assure.
Ils défendent véritablement leur auteur.
Anthony Marty, qui joue le pauvre Philippe, met en scène également ses quatre camarades.
Il est allé à l'essentiel, et sa direction d'acteurs ne souffre d'aucun reproche.
Dans cette version, le meilleur copain, c'est Arnaud Cermolacce.
Quel abattage ! Quel enthousiasme ! Quel force comique !
Présent sur le plateau pendant au mois les quatre cinquièmes de la pièce, il n'arrête pas de nous enchanter de sa façon de proférer les mensonges les plus éhontés et d'asséner au public une mauvaise foi que plus mauvaise, ça ferait trop.
Il est tout simplement irréprochable.
J'ai vraiment envie de le retrouver dans un « Fil à la patte », un «Mais ne te promène donc pas toute nue », ou encore un « Dindon », dans lesquels il serait parfait.
Ses camarades lui donnent la réplique de belle manière.
Florence Fakhimi joue son épouse qui a bien du mérite. Sa façon de faire les gros yeux est très drôle.
L'autre couple est interprété par Marion Christmann et le metteur en scène himself.
Quant au rôle de la maîtresse (non, je n'arrive pas à écrire « le coup »...), c'est Anne-Laure Estournes, qui s'y colle.
Tout ce petit monde est toujours juste, on sent bien que les cinq prennent un grand plaisir à jouer ensemble. Il n'y a qu'à regarder ceux qui ne parlent pas et qui écoutent pendant qu'un camarade dit son texte.
Il faut donc aller à la Comédie Caumartin, pour voir sur scène cinq comédiens qui ne ménagent pas leur peine, et qui nous font passer un quand même bien agréable moment.
Bonne farce, très drôle, très bien jouée, jamais vulgaire, très bonne soirée.