- Théâtre contemporain
- Théâtre Rive Gauche
- Paris 14ème
Le Visiteur, Eric-Emmanuel Schmitt

Mis en scène par Johanna Boyé
Avec Franck Desmedt
- Franck Desmedt
- Sam Karmann
8,6/10
100%
- Théâtre Rive Gauche
- 6, rue de la Gaité
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Itinéraire
Billets de 27,00 à 45,00 €
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Vienne 1938 : les nazis ont envahi l’Autriche et persécutent les juifs.
Par optimisme, Sigmund Freud ne veut pas encore partir ; mais en ce soir d’avril, la Gestapo emmène Anna, sa fille, pour l’interroger. Freud, désespéré, reçoit alors une étrange visite.
Un homme en frac, dandy léger, cynique, entre par la fenêtre et tient d’incroyables discours... Qui est-il ? Un fou ? Un magicien ? Un rêve de Freud ? Une projection de son inconscient ? Ou bien est-il vraiment celui qu’il prétend être : Dieu lui-même ?
Comme Freud, chacun décidera, en cette nuit folle et grave, qui est le visiteur... ?
Toutes les critiques
Sujet au combien philosophique, le rapport de l’homme à Dieu. L’histoire se déroule pendant la montée du Nazisme lors de la réunification de l'Autriche au Reich allemand. Le personnage principal, Sigmund Freud, est face à ses incertitudes sur l’existence de Dieu. « Le monothéisme ne devrait-il pas jouer le même rôle protecteur à l'égard des croyants que le père à l'égard de ses enfants ? » L’éminant psychiatre finira-t-il par renier ses principes pour survivre et sauver les siens ? Bien que cette pièce soit parfaitement écrite par Eric-Emmanuel Schmitt et remarquablement interprétée, elle n’est pas forcément à la portée de tous tant le sujet est profond et difficile.
" Définissez moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirais si j'y crois ! "
Avec intelligence, humour, et beaucoup de bienveillance, Eric Emmanuel Schmitt nous questionne sur notre rapport à la foi.
Au travers de ce visiteur - génial Franck Desmedt - qui n'est pas ce qu'il paraît, qui brouille les pistes, qui apporte plus de questions que de réponses.
Qui nous renvoie à nos contradictions, à nos doutes mais aussi à nos espoirs.
Sur le plateau, le décor magnifique de l'appartement confortable du grand Sigmund Freud.
Dehors, la violence et le chaos du nazisme.
Confrontés à cette horreur, le psychiatre et le visiteur. Deux personnages qui s'opposent dans un dialogue où aucun des deux ne croit en l'autre, mais où chacun est rempli d'amour.
Deux comédiens magnifiques et sincères, formidablement mis en scène, qui nous livrent une brillante bataille de philosophie.
Et nous offrent un merveilleux cadeau : La liberté de croire !
Avec intelligence, humour, et beaucoup de bienveillance, Eric Emmanuel Schmitt nous questionne sur notre rapport à la foi.
Au travers de ce visiteur - génial Franck Desmedt - qui n'est pas ce qu'il paraît, qui brouille les pistes, qui apporte plus de questions que de réponses.
Qui nous renvoie à nos contradictions, à nos doutes mais aussi à nos espoirs.
Sur le plateau, le décor magnifique de l'appartement confortable du grand Sigmund Freud.
Dehors, la violence et le chaos du nazisme.
Confrontés à cette horreur, le psychiatre et le visiteur. Deux personnages qui s'opposent dans un dialogue où aucun des deux ne croit en l'autre, mais où chacun est rempli d'amour.
Deux comédiens magnifiques et sincères, formidablement mis en scène, qui nous livrent une brillante bataille de philosophie.
Et nous offrent un merveilleux cadeau : La liberté de croire !
Une idée originale sublimée par un texte intelligent, magnifiquement écrit qui fait réfléchir tant les deux argumentations qui s'opposent sont convaincantes. Un dialogue passionnant porté par deux acteurs vraiment sublimes. le contexte est dramatique, l'échange est philosophique et intense et pourtant une pointe d'humour aère le tout.
Un moment incontournable de théâtre. Bravo !
Un moment incontournable de théâtre. Bravo !
1938, à Vienne, le docteur Freud est déjà malade, (il mourra l’année suivante d’un cancer de la mâchoire). Sa fille Anna le supplie de signer le document qui leur permettra de fuir l’Autriche envahie par les nazis. Il ne souhaite pas partir, il ne veut pas imaginer le pire.
Un officier de la gestapo entre dans l’appartement, il fouille, méprise absolument le docteur Freud, prend ses aises, Anna sort de ses gonds et l’insulte, il la fait emmener pour l’interroger. Freud désemparé tentera de la sauver en téléphonant à ses relations.
Il s’assoie et veut prendre le document qu’il devrait signer, mais voici que le papier s’envole, Freud le récupère, et un homme entre par la fenêtre, il a l’air plutôt sympathique, élégant, Freud est interloqué, comment est-il entré, que veut-il ? de l’argent ?
Non, le personnage s’installe, il n’a pas l’air dangereux, commence alors entre les deux hommes une étrange conversation, Freud par habitude, invite l’homme à s’allonger sur le divan et l’interroge. Il est stupéfait par ce que lui révèle ce curieux personnage, il lui raconte un épisode de son enfance, comment peut-il être au courant ?
Ce visiteur intrigue, est-il comme il laisse prétendre, Dieu le Père, cela tombe bien Freud est athée et il ne va pas mâcher ses mots, mais sa priorité, c’est Anna, l’homme le rassure, elle reviendra bientôt. Ils sont dérangés dans leur conversation, par le nazi qui recherche un homme qui vient de s’échapper de l’asile...
C’est un texte brillant et intéressant, il donne libre cours à notre imagination, quelle que soit notre croyance, ce qui est important c’est le doute qui s’installe chez Freud, chez nous aussi. Sam Karmann est un Freud trés convaincant et émouvant, Franck Desmedt a de l’humour à revendre, Katia Ghanty est une Anna survoltée, et le rôle le plus ingrat mais intéressant revient à Maxime De Toledo qui campe le nazi qui finira par douter aussi !
Une mise en scène intelligente et percutante de Johanna Boyé.
Un officier de la gestapo entre dans l’appartement, il fouille, méprise absolument le docteur Freud, prend ses aises, Anna sort de ses gonds et l’insulte, il la fait emmener pour l’interroger. Freud désemparé tentera de la sauver en téléphonant à ses relations.
Il s’assoie et veut prendre le document qu’il devrait signer, mais voici que le papier s’envole, Freud le récupère, et un homme entre par la fenêtre, il a l’air plutôt sympathique, élégant, Freud est interloqué, comment est-il entré, que veut-il ? de l’argent ?
Non, le personnage s’installe, il n’a pas l’air dangereux, commence alors entre les deux hommes une étrange conversation, Freud par habitude, invite l’homme à s’allonger sur le divan et l’interroge. Il est stupéfait par ce que lui révèle ce curieux personnage, il lui raconte un épisode de son enfance, comment peut-il être au courant ?
Ce visiteur intrigue, est-il comme il laisse prétendre, Dieu le Père, cela tombe bien Freud est athée et il ne va pas mâcher ses mots, mais sa priorité, c’est Anna, l’homme le rassure, elle reviendra bientôt. Ils sont dérangés dans leur conversation, par le nazi qui recherche un homme qui vient de s’échapper de l’asile...
C’est un texte brillant et intéressant, il donne libre cours à notre imagination, quelle que soit notre croyance, ce qui est important c’est le doute qui s’installe chez Freud, chez nous aussi. Sam Karmann est un Freud trés convaincant et émouvant, Franck Desmedt a de l’humour à revendre, Katia Ghanty est une Anna survoltée, et le rôle le plus ingrat mais intéressant revient à Maxime De Toledo qui campe le nazi qui finira par douter aussi !
Une mise en scène intelligente et percutante de Johanna Boyé.
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